« cause-Mali » « Tous pour une transition apaisée dans un Mali émergent ! », déclare la Coalition

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C’était le thème d’un point de presse organisé le samedi dernier au Carrefour des Jeunes par la Coalition des associations unies pour la stabilité et l’émergence du Mali (CAUSE-Mali). Dans leur appel, CAUSE-Mali rappelle que c’est le moment de rassembler toutes les énergies, les forces et les intelligences pour parvenir à une transition apaisée dans un Mali émergent.

Dès l’entame de son exposé, le conférencier et coordinateur de la CAUSE-Mali, Djiguiba Sanogo, s’est démarqué de toute agitation ayant trait à l’acharnement contre le gouvernement. Selon lui, il faut le soutien et l’accompagnement de chacun de nous, et cela, sans calcul politicien. Pour ce faire, la CAUSE-Mali appelle tous les Maliens à mettre le Mali au-dessus de tout. « En tant que leurs cadets, nous les appelons (les tenants du pouvoir ? : NDLR)  à la raison et à mettre le Mali au-dessus de leurs intérêts personnels car en cette situation de crise profonde, le pays a besoin de chacun de nous », dit Djiguiba Sanogo             avant de poursuivre : « Les agitateurs doivent mieux savoir qu’en temps de crise, seul prévalent le patriotisme, l’union dans l’œuvre d’édification de la Nation et l’unité progressiste dans l’action pour un Mali fort et pour la consolidation de l’héritage légué par nos ancêtres et les pères de l’Indépendance. Encore une fois, c’est le moment de rassembler toutes nos forces, nos énergies et nos intelligences  pour y parvenir ». Selon le coordinateur de la Coalition, le salut du Mali réside en cela et requiert donc l’effort de tout le peuple.

Concernant les propositions du Président de la transition par rapport à la création d’un Haut conseil d’Etat (HCE), Djiguiba Sanogo précise que cela n’enlève en rien au pouvoir d’un Premier ministre, « le pouvoir exécutif étant un pouvoir bicéphale », ajoute-t-il. D’ailleurs, le coordinateur de la CAUSE-Mali a rappelé que ce n’est pas la première fois qu’un vice-président existe au Mali. « Le Président de la transition et le Premier ministre n’en sont pas à leur première expérience…Sous la transition de mars 1992, le Conseil transitoire a eu un vice-président en personne de Bakary Karembé de l’UNTM et de Zoumana Sacko, Premier ministre consensuel, chef de gouvernement d’union nationale… », a-t-il informé. La Coalition préconise enfin une Conférence nationale pour la mise en place des organes de transition proposée par le Président de la transition lui-même.

Selon la Coalition, la concertation ne suffit pas pour mettre en place des organes crédibles. Aussi, la CAUSE-Mali s’inscrit dans la proposition faite par le Président de la transition aux forces vives de la Nation. « Nous nous inscrivons dans cette vision en disant que la seule voix d’un gouvernement d’union nationale, sans risque d’aller contre la volonté du peuple malien, reste l’ouverture de ce gouvernement acceptée par la majorité de peuple… », a déclaré le coordinateur de la Coalition. Toutefois, elle (la coalition) a signifié que les nouveaux entrants dans le gouvernement doivent comprendre de nouvelles têtes et des jeunes, tous assez dynamiques et compétents pour gagner la confiance du peuple et donner des réponses satisfaisantes aux aspirations de changement souhaité par tous les Maliens, un changement positif qui constitue le seul gage d’une transition apaisée au Mali.

Oumar Diakité 

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3 COMMENTAIRES

  1. Oui au rassemblement autour du Président Djoncounda pour sortir le pays de la crise mais CMD ne doit pas se croire mieux que la classe politique, au contraire il est pire

    L’heure doit être à l’apaisement pour le besoin d’unité nationale derrière le Président Djoncounda et autour des urgences du Pays.

    Mais il faut que les pro CMD et pro CNRDE de Sanogo sachent que leurs prétentions ne sont pas fondées et que les gens qu’ils supportent sont plus à craindre que les politiciens des 20 dernières années qu’ils critiquent.

    On ne peut pas montrer le ciel à ceux qui ont décidé de ne pas le voir.
    Mais préférer CMD au reste de la classe politique (à laquelle il appartient lui*même), c’est préférer le brigand au voleur.

    Quant à l’assassin Sanogo et sa bande, ils ont plus volé, plus pillé et plus livré le pays que n’importe que n’importe qui.

    Le Mali doit accepter de les enrôler pour les urgences du moment mais, qu’ils s’attendent tôt ou tard à répondre de leurs actes.

    NB: aucun prétexte de paix ne doit conduire à responsabiliser l’opportuniste et Satan Oumar Mariko qui est l’ennemi N°1 de la paix et de la démocratie.

    Aux maliens de comprendre ça.

  2. IL FAUT VITE METTRE CE BORRE EN PRISON SI NON S’il TOUCHE A DIONCOUNDA CETTE FOIS CI ET MÊME CONTINUEZ A SEMER DES TROUBLES IL Y AURA UNE RÉACTION A LA HAUTEUR ET EN CONSÉQUENCE LE GOUVERNEMENT NE VA PAS LAISSER DES VOYOUS CIVILS ET MILITAIRES S’emparer du pays pour le rendre ingouvernable invivable si se n’est pas elle qui les entretien pour une cause?

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