Dans le cadre de la commémoration de la journée du 26 Mars, le Réseau des jeunes femmes leaders des partis politiques et des organisations de la société civile (REJEFPO), et le Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPPM), en partenariat avec la Fondation Friedrich EBERT (FES), ont organisé, le 26 mars 2022 à l’hôtel Méridiana Bamako (Ex- Kempinski), un panel sur « Etats des lieux de la démocratie au Mali, 30 ans après l’organisation des premières élections démocratiques pluralistes : Etat de la participation des jeunes ». L’une des recommandations issues de ce panel est de faire une relecture de la charte des partis pour une meilleure représentativité dans les Bureaux Politiques Nationaux des partis politiques à travers un quota de 30% de jeunes, 30% de femmes et 40% de séniors.
Ce panel s’inscrit dans la dynamique des actions menées par le REJEFPO et le RJPPM en vue de la consolidation de la démocratie au Mali, gage de stabilité politique et institutionnelle. Il vise également à renforcer les connaissances et compétences des jeunes des partis politiques dans leurs actions de plaidoyer pouvant améliorer et renforcer la participation des jeunes (h/f) aux instances de prises de décision à travers des mesures législatives et règlementaires, à l’image de la Loi n° 2015-052/ du 18 décembre 2015.
Selon Mamadou Sansi Bah, Président du RJPPM, en 30 ans de démocratie, il y a eu des épreuves et de ruptures institutionnelles. Trente ans de démocratie, dit-il, autant d’élections organisées, autant de dirigeants élus. « Nous voulons un Mali plus démocratique avec une jeunesse forte, vecteur de changement, des valeurs mues entre autres par l’intégrité, le patriotisme et la tolérance. Nous sommes viscéralement attachés au respect de la différence et de non-discrimination du fait de l’âge, du genre, de l’appartenance ethnique, politique ou religieuse.
Le Mali kura dont nous rêvons ne saurait être autre que démocratique et ici déjà à nous de nous poser la question. Quel rôle pour nous dans le Mali kura, que pouvons-nous faire pour la consolidation des acquis de la démocratie ? », s’interroge le président du Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPPM). Il a fait savoir que la présente activité dont l’organisation a été rendue possible par leur partenaire (Friedrich EBERT Stiftung) vise à faire un état des lieux des difficultés de la pratique démocratique au Mali (de l’organisation des premières élections pluralistes à aujourd’hui) ; à discuter des disparités considérables entre l’âge moyen de la population malienne (16 ans en 2019) et celui de ses dirigeants (62 ans en 2019) par rapport aux difficultés de pratique démocratique ; et à proposer des perspectives de consolidation de la démocratie à travers les pratiques des jeunes. « J’ose croire qu’à la fin de cette conférence, les uns et les autres trouveront des réponses quant aux rôles des jeunes dans l’exercice démocratique et que ces réponses serviront à les engager suffisamment pour un Mali meilleur. Il nous permettra de réexaminer ensemble les plaies de notre pratique politique et démocratique », a conclu Mamadou Sansi Bah.
Pour sa part, Fanta Coumba Karembé du REJEFPO dira que les recommandations tirées de cette conférence peuvent être des solutions de sortie de crise au Mali. Et l’une des recommandations issues de ce panel est de faire une relecture de la charte des partis pour une meilleure représentativité dans les Bureaux Politiques Nationaux des partis politiques à travers un quota de 30% jeune, 30% femme et 40% séniors
Sogodogo
Ne vous laissez pas tromper par l Occident qui a amené cette notion de quota pour diviser et régner plus sûr les pays africains et autres. Cela n existe pas chez eux. Seuls les incompétents et paresseux parlent de ce genre de quotas qui conduit à la fainéantise. Les postes et places s arrachent par la compétence et non par quota. Soyez donc compétents et vous aurez ces places sans problème.
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