Ils sont tous proches du Chef de l‘Etat et ont des profils pointus dans les domaines d’activité qui sont les leurs. L’un est président du Conseil économique social et culturel, président de
Si le premier Bittar paraît subtil et timoré dans ses ambitions, le second l’est moins. La guerre, froide pour le moment, s’annonce rude. 2012 c’est encore bien loin. Mais pour les hommes politiques qui rêvent de Koulouba, c’est déjà l’heure des premières escarmouches. Comme c’est la première étape d’un combat qui s’annonce rude et long, personne ne s’adonne encore aux provocations verbales ni aux «délits de gueule» encore moins aux manœuvres politiciennes. Tout se joue sur les images et les sorties médiatiques. Chacun y va de ses atouts et de sa promptitude pour se rapprocher du président ATT et de la population, l’essentiel étant de s’afficher publiquement comme le plus proche, le plus écouté et le plus apprécié du Chef de l’Etat ou de la population. Dans ce registre, c’est Bittar qui joue à la vedette. Il ne manque aucune occasion de s’exposer ainsi comme l’homme de première main du président ATT. Lors de l’ouverture de la foire d’exposition de Bamako (Febak), il était toujours à l’honneur, surtout que sa casquette de double président lui conforte cette position et a plus de conciliabules avec le Chef de l’Etat que quiconque. Ahmed Sow, conseiller du président ATT s’est montré plus discret. C’est à de rares occasions qu’on l’a vu en compagnie du président de la république. Si personne n’est surpris de ce rapprochement au regard du poste qu’il occupe, il n’en demeure pas moins que les constants et fréquents contacts entre les deux hommes posent un autre problème. Ils semblent confirmer les rumeurs d’une complicité suspecte entre le président et son conseiller pour couper l’herbe sous les pieds de Bittar à cause de son arrogance. Mais là n’est pas le problème. Les sorties médiatiques ces temps-ci de Sow ne sont pas un fait du hasard. Il semble bien être le fruit d’un plan concocté depuis des mois pour affaiblir Bittar.
Abattre Bittar après l’avoir exposé
De plus en plus présent sur la scène médiatique, sa côte de popularité a augmenté au sein d’une frange des militants du Pdes au profit de celle du conseiller Sow, mais les barons que sont Séméga et Mahara sont bien en train de peaufiner leur coup pour surprendre plus d’un. Ainsi selon nos sources, pour freiner l’élan de Bittar, l’on aura fait appel à
Paul N’guessan