Les négociations engagées par le gouvernement pour l’arrêt de six jours de grève des comités exécutifs nationaux du Syndicat national des administrateurs civils et du Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale se sont soldées par un constat d’échec. Les syndicats poursuivent leur mot d’ordre de grève et projettent une reconduction automatique en cas de non satisfaction.
A l’initiative du gouvernement, la commission de conciliation s’est réunie en urgence dans la salle réunion de réunion du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il s’agissait, pour la commission de conciliation, de discuter autour de la plateforme revendicative des représentants de l’Etat. Suivant l’ordre du jour annoncé, il a été question de l’octroi d’une grille conforme à celle des magistrats avec comme plafond 1210 au lieu de 1270 comme précédemment convenu et l’indice 460 comme plancher, la levée de la grève en vue de négocier dans le futur les primes et indemnités.
Autre point à susciter le débat, un ultimatum de lever du mot d’ordre à défaut le gouvernement suspend les négociations. Face à cette menace, les syndicats ont dit avoir pris acte et d’user des moyens de droit pour faire aboutir ses revendications. Par conséquent les Synac et Syltmat demandent aux militants de garder leur sérénité et leur détermination et de poursuivre la grève conformément au préavis du 7 juin.
En cas de non satisfaction jusqu’à dimanche, la reconduction serait automatique. Aucun service minimum n’est à observer, selon Ousmane Christian Diarra et Olivier Traoré.
Bréhima Sogoba