Engagés dans une farouche bataille d’investiture depuis le lancement de l’appel à candidature, les prétendants à l’étendard de la Ruche commencent à voir le bout du tunnel aux niveaux des étapes préliminaires. Il s’agit notamment de Kalfa Sanogo à Sikasso et de Dramane Dembelé à Ségou, tandis que Moustapha Dicko ne semble intéressé que par des gages au niveau régional.
Après l’écrasante victoire de la tendance opposée au soutien des Abeilles au président de la République sortant, candidat à sa propre succession, c’est la règle de la majorité qui s’est finalement au Comité Exécutif. En application des textes en vigueur depuis leur dernier congrès, les Ruchers ont franchi le processus des primaires avec un retard criard sur les échéances statutaires qui n’affecte pas outre mesure les ambitions.
Les équivoques sur la candidature interne levée, les prétendants ont aussitôt investi le terrain pour se conformer aux exigences sine qua non de validation de leur candidature au niveau de la Comité Exécutif. Il s’agit notamment des investitures par les structures de base et des parrainages au niveau régionale, une bataille loin d’être gagnée d’avance pour les candidats déclarés. Au nombre desquels figure le Maire de la Commune urbaine de Sikasso, un prétendant dont les intentions pointaient à l’horizon depuis bientôt une année. De bonne source, en effet, l’ancien PDG de la Cmdt, Kalfa Sanogo, n’a éprouvé aucune difficulté à se faire investir de la confiance de la section où il milite. Il va sans dire qu’il l’a été de même au plus bas niveau, c’est à dire aux paliers du comité et de la sous-section. Idem pour Dramane Dembélé, l’ancien candidat à la présidentielle, qui semble avoir pris toutes les précautions en déblayant le terrain de son investiture par un bouleversement spectaculaire à la direction locale de son parti à Ségou. Résultat : la tendance majoritaire acquise à sa cause, validée par des superviseurs du CE le 25 février dernier, l’a officiellement investi de la mission de se porter candidat à la candidature du PASJ pour la prochaine présidentielle au nom de la section de Ségou. Pour un prétendant annoncé comme disqualifié à ce stade, la caution des structures de proximité fait figure de gage très important, mais la partie est bien loin d’être pliée de même que pour son concurrent de Sikasso. Chacun des deux prétendants amorce désormais le tournant le plus déterminant que constitue le stade des parrainages par la majorité des sections de sa région (soit 4 sections au moins dans chacune des régions) ainsi que par une section sur 2/3 des régions administratives du Mali. C’est probablement pour cette raison qu’un autre prétendant pressenti, Moustapha Dicko en l’occurrence, a choisi de jauger ses capacités à faire valider sa candidature en commençant par l’étape la plus difficile où il semble avoir buté contre des obstacles. Des obstacles similaires attendent peut-être ceux qui ont choisi l’étape la moins infranchissable.
Amidou Keïta
Si le Mali doit survivre encore , Kalfa SANOGO sera investi candidat de l’ADEMA-PASJ a l’election presidentielle de 2018. Une fois investi, il sera elu President de la Republique du Mali. Ainsi le 04 Septembre 2018, son ami ingrat IBK lui passera le pouvoir .
Au moins le sections de Segou et de Sikasso sont serieuses.
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