La stratégie des premiers responsables de l’ADEMA-PASJ est bien connue. Il s’agit pour eux de jouer contre la montre, pour dépasser le délai fixé par la 15 eme Conférence Nationale en Mars 2017. Cette conférence dans une de ses résolutions a exigé à ce que le choix du candidat se fasse une année avant la date des élections. Les membres du C.E, tous sont entrain de regarder la couleur des yeux d’IBK plutôt que de défendre une candidature interne au sein du parti.
Chacun de ces responsables ont leur CV en poche. Ceux qui sont déjà dans le gouvernement n’ont pas le courage de franchir le Rubicon de la candidature interne. En Février 2017, nous nous sommes doutés du comportement des ministres ADEMA, du fait que nous avons senti de leur part des actes d’allégeance envers IBK afin que le parti ne présente pas de candidat en 2018.
Egalement en Juillet 2016, lorsqu’il y a eu un remaniement gouvernemental, ces mêmes cadres ont pris une posture floue quant à une candidature interne du parti. Même lorsque la retraite du Comité Exécutif du parti de fin Juillet 2017 a décidé encore de la candidature interne et qu’à la suite de cette décision, le président IBK a dit que cela ne l’effraie pas, parce que l’ADEMA avait son candidat en 2013. Pour IBK, cela ne lui a pas empêché d’être président de la République. Ce qu’il oublie, c’est qu’on ne se lave pas deux fois dans le même fleuve, car en 2013, le capitaine SANOGO était là pour appuyer, organiser et frauder en sa faveur. Ce dernier est en prison depuis plus de trois ans. Les associations musulmanes auxquelles IBK attribue son élection sont plus que déçues par ses promesses non tenues.
Sa gouvernance à maintes fois reçue du plomb dans les ailes. Le peuple est déçu par sa mauvaise gouvernance et doute désormais de l’avenir du Mali. Si dans ces circonstances, un homme populaire, déterminé, et hautement politique comme Kalifa SANOGO décide avec quelques sections de lancer sa campagne de candidature à la candidature de l’ADEMA, cela devient une impérieuse nécessite face à l’histoire, car toutes les militantes et les militants n’ont pas vendu leurs âmes au diable pour des questions d’intérêt personnel. Kalifa SANOGO reste toujours le premier des abeilles à se mettre sur la ligne de départ, avec le soutien de quatre sections au départ. Selon des informations qui nous sont parvenus, plusieurs autres sections sont prêtes à emboiter le pas à ces quatre premières sections. Pour le moment nous allons taire leurs noms. Cette candidature aura l’avantage de se faire connaitre sur le terrain, d’organiser les militantes et les militants, de les motiver pour la reconquête du pouvoir en 2018. Si le destin des premiers responsables du Comité Exécutif de l’ADEMA-PASJ est forclos, celui de Kalifa SANOGO ne l’est pas.
Bon vent donc à Kalifa SANOGO, le soutien des militantes et militants ne fera pas défaut de Kidal à Kayes.
Ivette Guindo
Vous serez en retard dans la diffusion de l’information, Kalifa lance sa campagne dès demain samedi 16 septembre. Donc ses soutiens seront connus à l’occasion. vous allez seulement faire un compte rendu, et non donner une information. Prenez désormais courage allez au bout de l’info. vous êtes journaliste.
Le hic dans cette affaire de candidature à la future présidentielle de Kalfa SANOGO, contre le gré de l’ADEMA – son parti dont il fut un des techniciens dans l’ombre sous AOK – c’est qu’il était invisible sur la scène politique malienne depuis 30 ans qu’il était fonctionnaire des Nations Unies au PNUD Mali.
Ce n’est qu’après son élection réussie à la Mairie de Sikasso, en fin 2016, qu’on découvre les vertus politiques de l’homme qui fut un DG-CMDT éphémère, vite éjecté par IBK.
La première chose à faire, en urgence, pour que Kalfa SANOGO soit présidentiable, c’est d’avoir le quitus de son Parti ADEMA et de ratisser large, y compris dans le bled malien: Taoudéni, Kidal, Ménaka, Gao et Tombouctou, ce qui ne serait pas la mer à boire pour ce charismatique et gentil gaillard, plus technocrate que politique, sénoufo autochtone sédentaire de la capitale du Kénédougou!
Sincèrement
Une chance pour le Mali. Kalfa sera un bon candidat a la succession du president IBK. Avec son caractere et sa carure d’homme d’etat, respecteux de nos valeurs societales et l’incarnation de l’integrite morale, le Mali ne peut esperer mieux pour sa refondation.
L’Adema ne peut en aucun cas se désolidariser de la gestion de du Président IBK. En d’autres termes, elle est comptable du bilan de IBK. Alors de qui se moque-t-on? A l’heure H, nous ferons le bilan, de qui a fait quoi? Hey toi la petite Kaddo, on te fermera le caquet.
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