Ça y est ! On s y attendait depuis sa création et même, nous l’avions annoncé dans ces mêmes colonnes, il y a deux ans. La courte durée de vie du PDES était prévisible. Le parti des amis du Président de
La guerre de leadership entre le président et le vice président a fini par payer. Les événements qui ont fait surface au sein du parti ces derniers temps, n’ont finalement pas eu de solution. Ni les présidents d’honneurs, ni le couple présidentiel n’a pu mettre les points sur les i. Alors que les accolades, poignées de mains et sourires à la manifestation du premier anniversaire du 17 juillet de l’an 2011, avait laissé penser bon nombres d’observateurs que la crise n’était que manœuvre des mauvaises langues. Les tensions du premier Conseil National ont mis à nu la poudre aux yeux du premier anniversaire.
Jeamille Bittar, Ahmed Diane Sémega et Ahmed Sow n’ont aucunement, pu s’entendre. Le coup était assez fort. Et le plus malin a su s’effrayer le plus de chemin. Parlons de l’enfant de San qui a pu créer autour de lui une dynamique aussi puissante et implanté. Aujourd’hui, le temps lui donne raison sur ses camarades politiciens du PDES.
Enfin nous en sommes ! Le 29 janvier Jeamille Bittar embarque du navire commun encouragé par tout un peuple (jeunes et femmes) et a été désigné candidat à la magistrature suprême. Maintenant, les choses sont claires et nettes, l’enfant de San est bien candidat pour al succession d’ATT le 08 juin prochain. « Il est clair qu’il mouille le maillot pour lui-même et non pour qui que ce soit », martèle un proche. Ce n’est plus un bourdonnement. Jeamille Bittar est désormais candidat à la course présidentielle.
Cet acte, nul n’ignore est l’enterrement à jamais du PDES et de ses ambitions car, l’homme Bittar et ses camarades pesaient lourds dans le navire PDES. Un souci de moins pour le locataire de Koulouba, car Bittar a eu le courage de se décider et sa détermination ne fait l’ombre d’aucun doute.
Bravo donc à l’enfant du Santoro qui a pu dévoiler ses ambitions, comme, il aimait lui-même dire en substance : « l’histoire est comme un cheval qui galope sans arrêt. Il faut le monter à temps. Sinon vous l’aurez raté à jamais ».
Benjamin SANGALA