CAP : Bâtir un Mali émergent

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Le Comité exécutif du Parti Convergence d’Actions pour le Peuple (CAP) a tenu, samedi dernier au Palais de la Culture, sa première conférence de presse consacrée au lancement des activités du parti. L’objectif de cette conférence de presse était d’informer l’opinion nationale et internationale des objectifs du parti, de sa vision et de son agenda pour les échéances électorales de 2O13. C’était sous la direction du président de la CAP, Mr Jean Marie Sangaré qui avait à ses côtés, Racine Seydou Thiam, Khadara Thiam, respectivement 1er et 2e vice-président, Oauli Traoré, secrétaire général du parti et Louis Thack Sissoko, président du Mouvement des Jeunes. Créée le 15 mars 2O13, la CAP est dirigée par un directoire de 80 membres dont 15 femmes.

A l’entame de son discours,  le président de la CAP a rappelé que ce jeune parti est le fruit de la communion de trois associations ayant la conviction trempée de bâtir un Mali digne et fier. Il s’agit de SIGIDA KANU, RAC et CADRA. Selon Jean Marie Sangaré, la Cap mènera toujours le combat qui aura pour finalité d’amener tous les Maliens à s’abstenir de l’auto flagellation, de l’indignation en secret et d’ouvrir pleinement l’espace de citoyenneté qui est en eux.

Pour lui, il ne s’agit pas pour la Cap de se présenter aux Maliens avec un bâton magique, mais, de tenir le langage vrai et de faire porter ce langage par des femmes et des hommes courageux, compétents, intègres, crédibles, prêts au sacerdoce pour le Mali. Il a précisé que la marche actuelle de notre pays ne laisse aux Maliens que deux choix : la facilité et la sueur, voire, les larmes au labeur. Jean Marie Sangaré a aussi déclaré que « la CAP rejette sans réserve ni exception la facilité et s’engage à bâtir un Mali émergent sur les critères du mérite, du travail, de la compétence, de la bonne gouvernance, de la performance, de la justice sociale et de l’excellence ». C’est pourquoi, il a indiqué ceci : « A tort ou à raison, nous ne cessons de réclamer le départ de la vieille classe politique avec comme seul argument : le tour des jeunes est arrivé. »

Le président de la CAP a ensuite fait comprendre que le seul critère du changement fondé sur la jeunesse, est une démarche qui n’aboutira qu’au changement des femmes et des hommes et non à l’institution des pratiques saines de gestion de l’Etat. Il a poursuivi en disant que « la CAP s’y atèle pour que la démocratie soit le seul vainqueur des prochaines échéances électorales ». C’est pourquoi, fera t-il remarquer que « l’objectif de son parti est de participer à la reconstruction d’un futur meilleur pour notre pays, à travers une vision politique qui s’inscrit dans une ouverture vers la liberté d’initiatives encadrées par un Etat fort et dont le point central est celui du travail bien fait ».

Répondant aux questions des journalistes, le président de la CAP a martelé ceci : « le parti a été créé dans un contexte de rupture ». A cet effet, il a fait remarquer que « la CAP participera à toutes les échéances électorales et ira à la conquête du pouvoir ». Par rapport à la question de Kidal, le conférencier a demandé aux uns et aux autres de ne pas se laisser tomber dans les pièges et de faire confiance au gouvernement.

Jean GOÏTA

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