A une écrasante majorité, la classe politique a décidé du maintien du bureau national de la Commission électorale nationale indépendante et de ses démembrements jusqu’au terme du processus électoral.
La décision est tombée presqu’à la surprise de bien d’observateurs de la scène politique nationale, à l’issue de la réunion du Cadre de concertation ministère de l’Intérieur-partis politiques. C’était le jeudi 10 juillet 2014 au gouvernorat du district de Bamako. En effet, sur la cinquantaine de partis politiques qui se sont prononcés sur la question, 37 ont opté pour le maintien de la Ceni et de ses démembrements, 10 pour le renouvellement alors qu’un seul parti s’est abstenu. Ainsi, Mamadou Diamoutani et son équipe pourront superviser les futures élections communales et régionales.
Il y a lieu de rappeler que la polémique avait depuis un certain temps enflé autour de cette structure. Pendant que certains politiques militaient en faveur de la poursuite de ses missions jusqu’au terme du processus électoral entamé depuis la dernière présidentielle, d’autres, sous prétexte que la Ceni ne répond plus à la configuration politique actuelle, battaient campagne pour la mise en place d’une nouvelle Commission. Toute chose qui avait poussé le président de la structure, Mamadou Diamoutani, à sortir de sa réserve. Au cours d’une sortie médiatique, ce dernier a récemment fait la genèse de l’actuelle Ceni, en en rappelant le fondement juridique, les missions ainsi que les raisons qui ont prévalu à la prorogation de son mandat.
Lors de la réunion du cadre de concertation du 19 juin dernier, l’Administration a été ouvertement accusée de vouloir diviser la classe politique en remettant devant la scène politique ce débat dans lequel elle devrait s’abstenir de rentrer. Or, tous les gouvernements précédents se sont nettement montrés favorables au maintien de l’actuelle Ceni. La classe politique semble avoir compris le jeu. Ainsi, elle a pris toute ses responsabilités en renouvelant sa confiance à M. Diamoutani et à son équipe.
Entre autres partis qui ont milité en faveur de la suppression, on peut retenir l’ADP, le Sadi, le PS-Yelen Kura, le PCR, le RDP et l’Ancd. Les partis dits grands, tels que l’URD et l’Adema, ont opté en faveur du maintien.
Bakary SOGODOGO
Maintenat que l’etat fasse l’audit avant de mettre des fonds à leur disosition….et surtout que l’etat exige la presentation des rapports des presidentielle et des lesgislatives.
Et qu’on nous dise ce que dit la loi: la CENI doit organiser une ou deux elections….celle ci a organisée deux elections cela se comprends du à la situation du pays et les delais entre les deux….Mais qu’en ait il de rester à orgorniser des elections dont la date n’est pas connue…..cORRUPTION MAGOUILLE QUAND TU NOUS TIENT….
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