C’est en tout cas, l’information qui circule au siège du parti de l’abeille où des voix dissidentes se font de plus en plus fortes pour contester la légitimité même du président du parti, Tiémoko Sangaré. Cela, à cause principalement des entraves, aux dires des contestataires, qui sont en train d’être dressées sur la voie du choix du candidat de la ruche à l’élection présidentielle de 2018. Voilà, en effet, une question que ne cessent de se poser une multitude de militantes et de militants qui veulent savoir dès maintenant si le parti aura « oui » ou « non » son candidat. C’est dire qu’au-delà du « oui » ou du « non » du référendum – désormais plus ou moins hypothétique – l’interrogation « oui » ou le « non » fait également grand bruit au sein du parti de l’abeille. Cette interrogation continue à susciter une vive tension au sein de la ruche allant jusqu’à pousser certains cadres à réclamer un congrès extraordinaire pour…débarquer le président du parti, Tiémoko Sangaré, qui est supposé être opposé à toute idée de candidature interne.
Du nombre des partisans d’un soutien unanime du PASJ à la candidature de l’actuel chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, probable candidat à sa propre succession en 2018, le président du PASJ est soupçonné de faire retarder voire de tenter de bloquer le processus pour le choix du candidat du parti à la présidentielle de 2018.
C’est dans cette atmosphère plus que nauséabonde pour le président Tiémoko Sangaré, que le Premier ministre aurait, selon des sources internes au PASJ, demandé de lui faire parvenir les curriculum vitae (cv) de 25 cadres du parti en vue, certainement, de leurs nominations à des postes au sein de l’administration publique. Cela dans le but de faire baisser – ne serait-ce que temporairement – la tension qui est aujourd’hui bien palpable au sein de la ruche. Relativement au soutien ou pas à une candidature du parti à IBK et cela dès le premier tour de la présidentielle de 2018.
Il s’agit maintenant de savoir si cette mesure en faveur de l’ADEMA-PASJ ne va pas provoquer des grincements de dents dans la grande famille – presqu’orpheline – de la majorité présidentielle. Y compris dans les rangs du RPM lui-même. Et pour cause.
Mamadou FOFANA (L’Intelligent-Mali)
L’ADEMA est un regroupement et non un parti politique. Une machine électorale . Malheureusement ce regroupement est maudit. On crée un parti politique pour accéder au pouvoir et non faire le mendiant. AOK a enterré l’ADEMA avant son départ . Il a préféré ATT indépendant à ces politiciens aux ambitions démesurées . Parmi lesquels : IBK et Trera qui ont créé le RPM.
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