Candidat a la candidature de l’Adema –Pasj : Le parti pourra-t-il s’en sortir indemne ?

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L’alliance pour la démocratie au Mali – parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma – Pasj) entend rester dans son registre de choix démocratique du candidat. Malgré la situation dans laquelle vit le pays. Son candidat précédemment élu, par la force des choses, occupe désormais le fauteuil de Président de la République par intérim. Etant dans une situation presque «chaotique», le parti ne devait-il pas revoir sa copie afin de pouvoir sauver l’essentiel ?
ceademaProgrammée pour juillet prochain, la présidentielle défraie déjà la chronique au sein des états majors politiques. S’il s’avère qu’Oumar Mariko (Sadi), Soumana Sacko (Cnas Faso Hèrè), Cheick Modibo Diarra (Rpdm), Me Mountaga Tall (Cnid FYT), IBK (Rpm), Soumi (Urd), Moussa Mara (Yéléma), Poulo (Codem), Modibo Sidibé (Fare) sont tous presque assurés d’être le candidat de leur parti respectif ; à l’Adéma, la brèche est ouverte pour le choix du candidat du parti en remplacement du rassembleur, Pr. Dioncounda Traoré.
L’annonce persistante de la candidature au sein du parti devrait se matérialiser, en principe, ce début de semaine. Il s’agira de demander aux postulants de déposer leur candidature afin que soit choisi l’heureux élu pour porter les couleurs du parti à la présidentielle de juillet prochain. Ainsi, ils sont déjà plus de dix postulants annoncés dont des vieux, des moins vieux et des jeunes loups aux dents longues.
Cependant, le choix, comme ce fut le cas dans plusieurs partis de la place, s’est effectué démocratiquement mais avec moins de bruit, de soupçon et d’amalgame. Tout simplement, il existe des leaderships au sein desdits partis. Regroupant différents courants idéologiques, le parti de l’abeille solitaire est toujours sujet à des dissensions pour le choix du candidat. A l’exception de celui du super intelligent Alpha Oumar Konaré en 1992 et en 1997. Depuis, il y a toujours eu des tiraillements car le candidat est désormais jeté dans la pâture par ceux-là qu’il estime être ses soutiens indéfectibles.
Alors, dans une situation particulière où l’Adéma est créditée d’une image ternie, c’était préférable de faire le choix de façon galante. Surtout en choisissant la carte de la jeunesse et cela pas n’importe comment. D’autant plus que certains ont une image sombre à cause de leur gestion chaotique des affaires publiques.
Aujourd’hui, le monde politique attend de pied ferme l’issue de la candidature de l’Adéma. Le parti ayant été jusque-là le baromètre de l’élection présidentielle au Mali. Un bon choix serait synonyme d’une élection difficile et tendue. Un mauvais choix présagerait une victoire probable d’un des potentiels candidats dès le 1er tour. Car, en l’état actuel de la situation, tout peut se basculer en un seul tour et personne ne criera au scandale.
B. DABO

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