Lors de sa récente confé-presse sur le compte rendu de la mission de supervision et de suivi du processus électoral, le président de la Commission électorale nationale électorale (CENI), Mamadou Diamoutani a dénoncé l’ouverture de la campagne avant l’heure. Il a aussi regretté l’ouverture prématurée de la campagne électorale par certains partis politiques, associations ou candidats potentiels, à travers des dires, propos et affiches. " Ceci constitue une violation flagrante de la loi électorale, j’appelle les partis politiques, les candidats potentiels à respecter les délais ", a-t-il martelé.
Mais, hélas ! Des politicards et leurs taupes continuent de patauger dans la boue de la précampagne en livrant des messages non conformes à la loi électorale.
Pour rappel, Mamadou Diamoutani a présenté le plan d’action de la CENI, qui a été installée le 16 septembre dernier. " De cette date à aujourd’hui, ils ont procédé à la mise en place et la formation des différents démembrements. Ainsi, 795 démembrements ont été mis en place dans les 703 communes, 49 cercles, 42 juridictions à l’extérieur avec plus de 4640 membres ",a-t-il indiqué. Toutefois, le président Diamoutani a relevé un certain nombre de constats. On note, entre autres, le problème de la mobilisation de l’électeur ; l’assainissement du fichier électoral ; la présence non permanente et suivie des partis politiques au niveau des commissions administratives, lors des révisions des listes électorales ; le faible niveau de certains membres des commissions administratives.
En plus, il a dit que la CENI a rencontré certains acteurs impliqués dans l’organisation des élections, notamment le ministère de l’Administration, la Délégation générale aux élections, le Comité de l’égal accès aux médias d’Etat. A noter que le budget de la CENI s’élève à 6 milliards 68 millions de francs CFA.