Au cours d’une réunion tenue le vendredi après midi au siège de la section Adema PASJ de la Commune II du district de Bamako pour plancher sur la candidature de leur président Sékou Diakité, le parti de l’abeille a tenu à apporter sa caution à cette volonté manifestée.
Plus que jamais, la bataille pour le porte étendard des abeilles est lancée. De son côté, chacun fourbie ses armes ! Selon toute vraisemblance, 3 prétendants se sortent au sein de la ruche. Il s’agit du premier responsable Dioncounda Traoré, d’Iba N’ Diaye et de Sékou Diakité. Pour soutenir leur candidat, les états major des sections se mobilisent déjà. Du côté de la commune II, la candidature de l’ex ministre du Développement Social se précise. Pour lui accorder leur violon, les membres de la section II étaient en conclave le vendredi. Pendant cette rencontre, l’ensemble des composantes représentées au plus haut niveau ont décidé de lui accorder leur violon.
L’ECHEC DE LA TENTATIVE DES PARTISANS DE DIONCOUDA
Pour les partisans de Dioncounda Traoré, l’occasion était tout trouvée pour tenter de semer la division au sein de la Commune II pour disqualifier ou discréditer la candidature de Sékou Diakité. Contre toute attente, les agitateurs à la solde du clan du 1er responsable n’ont pu que constater les dégâts. Au lieu de désavouer la candidature de leur secrétaire général, les jeunes, les femmes et les autres ont même estimé que cette candidature était même venue un peu tard. Dans ses errements depuis quelques mois, le président de l’Adema PASJ, par ce plébiscite de l’un de ces concurrents en commune II, n’est plus sûr de passer l’étape fatidique de la convention qu’il s’était taillée sur mesure.
UNE COHESION MISE A MAL DANS LA RUCHE
A l’allure où vont les choses, il serait hasardeux de parier sur l’unité des abeilles après cette convention qui a contribué à créer trop d’animosités entre les responsables de l’Adema PASJ. En dehors de cette guerre fratricide, les partisans de Modibo Sidibé attendent dans les starting-blocks toujours prêts à jouer le trouble fête au sein de la ruche.
A la lumière de toute cette agitation, le syndrome de 2002 est plus que jamais palpable.
A Suivre !
Lemzo Diallo
