Selon les scientifiques et grands théoriciens, la vie est un processus de changement, un changement perpétuel s’il faut le dire. Les maliens se souviennent de leur chef de l’Etat. C’était donc hier, cette date de 8 juin, journée historique dans l’histoire de la démocratie malienne. Elle (cette date) marquait chaque année la fin d’une année de mandat du président de la république. Et ce dernier fait un ramassé de la gestion du pouvoir en quelques heures avec les hommes de média en langue nationale Bamanankan ou en langue française. Faut-il le dire, Les ex- présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré ont fait de cette date, un moment indélébile pendant les 20 ans de leur règne. Des jeunes soldats ont tout remis en avec un putsch militaire, plongeant le pays dans un chaos indescriptible et insoutenable.
Tout a commencé en 1992, par la passation du pouvoir du général Amadou Toumani Touré, président du Comité Transitoire pour le Salut du Peuple, CTSP en abrégé, au nouveau président démocratiquement élu, son Excellence Alpha Oumar Konaré.
Depuis, cette date célébrée est devenue pour ses deux chefs d’Etats Maliens, une occasion de se soumettre aux questions de la presse nationale et internationale, de projeter les regards sur le bilan annuel du gouvernement et les autres Institutions de la république.
A cette occasion, le chef de l’Etat était invité par la presse sur les chaines de radio et Télévision nationales, pour animer un débat sur la vie de la nation en général et en particulier les sujets d’actualité. Cette date à laquelle la démocratie malienne, vient de tourner dos, restera gravée a jamais dans la mémoire du malien et de la malienne. Prochainement ce serait une autre date entre le 19 septembre et le 04 novembre 2014.
Ce changement radical au niveau de la sphère la plus élevée du pouvoir exécutif malien, est consécutif aux évènements de mars 2012, marqués par un coup d’Etat. Par la suite l’annexion des trois régions du nord à savoir Tombouctou, Gao et Kidal a été très mal digérée par les dignes fils du Mali. Ces événements ont enfoncé davantage notre pays dans une profonde crise multidimensionnelle, à la quelle, il cherche toujours à s’en sortir.
Ce débat présidentiel était une occasion pour le président de la république de parler des forces et des faiblesses de l’Etat. Une occasion pour les compatriotes, de s’imprégner et d’en savoir davantage sur la gestion du pouvoir par les autorités.Adieu donc 8 juin qui ne sera plus une date fétiche.
Dramane Coulibaly
Dramane Coulibaly.Tant qu’il y a des journalistes pour déformer les faits
il y aura toujours des lecteurs[comme moi] pour les remettre dans leurs contextes.1-Les événements du 22 mars 2012 ont trouvé que l’armée avait déjà opéré des “repli-tactiques” en se retirant de Tessalite-Ménaka et Aguel Hog face aux Djihadistes.2-A moins d’1 mois de la fin de son mandat ATT n’avait rien fait côté préparation des élections pour sa succession,donc rien ne nous prouve qu’il allait partir à la date du 8 juin.Ces 2 faits restent incontestables.Maintenant si vous voulez toujours parler du 8 juin où AOK a rendu le pouvoir à l’indépendant d’alors ATT élu devant la centaine de partis politiques, ça aussi ce fut un échec de notre démocratie. 😉
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