C’est en principe au mois de décembre prochain que le Parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES), tiendra son premier congrès ordinaire, qui sera couplé selon nos sources, par l’investiture du candidat du parti. Entre probablement, le président du parti présidentiel, Hamed Diane Séméga, le vice président, Jeamille Bittar, non moins président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali et du Conseil économique social et culturel, le deuxième vice président N’Diaye Bah, ainsi que le président d’honneur Ahmed Sow, qui de ces probable sera le porte flambeau du parti aux élections présidentielles de 2012 ?
« Le PDES est un parti sérieux, il aura son candidat » a laissé entendre le président du PDES par le biais d’une conférence de presse organisée à la faveur du premier anniversaire du parti. Qui défendra donc les couleurs du parti aux présidentielles de 2012 ?
En tout cas, à en croire un membre influent du Comité directeur national du PDES, c’est le vice président du parti qui n’est d’autre que Jeamille Bittar, qui serait le candidat favori pour défendre les couleurs du parti, à moins ce que le premier responsable, Hamed Diane Séméga, de ce groupement démissionne du gouvernement au moment opportun. Ainsi, selon la vision de certains partisans du parti « Depuis la création du PDES à nos jours, le camarade Bittar à toujours répondu présent au besoin. Et cela malgré ces multiples charges ». Si notre interlocuteur a voulu requit l’anonymat, la jeunesse du PDES à travers son leader charismatique, en l’occurrence Amadou Koita a de son côté affiché sa position favorable à la candidature du patron de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. Idem aussi pour un grand nombre des femmes du PDES.
En effet, parmi les probables prétendants à la candidature du parti, figurent entre parenthèse, le président du parti, M. Séméga, l’actuel ministre de l’équipement et des transports, le premier vice président, Jéamille Bittar, l’actuel patron du CESC, le président d’honneur Hamed Sow, ex ministre des mines, de l’énergie et de l’eau et N’Diaye Bah, le 2è vice président du PDES, ancien ministre de l’artisanat et du tourisme, les deux premiers cadres cités obtiennent plus de chance qu’aux deux derniers. Et M. Bittar peut avoir le drapeau du parti 2012 dans la condition où M. Séméga désiste en restant au gouvernement jusqu’au 8 juin 2012. Pour l’instant, rien ne l’empêche de le faire. Contrairement à M. Bitar, ces deux dernières citées sont tous handicapés par le manque cuisant de fief (bastion). Qui sera sans tout l’un des critères saillant de la commission d’investiture du candidat du parti. Certaines mauvaises langues rapportent également que le maître d’ouvrage du PDES (projet), Hamed Sow malgré son blanchiment présomptif dans l’affaire de détournement (Union européenne), ne jouit pas d’une odeur de sainteté auprès des partenaires techniques et financiers. Toute chose qui explique sa mise en touche par l’actuel locataire de Koulouba. Quant au second, rejeton du CIND FYT, N’Diaye Bah, il est surtout handicapé par son manque de charisme.
Ainsi, la porte est grande ouverte à l’enfant de San, Jeamille Bittar, l’homme à plusieurs casquettes, président du Conseil économique social et culturel (CESC), de l’Union des chambres consulaire du Mali (UCCM), et de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) pour être le porte étendard du parti présidentiel au cas ou le président du parti, Ahmed Diane Séméga, ne démission pas du gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, jusqu’au 8 juin prochain.
Wait and see!!!
Bintou Danioko
