Du social à la politique, l’homme aura marqué son parcours de pierres blanches. Le sens du consensus, il en a à en revendre et l’a démontré l’année dernière quand il s’était agi de trouver un compromis autour de Dioncounda Traoré. Ibrahima Ndiaye dit Iba semble être l’abeille qui a le plus apporté des provisions à la production du bon miel dans la Ruche.
Il y a des hommes qui sont parfois indispensables pour la bonne marche d’un parti politique, tant ils ont le sens de l’écoute, du consensus et de la responsabilité. Ce sont là des valeurs qu’Ibrahima Ndiaye, aujourd’hui président de l’Adéma par intérim incarne.
Des valeurs qu’il a sans doute héritées politiquement des pères fondateurs du PASJ que sont les Abdrahamane Baba Touré, Alpha Oumar Konaré, etc., mais aussi de ses parents qui l’ont mis dans ce monde.
Ibrahima Ndiaye dit Iba, ex-ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, naquit à Kayes de feu Boubacar Ndiaye ex-négociant auprès des compagnies de commerce Vezia et Morel & Prom et de Fatou Ndiaye. Il est descendant de Jam Ndiaye, fils de Guirandou Ndiaye.
L’immense culture du père fut un véritable tremplin pour les enfants. Cela a beaucoup bénéficié au jeune Iba qui, dès l’âge de 5 ans, fréquenta l’école d’abord à Ambidédi, ensuite à Kayes puis à Bamako et plus tard en Tunisie et en France.
Avant son inscription au cours préparatoire, le père Boubacar lui inculqua les rudiments de la lecture en lui apprenant à lire le “Syllabaire”. Cela lui procura un avantage certain, une fois sur les bancs de l’école.
Il obtint le prix d’excellence dans presque toutes les classes de l’école primaire et fut toujours parmi les meilleurs jusqu’au DEF qu’il réussit en 1966 pour venir à l’Ecole normale secondaire de Badalabougou, d’où il sortit 2e de sa promotion. L’homme ne tardera pas à exprimer le penchant social qu’il porte dans ses vaines.
Les différentes fonctions exercées par Iba, l’ont amené à connaître le pays profond sous toutes ses coutures. Vous avez dit que le candidat de l’Adéma doit être celui qui a une connaissance avérée du Mali, alors suivez notre regard… S’il est vrai que c’est à l’œuvre que l’on reconnaît l’artisan, sans risque de se tromper, on peut dire qu’Iba est un intrépide travailleur.
C’est par Kéniéba qu’il entamera sa fonction sacerdotale comme professeur de maths-physique, puis à Kayes N’di, ensuite à Kayes Khasso pour venir enfin appuyer M Ismaël Konaté dans son projet de création de l’Institut des jeunes aveugles du Mali. Il fut avec Mme Konaté les tout-premiers enseignants de l’Institut jadis logé dans la cour de l’actuelle mairie du district.
Comme s’il savait qu’un jour son parti l’Adéma allait exiger de son candidat d’avoir un niveau de formation requis Iba s’envolera pour Tunis en 1974 pour une formation de 2 ans en écriture Braille.
A son retour à Bamako, il continuera l’enseignement du Braille en plus de l’appui qu’il apportera à M Konaté dans beaucoup d’autres secteurs tels que le Centre d’apprentissage des aveugles du Mali, l’unité de production de craie et serpillières, la création de l’école des aveugles de Gao, la formation en braille des nouveaux enseignants…
En 1982, il obtint une bourse pour la France. Il étudiera successivement à Bordeaux et à Paris-X Nanterre. Dès son retour, il s’implique dans le social à travers la direction nationale des affaires sociales. A ce titre, il fut membre fondateur de l’Association malienne pour la promotion sociale des aveugles (AMPSA) devenue plus tard l’Union malienne des aveugles (Umav).
Il deviendra par la suite, expert-consultant du BIT en réadaptation professionnelle et mènera des études dans beaucoup de pays africains dont la République centrafricaine, le Burundi, la Guinée, le Tchad…
Cet homme affable et plein d’humilité est un travailleur hors norme. Sa compétence, sa rigueur et son acharnement au travail font de lui un véritable manager des temps modernes. Il laisse ses traces partout où il passe.
Sa carrière constitue un exemple de réussite professionnelle comme l’atteste le parcours ci-après :
Octobre 1972-juin 1974 : maître du second cycle chargé des cours de mathématiques à Kayes N’di, Kéniéba et Kayes Khasso.
Octobre 1974-décembre 1978 : maître de second cycle chargé des cours de mathématiques à l’Institut des jeunes aveugles du Mali
Décembre 1978-fécembre 1983 : secrétaire général adjoint et chef de la division de la réadaptation
Décembre 1983 : élu vice-président Umav
Décembre 1984-décembre 1989 : secrétaire général adjoint et conseiller spécial Umav
A partir de 1989 : expert-consultant du BIT en réadaptation des personnes handicapées
Avril 1989-janvier 1991 : vice-président et conseiller spécial Umav. 1991-1993 : chef de la Cellule d’appui aux projets de la Fédération malienne pour la promotion des personnes handicapées. 1993-1995 : directeur national de l’action coopérative et du développement à la base.
1995-1998 : mise en disponibilité (secrétaire général de l’Adéma). 1998-2003 : mise en détachement (maire du district de Bamako).
Novembre 2004 à octobre 2007 : directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Octobre 2007-mars 2011 : ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Voilà déjà un CV qui fait aussi de l’homme celui qui connait le mieux l’administration malienne. Mais n’a pas connu que ça. De la politique il en a forgé une personnalité. Et pour cause :
Vint 1990, l’année de l’ouverture du débat démocratique:
Un jour de mars de cette année, Iba et d’autres patriotes se sont illustrés lors d’un débat animé par Djibril Diallo, secrétaire politique de l’UDPM de l’époque, dans la salle des spectacles du stade Omnisports de Bamako. Ce jour-là, nonobstant tous les risques qu’ils encourraient, prirent la parole pour prôner l’ouverture politique, l’instauration du multipartisme et fustigèrent les tares et avatars du monopartisme et du monolithisme.
Ce fut le lancement de la fameuse “Lettre ouverte” qui, comme un glaive, sonna le tocsin de la fin inéluctable de l’autocratie.
Enfin le 26 mars 1991 !
Le peuple malien est enfin libre, libre pour décider de son avenir, libre de son choix politique, libre du choix des femmes et des hommes qui doivent conduire sa destinée.
Les associations comme l’Adéma dont Iba est membre, se muent en partis politiques après la déconfiture de la dictature. Iba fut secrétaire adjoint à la solidarité dans le 1er bureau puis successivement secrétaire général, 2e vice-président et 1er vice-président, poste qu’il occupe aujourd’hui.
Par probité morale et honnêteté intellectuelle, il n’a pas hésité un instant après sa nomination au poste de secrétaire général de l’Adéma/PASJ sur demande du président Alpha Oumar Konaré, de démissionner de son poste de directeur national de la coopération pour se consacrer à l’expansion et à l’enracinement du parti.
Un parcours très riche
1990 : président du Comité de l’Association Adéma de Faladié. 1991 : président de la coordination de l’association Adéma de la Commune VI. 1991-1994 : secrétaire adjoint à la solidarité de l’Adéma/PASJ lors du congrès constitutif du 25 mai 1991. 1994-1999 : secrétaire général de l’Adema/Parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ). 1998-2003 : maire du district de Bamako. Octobre 1999 : Elu 2e vice-président du parti. 2008 : Elu 1er vice-président du parti. 2000-2004 : président de l’Association des municipalités du Mali (AMM) (activités associatives).
Des qualités et un parcours qui pourraient beaucoup profiter à l’Adéma et au Mali.
Abdoulaye Diakité
Bonne narration avec très peu de commentaires. Homme de caste ou n’importe quoi, peu importe! Nous avons besoin aujourd’hui de quelqu’un qui connait suffisamment les réalités maliennes et nulle ne peut dire que Iba N’Diaye n’est pas parmi les cadres de l’Adema les plus sociables, humbles, modestes et solidaire mais de façon très discrète. Et puis dans le Mali d’aujourd’hui, beaucoup de personnes ne portent pas leurs vrais noms de famille. Ce qui fait qu’il ne faut tenir compte que des capacités, des compétences et des qualités humaines et humanistes du future président de la république.
Un peul griot? Du jamais vu! Cela étant dit, je n’ai rien contre Iba dont je salue les actions depuis le putsch minable du 22 mars. En s’opposant résolument, avec discernement, opiniâtreté et fermeté à cette bande de fuyards de kati, il s’est révélé être un acteur politique responsable qui peut valablement prétendre à diriger ce pays. De tous les candidats aux primaires de l’ADEMA, il est le plus méritant et le aguerri.
Mali does’n t need an incompetent, and ineffective Iba N’Diaye anymore. Mali had learned a lot. All of these disastrous events had happen in his presence in Mali,but whatIba N’Diaye had done about it. Iba had cooperated to destroy Mali.Its incompetence as former leader, Iba does not have qualifications to make a great decision for the development and succes of Mali.Iba N’Diaye doesn’t care about the population. IbaN’Diaye doesn’t know the problems that face the Maliens populations.Iba N’Diaye is not citizen of Mali.
Anyway Iba N’Diaye is not for the future success of Mali; We have seen its leadership before and now Iba is disqualified for any decisions that will make Mali a better country.Iba had done a lots of corruptions with his others co-workers to destroy the country Mali.And now Iba is coming again with his greatest lie to convince Maliens and his journalists. Please Journalists du Mali, please do not make a mistake to carry Iba N’Diaye words to bring people in Iba Party ADEMA.
Tous ces rapces et requins doivent etre peches par les chalutiers chinois et les amenes loin loin du Maliba. 😆 . 😉 .
Diakité tu es la honte des peulh.
IBA t’as donné quoi?
penses tu que les malien sont tous des idiots?
Nous n’allons pas nous laisser diriger par un homme de caste- “Gawlo” de surcroit( le dernier de l’echelon des castes).
Son pere est le chef des “Gawlo” de Kayes, et cela est connu de tous les Kayesiens.
C est faut
Bonne narration avec très peu de commentaires. Homme de caste ou n’importe quoi, peu importe! Nous avons besoin aujourd’hui de quelqu’un qui connait suffisamment les réalités maliennes et nulle ne peut dire que Iba N’Diaye n’est pas parmi les cadres de l’Adema les plus sociables, humbles, modestes et solidaire mais de façon très discrète. Et puis dans le Mali d’aujourd’hui, beaucoup de personnes ne portent pas leur vrai nom de famille. Ce qui fait qu’il ne faut tenir compte que des capacités, des compétences et des qualités humaines et humanistes du future président de la république.
Tout ce parcours soit disant riche de ton “abeille pourvoyeuse…” et compagnie a servi à quoi finalement? le constat est là tout triste:
-Contribution à la mise en place d’une mafia d’État et ce depuis 1992;
-se servir au lieu de servir le Mali;
-détournements de fonds;
-injustice sociale sans précédent.
…..non exhaustive……
detourneur de femmes mariees et de gamines dans le besoin.
M. Diakité si vous voulez mon avis demandez à votre direction de vous offrir des stages de déontologie. N’importe quoi vous dites.
Cependant à lire ce journal, le redacteur a fait une bonne analyse , c’est toi qui ne veut rien comprendre ou rien savoir , étant donner que tu es proche d’IBA NDIAYE et de sucôît vous êtes tous des hommes de caste , peut etre que tu es un fiston du chef des Garankeh ou du griot de khasso, en principe tu devrais pas t’offusque car un hoe de caste est généralement prompt à tout.
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