Campagne présidentielle : La sécurité des candidats en question

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Inutile de revenir sur la faillite sécuritaire qui a plongé notre pays dans le chaos, mais il s’avère nécessaire de faire remarquer qu’en cette veille de la présidentielle, la sécurité des candidats  est une question à laquelle les autorités doivent répondre au plus vite.

 

 

Plus qu’un impératif, la sécurité des candidats à la présidentielle 2013 doit être le préalable pour une bonne organisation de la campagne électorale. Ce, au moment où le pays est à la croisée des chemins et cherche à se sécuriser tant bien au nord que dans la capitale. De ce fait, les autorités militaires ont un rôle éminent à jouer pour garantir la sécurité de tous les candidats déclarés.

 

 

 

Pendant cette campagne, l’enjeu majeur est de montrer au monde entier que notre pays peut au moins sécuriser ses institutions, car un candidat à la présidentielle rentre dans le domaine publique et doit être protégé par la loi. Ce qui veut dire qu’en plus de l’argent déboursé par l’Etat pour l’entretien de chaque candidat, il a l’obligation d’assurer sa sécurité, tout au long de cette période cruciale.

Le contexte de crise dans laquelle le scrutin est organisé est une leçon pour que chaque candidat puisse avoir cette protection afin de parer au pire.

 

Ce n’est pas seulement dans le septentrion que la question se pose seulement ; elle est valable aussi dans les autres localités du pays. Au Mali, l’expérience a démontré qu’aucune zone n’est plus sécurisée qu’une autre et les failles de la sécurité sont monnaie courante et imposent une vigilance accrue de la part des forces de sécurités.

 

 

Aussi, l’inquiétude, c’est que nombre des agents de sécurité ne maîtrisent pas les enjeux de la sécurisation de la campagne et des acteurs qui l’animent. Selon toute vraisemblance, des agents de sécurité risquent de briller par leur absence, ce qui constitue un grand danger et peut jouer sur l’issue du scrutin, pourtant capitale pour la stabilité dans notre pays.

 

 

Déjà, pour parer à des éventualités, il nous est revenu que de nombreux candidats ont fait appel à de grandes sociétés pour assurer leur sécurité. Mais, cela est loin d’être le seul apanage de ses sociétés privées de sécurité qui ont quand même des limites. Par exemple, au nord du Mali, ce sont l’armée malienne, les forces françaises et les soldats de la Minusma qui opèrent et maîtrisent le terrain. D’où la question de savoir quelle sera la marge de manœuvre d’une société privée de sécurité.

En tout état de cause, les agents de la police, de la gendarmerie, de la protection, de la garde nationale méritent d’être formés dans ce sens, afin qu’ils puissent comprendre que chaque candidat mérite protection.

 

 

Les infos qui nous parviennent, nous incitent à tirer la sonnette d’alarme sur ce cas, car il est apparu qu’une partie de la classe politique donne l’impression d’être la protégée de l’armée ; ce qui  est dangereux.

 

En clair, il ne doit pas y avoir un candidat privilégier et protéger plus qu’un autre. La responsabilité des plus hautes autorités est engagée, au nom de la préservation du climat qui ne présage pas pour le moment rien de bon, en se référant à des discours haineux véhiculés contre certains candidats. C’est pour ces raisons que la communauté internationale a insisté sur le rôle que la Minusma doit jouer dans l’organisation des élections au Mali.

 

 

Pour une campagne sécurisée et apaisée, la pleine et entière implication des forces de sécurités maliennes devra être un début de solution, pour une véritable sortie de crise et permettra d’éviter une crise post-électorale aux conséquences incalculables.

Alpha M. CISSE

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1 commentaire

  1. Il faut en effet une securité rapprochée. Chaque candidat doit debourser pour cela: l’état met à ta disposition 5 gus et tu les donnes une prime spéciale (il faut une motivation quand même)

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