Candidature de Me Demba Traoré : Préserver l’œuvre de Soumaïla Cissé

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Conformément à l’appel à candidature lancé par la direction de l’Union pour la république et la démocratie (URD), Me Demba Traoré, le responsable chargé de la communication du parti exprime ses intentions pour défendre les couleurs de la formation politique après Soumaïla Cissé. Cette candidature est qualifiée par les fidèles du père fondateur du parti de choix de la cohérence pour poursuivre l’œuvre du défunt.

En meeting à Kayes, Me Demba Traoré, le responsable chargé de la communication de l’Union pour la République et la démocratie, a officiellement annoncé sa candidature au sein de sa formation politique. Il promet de poursuivre l’œuvre de Soumaïla Cissé, tout en appelant à l’union et la cohésion au sein du parti qui souffre de bataille de positionnement et de leadership. Cet engagement répond à l’appel à candidature lancé par la direction du parti en vue d’éviter une profonde division au sein de l’URD avec les multitudes intentions de candidature dans la perspective de la prochaine présidentielle. L’objectif est de départager les candidats suivants des critères bien déterminés lors d’une conférence nationale prévue le 23 octobre prochain.

Pour l’occasion, Me Demba Traoré a effectué un déplacement dans la région de Kayes, accompagné des membres du parti, où il a fait sa déclaration de candidature. Prenant la parole, il a évoqué la situation socio-politique du Mali, la vie du parti, son parcours politique. De même, il a expliqué les raisons de sa décision de conquérir le pouvoir et le gérer au nom de l’URD.

« Après plus de trois décennies d’engagement politique continu tant au niveau local qu’au plan national et international, ma candidature peut paraître naturelle pour certains, mais elle survient sans doute à un moment que ni vous ni moi n’avions prévu », a expliqué le candidat, faisant allusion à feu Soumaïla Cissé, décédé en décembre 2020.

Ce dernier était le « métronome » et le candidat naturel du parti. Sa mort soudaine a ainsi bouleversé l’ordre au sein de l’URD, puisqu’aucune relève n’était visiblement assurée. Conséquence: la cohésion et l’union au sein du parti tant vantées sont menacées, malgré sa force politique.

« Ces acquis ne doivent aucunement occulter les signaux faibles de tension, voire de dérives comportementales perceptibles ces temps-ci. Ils sont susceptibles de fragiliser le socle de notre cohésion interne. Notre savoir-faire, moteur de notre efficacité, a toujours bénéficié de nos postures individuelles et de notre vivre ensemble. Ces acquis sont précieux », a-t-il analysé.

Pour Me Demba Traoré, il est de leur devoir d’en prendre soin et de ne faire aucune place à l’esprit de division au sein de leur famille politique. Avant de conseiller : « Éloignons-nous des préjugés et cessons les invectives. Nous devons rester unis, quoi qu’il advienne. La quête de cette unité est au cœur de ma démarche. Je ne perds pas de vue le fait que notre comportement a valeur d’exemple».

Plus que jamais, l’union est un enjeu crucial pour le Mali, a-t-il interpellé. Et l’URD se doit de réussir la sienne pour être l’artisan de celle de tout le peuple malien en quête d’une démocratie apaisée, a ajouté le candidat Me Demba Traoré.

Pour la prochaine élection, il a estimé que le solide ancrage de son parti sur toute l’étendue du territoire national est un atout pour la conquête du pouvoir, avec leurs alliés.

« Notre appréciation juste de l’état du pays et des dynamiques à l’œuvre dans la sous-région et au plan international, en est l’indispensable complément », a-t-il ajouté.

Pour l’URD et pour le Mali, il dit sentir le moment venu pour lui d’engager et de gagner la bataille politique suprême, celle de l’élection présidentielle.

Cette bataille est à la portée de l’URD, ajoute Me Demba Traoré. Cet espoir repose, explique-t-il, sur la conjonction de facteurs favorables que sont leurs ressources internes, les alliés politiques, une large base de militants, une reconnaissance internationale. Ces atouts leur permettent d’envisager l’avenir avec optimisme et de se donner les moyens de réaliser leur projet politique, pour le salut du peuple malien.

« Je peux réaliser ce large rassemblement sans lequel toute victoire serait illusoire. Ma candidature, forte d’une légitimité d’appartenance sans ambiguïté, ne souffrira point de défaut de cohérence. Elle participera à la clarté de notre discours politique », a-t-il déclaré, tout faisant sa profession de foi : « Je m’engage devant Dieu, devant vous, devant les militants et devant nos alliés futurs, à incarner la vision d’un grand parti, le vôtre, le mien, l’URD, et à définir de façon participative, notre programme politique en réponse au diagnostic posé sur l’état du Mali ».

Selon des sources proches du parti, au plus tard le 24 septembre, les sections doivent envoyer les noms de leurs candidats qui seront départagés lors de la conférence nationale d’investiture du parti, prévue en octobre prochain.

Zan Diarra

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