La quinzaine de la francophonie au Mali qui se tient du 5 au 20 mars 2015, s’inscrit dans l’optique de l’appropriation de la langue française par les jeunes en général et les scolaires en particulier, mais aussi dans la dynamique de sa promotion comme instrument privilégié de développement, de partage, d’échanges et de communication.
A cet effet, plusieurs activités sont au menu. Il s’agit entre autres de l’organisation de conférences débat, Francophonie, Jeunesse, Paix et Sécurité, Jeunes Filles-Femmes dans l’espace francophone.
Il y aura aussi l’organisation d’un concours de Poèmes à l’adresse des Jeunes étudiants de l’enseignement secondaire, d’un atelier d’écriture à l’adresse des écoliers de l’enseignement secondaire, une soirée culture et un match entre les jeunes de l’AJFMDEM et les employés de l’ambassade de France.
Dans son allocution, le Président de l’AJFMDEM, Malick Konaté, a déclaré que l’inadéquation entre la formation et l’emploi, la non maitrise de la langue française sont des difficultés pour les jeunes d’accéder à l’emploi.
Selon lui, les activités menées par l’AJFMDEM vont renforcer la capacité des élèves et étudiants vivant au Mali par le biais de l’entraide franco-malienne afin de leur permettre d’acquérir une meilleur qualification à la fin de leurs études pour qu’ils puissent avoir plus de chance sur le marché de l’emploi.
Pour Mr Konaté, la francophonie est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes comme la tolérance, l’amitié et la paix.
« La parole est un fruit dont l’écorce est bavard, amical ou fraternel, la chair le dialogue fécondant et le noyau, le bon sens. Mais, prétendre tout connaitre, tout dire, tout faire, c’est souvent tout détruire ou de se retrouver victime de tout », a martelé Mr Touré.
Par ailleurs, le Représentant du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali), Ibrahima Maïga a félicité et encouragé l’initiative de l’AJFMDEM de s’intéresser à la consolidation de la paix et de la sécurité du Mali.
Mr Maïga a aussi réaffirmé la disponibilité de CNJ-Mali avant d’inviter l’AJFMDEM à faire de la francophonie un outil de développement afin que les jeunes soient porteurs de paix et de la sécurité pour l’Afrique en général et le Mali en particulier.
Pour sa part, la marraine de l’évènement N’Dioffou Cissé a soutenu que la langue française et la diversité culturelle qui sont depuis plusieurs années un sujet prioritaire pour notre gouvernement n’est plus un choix, mais une obligation pour tous.
Djibril Kayentao
