Ayant boycotté la Conférence d’entente nationale dont les travaux sont en cours au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah, l’opposition s’est mise les bâtons dans les roues dans la perspective des élections présidentielles de2018.
La tournure que prend le comportement de l’opposition par rapport aux grands défis de la Nation suscite de plus en plus d’inquiétudes quant à sa capacité à gérer les affaires de ce pays. Beaucoup sont les Maliens qui se demandent sur les réelles intentions de l’Honorable Soumaïla Cissé et ses acolytes de l’opposition face aux souffrances du peuple qui aspire à la paix et à la sécurité, depuis mars 2012.
Une opposition égocentrique
En effet, à chaque occasion du processus de sortie de crise au Mali, l’opposition politique s’érige en détracteurs des actions que mène le pouvoir en place. Critiquer pour critiquer n’est que leur inique arme de guerre. Durant toute la période des négociations d’Alger ayant abouti à «l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger, l’opposition s‘était lancée dans une campagne de diabolisation dudit accord. Au point de faire croire au monde entier qu’à part les acteurs de l’opposition, il n’existerait plus de Maliens capables de faire des propositions de sortie de crise conséquentes.
Affichant un semblant consentement, elle s’est représentée, en figurine, lors de la signature de l’Accord du 20 juin 2015 à Bamako.
Malheureusement, pour ces égocentristes, le Peuple est resté serein, en maintenant sa confiance au Chef de l’Etat, le Président IBK. Alors qu’elle attendait qu’il, le Peuple, se soulève pour désavouer le régime. Sur cette ligne, l’échec est cuisant. Ce plan, qu’on peut dénommer ‘‘leur plan A’’, a échoué.
Une opposition au patriotisme zéro?
L’affirmative semble prendre le dessus, eu égard au refus de ses acteurs de participer à la Conférence d’entente nationale censée débattre de tous les sujets qui minent la vie de la nation malienne. Comme lui-même l’a souligné dans son discours d’ouverture officielle des travaux, le Président IBK est là pour un moment. Le fauteuil de Koulouba est rotatif. Après lui, d’autres Maliens assureront la relève.
Sinon, l’Honorable Soumaïla Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du PARENA et Modibo Sidibé des FARES, pour ne citer que ceux-ci, qui aspirent au fauteuil de Koulouba, devraient se soucier du Mali et de son devenir, en participant à ce grand rendez-vous. Le Mali qu’ils prétendent pouvoir gouverner demain se fait sans eux. De tels comportements ne témoignent pas de l’amour que l’opposition crie avoir pour le Mali.
Une opportuniste ?
D’aucuns l’estiment, l’opposition dite démocratique et républicaine n’est autre qu’une entité d’opportunistes au Mali. Elle n’a que des occasions pour sauter sur sa proie, qui lui profite, comme l’a été pour lui avec les 500.000.000 francs CFA alloués à son cabinet par le Pouvoir en place.
Une chose est de bénéficier de l’argent du contribuable malien et une autre est de contribuer à toute action qui puisse lui permettre de mener placidement ses activités. Mais, l’opposition malienne n’a pas ce sens de solidarité envers ceux auxquels elle fait la cour pour 2018.
Une opposition qui se ridiculise
«Au Mali, le ridicule ne tue pas», dit-on souvent. Mais celui de l’opposition est plus touchant et sidérant. La Conférence d’entente nationale est l’espace approprié pour les fils maliens de discuter de la vie du pays. Mais, ce qui laisse pantois est que les Responsables de l’opposition tentent de déplacer cet espace vers l’ORTM, uniquement entre majorité et opposition.
Très ridicule, cette demande de l’opposition, qui croit que les débats de cette conférence doivent revenir exclusivement à la Majorité et à l’Opposition politiques. Sans s’en rendre compte, l’Opposition prône par-là même l’exclusion qu’elle prétend dénoncer bec et ongles.
Année 2018, sanction contre l’opposition ?
Les présidentielles de 2018 approchent à grands pas. Les leaders de l’opposition sont déjà dans les précampagnes électorales. Le Peuple malien en est témoin de ce refus de l’opposition de contribuer à la recherche et à la consolidation de la paix au Mali. Même si leurs observations ne sont pas prises en compte, c’est le lieu pour elle de faire la figure de proue des acteurs de la recherche de la paix au Mali. Le Peuple n’attend que 2018 pour brandir son carton rouge.
Cyril ADOHOUN
il faudrait boycotter aussi les paquets de léssives/détergents essentiellement des boites américaines comme Colgate-Palmolive ou Procter&Gamble ( +25% sur les rasoirs ferait bien passer le lot de 5 lames de rechange de 11€ à 16€ et éviterait tout ce gaspillage au profit de Gilette ou de Wilkinson! ), les canettes de soda qu’il faut taxer lourdement
En plus des films/séries, donc taxer plus durement les cinés, serait leur couper l’herbe sous le pied de cette locomotive à propagande US qu’est le cinéma Hollywoodien
Taxer Hollywood + leurs canaux universal, MGM, Disney, Century ainsi que les Netflix!
D’où nous viens M Cyril ADOHOUN, un consultant de Tereta ou de Keita? J’ai l’impression que c’est noviste. J espère que ce n’est pas un Touré ou un Maiga ou encore un Konta qui se cache derrière. De toutes les façons tout le monde sait que les élections de 2018 sont tronquées depuis maintenant. Donc les professionnelles en magouille vont passer. Pauvres électeurs du Mali!!!
Monsieur Cyril ADOHOUN, vous êtes l’auteur de cet article. Je vois que vous n’avez aucun dignité à travers les propos que vous lancez sur l’opposition. Nous, les maliens dignes de nos valeureux ancêtres, sans appartenance politique avons compris le refus de l’opposition d’aller à ce folklore médiatique et budgétivore. Vous ne parlez pas de désarmement des rebelles et de leur cantonnement mais vous osez vous attaquer à l’opposition qui ne fait que son travail. Vraiment on ne peut plus être indigne que vous.
Dommage pour certains compatriotes qui soutiennent l’opposition dans ce comportement. C’est l’occasion d’écouter l’autre, faire ses propositions. La politique de la chaise vide n’a jamais servi.
Je jure de n’avoir aucune coloration politique mais j’aime le Mali . Respectons nous . Saluons la mère de Idriss Debi d’avoir mis au monde le sauveur du Mali . Saluons les Nationaux sans autres considérations qui ont condamné les soldats ratés de Kati qui ont brisé la chaine de commandement mettant du coup l’armée Malienne à la mercie des bandits armés . Soyons reconnaissant envers ces Messieurs qui de nos jours dans les partis de l’opposition . Ma pensée regrettable pour ceux qui marchaient à Bamako quand Konna tomba . Ils se disent aujourd’hui démocrates . Ils sont à l’œuvre avec leurs journalistes sans dignité . Les Maliens dignes de confiance se souviennent du discours de Idriss Debi au sommet de l’Union Africainne quand il disait à Dionkounda que la place de l’armée est à coté de l’armée Tchadienne à Tigar au lieu de se battre à Bamako . Les petits fils de Soundiata se souviendront de ces faits d’histoire . Merci Tiéblé à Ouagadougou . Merci Soumana Sacko dans sa reponse à la correspondance de la MUNUSMA . Merci la digne famille Sacko de Niamina .
DE toute façon le train de la paix est parti bientôt arrivera à la gare de la paix .
Certains articles font peur . Cette démagogie de la plume de certains journalistes montrent que des anthropologues décriés avaient raison sur la suprématie de l’homme blanc et ses dérivés arabes ou targuis sur le “noir” . Comment peut on comprendre que les bandits qui ont tué et violé nos femmes et sœurs soient priés à cout des centaines de millions pour rejoindre la salle de ladite conférence et voilà que des journalistes et autres insultent nos frères de l’opposition pour avoir bouter cette rencontre de défoulement budgétivore . Sous d’autres cieux , les criminels seraient devant la justice . Je demande à Soumaila , Tiéblé de garder leur dignité . Comment peut on parler de réconciliation avec des bandits encore armés qui continuent de tuer ? Soyons dignes Monsieur le journaliste .
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