Cadre de concertation Ministère de l’Administration Territoriale et partis politiques : Tièman Hubert Coulibaly salue le retour de l’opposition

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Tieman Hubert Coulibaly,

L’ensemble de la classe politique, majorité comme opposition a répondu à l’invitation du ministre de l’Administration Territoriale, Tièman Hubert Coulibaly, le 19 septembre dernier dans la salle de conférences dudit Ministère. L’ordre du jour portait essentiellement sur  l’adoption du procès-verbal de la dernière rencontre et l’agenda électoral de 2017.

Après un huis clos de 4heures d’horloge avec les représentants des partis politiques des deux bords, le ministre a accordé une interview à la presse au cours de laquelle, il s’est réjoui non seulement de la participation de l’opposition à la rencontre, mais aussi, il a évoqué la date du 3 décembre 2017 qui sera examinée par le gouvernement pour la tenue des élections.

« Nous avons fait le point des conclusions de nos dernières sessions et puis un entretien assez long sur l’agenda électoral. Nous sommes d’accord pour tenir les élections avant la fin de l’année », a annoncé le ministreTièman Hubert Coulibaly Pour qui, il y a 59 communes dans lesquelles, les élections n’ont pas pu se tenir en 2016.

« Il y a aussi les élections locales que nous devons tenir à savoir les élections des conseillers de cercles et l’élection des conseillers régionaux. Il était prévu que ces élections se fassent le dernier dimanche d’octobre et le dernier dimanche de novembre. Il ne nous a pas échappé que le code des collectivités qui était en relecture a été adopté la semaine dernière et que certaines dispositions de la loi électorale elle-même étaient en relecture. Le processus que nous voulons conduire a pour objectif, la stabilité du Mali », a souligné le ministre. Qui a précisé que des hypothèses de dates ont été examinées par la réunion et le principe de coupler les élections a été retenu pour des questions d’économie. Selon lui, le gouvernement va examiner l’hypothèse de la date du dimanche 3 décembre 2017 pour la tenue de ces élections.

« La question des 59 communes où nous n’avons pas pu tenir des élections fera l’objet d’une étude par les services techniques pour que d’ici la fin de l’année, nous terminons avec le cycle des élections. Nous devons faire en sorte que les élections que nous allons tenir puissent être les moins contestées »,a expliqué le ministre Tièman Hubert Coulibaly.

Au cours de la réunion, l’opposition qui avait suspendu sa participation au cadre de concertation revient, mais en interpellant le ministre de l’Administration Territoriale sur plusieurs points.

D’abord, elle veut que ses préoccupations soient prises en compte dont la résolution dans la transparence du cas des 900.000 cartes NINA et l’utilisation de la biométrie pour garantir la transparence des élections, entre d’autres.

« Nous avons quitté le cadre de concertation après avoir déposé une déclaration le 12 avril 2016, faisant état d’un certain nombre de préoccupations dont certaines demeurent d’actualité : la résolution dans la transparence de la situation des 900.000 cartes NINA qui selon le vérificateur sont de trop, l’utilisation de la biométrie pour garantir la transparence des élections, comme c’est le cas dans la plupart des pays de la sous-région, l’audit du fichier électoral, la création d’une autorité unique et indépendante de gestion des élections, la question de la prise en compte des nouveaux majeurs sur la liste électorale, la mise à disposition des cartes NINA non distribuées aux ayants droit.. », a déclaré le représentant de l’opposition, Hamé Traoré.

Le ministre Tièman Hubert Coulibaly a rassuré le représentant de l’opposition sur la prise en charge de ces points par la Délégation Générale aux Elections (DGE) et par son département. « Nous allons travailler sur ces points qui méritent un traitement rapide et contributif. Je me satisfais de cette participation de l’opposition républicaine »,a conclu le ministre.

« Nous prenons acte et nous allons analyser cette date. Ce que l’opposition réclame est faisable. Nous ne demandons que la transparence des élections», a ajouté le représentant de l’opposition.

Adama DAO

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