C.R FASO GNETAGA : Rend hommage à nos forces armées et civiles.

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Le secrétaire général du parti se réclamant du mouvement social,  la Convention pour renaissance (C.R Fasognetaga), Ousmane N’Diaye, ancien leader estudiantin a tenu à rendre un vibrant hommage à nos forces armées et de sécurités pour leur clairvoyance et leur attachement à la patrie en cette période de guerre. Il a en outre salué l’acte de bravoure du capitaine Sékou Traoré dit Bad, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-hoc tombé sur le champ de l’honneur le 24 janvier dernier avec tous les éléments de son camp au nom de l’intégrité territoriale du Mali.  

Ces informations ont fait l’objet d’un point de presse animé par l’ancien secrétaire général de l’AEEM du lycée Cabral de Ségou N’Diaye  le 1er septembre 2012 au siège de son parti sis à Djicoroni ACI Golf, prés de la mosquée Wamy.

Pour sa toute première sortie médiatique depuis les événements du 22 mars 2012 l’imperturbable, Ousmane N’Diaye  se montre rassurant et récuse les pros ATT les qualifiants d’apatride et de chasseurs de primes  qui ont conduit notre pays dans l’impasse totale. Connut pour son franc parlé et sa prise de position contre le défunt régime du général fuyard. Il dira que la situation sécuritaire au nord du pays a permis de découvrir  les vrais problèmes de la nation, surtout avec les mutineries  du 21 mars 2012. Cet évènement a mis fin  à la haute trahison envers le peuple, avec l’abandon de nos forces armées entre les mains des mercenaires et bandits armées égarés et introduits sur notre territoire avec armes et bagages par ATT et ses poltrons. Selon, lui  le 22 mars est la conséquence directe de la gestion kaotique du pouvoir Adema (Adema, URD, RPM, ATT, Modibo Sidibé…) depuis les élections bâclée de 1997 qui ont conduit à la confiscation du pouvoir et à l’affaiblissement de l’opposition. Le système mafieux instauré dès lors par l’ancien président,  Alpha Oumar Konaré et Ibrahim Boubakar Keita, a conduit à la corruption, la perversion, la démobilisation des forces armées et de sécurité, leur désarmement, promotion de la médiocrité à l’insécurité, à la gabegie et à l’injustice généralisé. Donc, à ses dires l’armée malienne ne saurait tenu responsable de rien les vrais coupables de sa débandade seraient les généraux félons et lèche bottes d’ATT qui occupaient tous les postes stratégiques du pays (Président, premier ministre, ministre de la défense et de l’intérieur.. 😉 tous des généraux. En poursuivant, il lâchera que tous ces officiers doivent être traduits devant la cour marshal avant d’être exécuté. Car aujourd’hui par leur faute des millions de maliens souffrent énormément  en cette période hivernale dans les camps de réfugiés installés chez nos voisins du Burkina, Niger et Mauritanie. Cela sans oublié la souffrance des déplacés qui sont à Bamako et dans les régions sans soutien financier et dans des conditions pénibles et dégradantes. Toute chose qui ne doit pas rester impunie.

Par ailleurs, il expliquera cette crise a permis à notre pays de connaître  ses ennemis  internes (les auteurs de grand banditisme financier) et externes (les pouvoirs du Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry).

« Nous ne sommes plus à ces moments de critiques et d’accusation, mais c’est le moment pour parler vrai, et parlé le Mali. Dans ce cas la distraction n’a pas sa place dans la gestion des affaires sérieuses et compliquées. Il faut surtout sanctionner la gestion catastrophique du mouvement démocratique. Il est donc nécessaire d’optimiser le temps pour que la transition soit efficace courte, et aboutir aux institutions solides et dignes. Ceci permettra aux hommes et femmes capables de prendre le destin du peuple dans un nouvel élan » a-t-il conseillé. En poursuivant, il dira que la  résolution de la crise au nord Mali dépend non seulement de la volonté du peuple mais aussi de la disponibilité de l’armée nationale.  « Il n’y  a donc pas nécessité de la présence de forces extérieures. La confiance, et l’honneur doit revenir à l’armée  malienne avec tout le soutien du peuple » martèlera t il.

Il est donc temps que les maliens et les maliennes sortent du silence, et ils doivent s’impliquer dans la gestion des affaires qui leurs concernent.

Selon lui c’est la CEDEAO qui a contribué à la complication de la crise qu’elle n’a aucun rôle à joué, ni de solution pour le Mali, et si besoin, la médiation doit revenir à des  pays comme le Ghana ou le Sénégal.

En réponse à la question de l’un de nos confrères relatif au gouvernement d’union nationale sans détour il lâchera   « c’est le peuple malien qui va nous donner des postes. Mais pas un gouvernement arrangé ». Il a par ailleurs  manifesté la disponibilité de son parti à aider le Premier ministre Cheick Modibo Diarra pour la réussite de sa mission d’unification du territoire. Une minute de silence a été observé à la mémoire de nos soldats tombés.

 Boniface Dembélé

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