Très tôt le matin de ce lundi 2 février 2015, les leaders de l’opposition arrivent un à un à l’Aéroport internationale Bamako Sénou, bravant le froid. Soumaïla Cissé de l’Urd arrive en premier, puis Tiébilé Dramé du Parena, ensuite Yaya Coulibaly du Prvm Fasoko et enfin Amadou Abdoulaye Diallo du Pdes. Tous ensemble, ils arrivent sur le tarmac sous les regards des hommes de medias qui les accompagnaient pour cette mission de solidarité avec les frères de Gao.
A bord du vol de la Mission onusienne au Mali (Mnusma), régnait une atmosphère familiale, à l’image des causeries amicales qui s’animent entre Soumaïla Cissé, Amadou A Diallo et Tiébilé Dramé. Ce dernier, ancien d’Amnesty International et ancien journaliste, attentif à tout, paraissait en terrain connu, inséparable de son « Ipad».
Les 4 journalistes de la presse écrite et d’Africable et le cameraman, n’attendaient rien du panorama que leur offrait dame nature en survolant plaines, collines et désert, avant d’arriver à Gao, cité des Askia.
Le vol a pris 2 heures sur une distance de 1400 km. A l’atterrissage à Gao à 11 heures, c’est la présence des casques bleus de l’ONU et des forces Barkhane qui frappe. Autre constat, le délabrement de l’aéroport de Gao. Une « gazelle » de la force barkhane et les matériels de la Minusma sont perceptibles sur l’aérodrome. Au bas de l’avion sur le tarmac, le maire de la ville de Gao, accompagné d’une foule nombreuse, ont réservé un accueil chaleureux à la délégation, malgré la consternation qui a frappé la ville, il seulement une semaine.
Le cortège formé pour accompagner les leaders de l’opposition était composé d’une quinzaine de véhicules, qui a fait pratiquement le tour des 8 quartiers de Gao. La délégation disposait de peu de temps, programme oblige : 3 heures pour aller au gouvernorat, à l’hôpital, se rendre aux trois familles des disparus, à la mosquée, se rendre au siège du Pdes et se rendre au quartier 3, pour échanger avec les forces vives de Gao : sages, femmes et jeunes. Parmi la vingtaine de blessés visités par la délégation, des jeunes âgés de 9 à 34 ans, des femmes ménagères, des boulangers, des mécaniciens, des élèves, des commerçants. Ils sont touareg, sonrhaï et autres. L’émotion était visible sur le visage des parents des victimes, un mélange naturelle de tristesse d’avoir brutalement perdu les leurs et de recevoir la visite de gens épris d’amour, venus de si loin, pour leur présenter les condoléances et faire part de leur compassion.
Les leaders de l’opposition n’ont pas eu l’impression d’être ailleurs qu’au Mali. « Tu ne vois pas comment les gens sont satisfaits et curieux de les voir. Regarde le cortège des véhicules, même l’arrivée du président IBK à Gao n’était pas comme ça », explique un témoin qui a suivi la visite du président à Gao. Pour ce témoin, Gao est une bombe à retardement car la population se sent non seulement délaissée et abandonnée par l’Etat, mais aussi, par la Minusma. Celle-ci sait maintenant jusqu’où peut aller la jeunesse de Gao désemparée. « On a été délaissé et abandonné par l’Etat. C’est le moment de donner la sécurité aux jeunes de Gao. On va continuer à dénoncer et à sécuriser Gao. On ne peut pas être esclave chez nous. Gao est le Mali mais ne vit pas bien », a martelé le vice-président du conseil régional des jeunes de Gao, Mohamed Maïga.
Les jeunes sont révoltés et toujours remontés ce qui explique l’écriture figé sur les t-shirt « je suis Gao, Minusma assassin ». On sent également que l’inquiétude est toujours visible chez la Minusma. Le chef de Bureau de la Minusma de Gao, Francisco Osler n’acceptera pas d’accorder une interview à la presse. Mais le maire de la ville de Gao Sadou Harouna Diallo calme le jeu et les rassure. « Ce qui s’est passé m’a trouvé hors du pays sinon ça n’allait pas se produire. Comment comprendre qu’à l’intervalle d’une semaine Gao marche pour et contre la Minusma ?», s’est-il interrogé.
Chapeau bas aux Forces armées malienne (Fama), qui ont assuré la sécurité de la délégation des leaders de l’opposition, visible, tout au long de la mission, malgré le vent et le sables par moment.
Après la visite éclair, riche en couleurs, les leaders de l’opposition embarquent à 15h 50mn pour regagner la capitale. La même atmosphère du départ régnait dans l’avion au retour cette fois-ci avec l’accompagnement de quelques éléments de la Minusma. A quand le voyage de Kidal ? Peut-être quand leur présence n’exposera pas ceux qui viendront les écouter ! Vive le nord, pour que vive le Mali indivisible ! Nous sommes tous Gao !
Aguibou Sogodogo de retour de Gao
IBK les jaloux vont maigrir incha-allah,
je m’adresse aux guignols de la république souké et sidiki(soumi and tièbilé)
Au Mali, quand vous réussissez là où d’autres avant vous ont lamentablement échoué, il faut vous attendre à des tâches diatribes, basées uniquement sur haine, la rancœur, la méchanceté viscérale de vos adversaires, décidés désormais, à vous abattre à tout prix.
A quand, nous les maliens, allons-nous nous défaire enfin de notre naïveté et de nos défauts ? (à penser que la République est l’affaire du Président seul, à qui on s’en prend pour un oui ou non n’importe comment ! comme si c’est lui seul qui doit avoir la solution à tout, pendant que les autres, bras croisés, assistent en spectateurs aux incantations de sa baguette magique).
C’est pourquoi, rien ne bouge !!!
Un petit groupe de femmes et d’hommes, une trentaine de personnes, que comptent nos gouvernants, que peuvent-ils ? Sans le concours de toutes les intelligences à leur côté, pour mener à bon port notre pays.
Nos décisions doivent venir de nous-mêmes, et non des autres et d’ailleurs à notre place…
Ainsi, de faux démocrates et pseudo-démocrates d’hier et d’aujourd’hui avides de pouvoir par orgueil et non par patriotisme, sont devenus des opposants farouches ; depuis qu’ils n’ont pas obtenu le retournement de leurs vestes tant sollicité auprès du Président de la République, ce patriote au grand cœur, fraîchement plébiscité par son peuple ; alors ils sont devenus nos pires ennemis, en créant une opposition moribonde, sur fond d’aigreur, tellement pétrie de mauvaise foi ; qu’elle ne voit que du mauvais partout, incapable d’analyses objectives, en reconnaissant nos acquis, annonçant déjà un réel changement, et encourager pour ce qui reste à faire ou à parfaire.
Ce n’est pas sérieux, et relève de l’enfantillage (pour ses propos malveillants à travers des interventions ridicules, aussi indigestes, que de mauvais goût. D’ailleurs un adage de chez nous dit : « n’sôn cagni, ni togo tignè baga sôn gné » autrement dit :’’ mon caractère vaut mieux, par rapport, au caractère de celui qui me dénigre ‘’.
Pourtant cette opposition doit être reconnaissante envers le Président Ibrahim Boubacar Keïta, qui lui a donné, ce que personne ne lui avait donné avant, j’allais dire de l’importance. Elle devait avoir une bonne conduite envers lui !
Qui donc de cette opposition, ont soulevé et enflammé la polémique, au sujet de l’achat de cet avion présidentiel, au point d’en faire leur bréviaire, pour intoxiquer l’opinion nationale et internationale, et inciter la Banque mondiale et le FMI à descendre dare dare à Bamako, pour, dit-on : « Fermer leurs robinets ».
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