A l’occasion de la célébration du deuxième anniversaire de l’accession du Président de la République IBK à la magistrature suprême, la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (CMP) a organisé un meeting ce samedi 5 septembre 2015 au Cicb. Au cours duquel elle a démontré que le bilan est satisfaisant.
Du 4 septembre 2013 au 4 septembre 2015, cela fait deux ans que le Président IBK dirige les destinées du Mali. Une occasion pour la majorité présidentielle de mesurer le chemin parcouru. Pour la circonstance, en présence de plusieurs partis membres de la CMP, le président Boulkhassoum Haïdara a rendu grâce au Tout Puissant pour l’avènement des deux ans du Président IBK qui a permis au Mali de retrouver sa crédibilité sur tous les plans. «C’est une grande satisfaction pour nous qui avons cru aux chances et capacités de notre candidat, le camarade Ibrahim Boubacar Keita. A cette occasion, il me plait de remercier, aux noms de la conférence des présidents de la majorité présidentielle, du Bureau Politique National du RPM, les militants des partis politiques amis, les associations et clubs de soutien et tous les citoyens anonymes qui ont soutenu notre projet et permis l’élection de notre camarade avec près de 78 %», ajoutera-t-il. Soulignons qu’il n’a pas manqué de saluer le courage et la responsabilité de ceux qui ont fait d’autres choix dans le but de renforcer la démocratie, la diversité d’opinion contribuant à la richesse d’une communauté, d’une société voire d’une nation. Allusion faite à l’opposition.
Selon le président de la CMP, Dr Boulhkassoum Haïdara, grâce à l’arrivée d’IBK à la tête du pays, le Mali retrouve sa crédibilité. «Nous constatons avec bonheur que les partenaires techniques et financiers font confiance à notre pays comme l’attestent les résultats ainsi engrangés. Notre pays figure parmi les sept pays d’Afrique subsaharienne qui ont atteint les Objectifs du Millénaire pour le Développement en réduisant de 50 % les personnes menacées de famine.
L’Etat du Mali a retrouvé sa crédibilité, au-dedans et au dehors comme l’illustre l’apurement total de la dette intérieure du pays, depuis le 10 janvier 2015 pour un montant total de 575 milliards de FCFA», précisera-t-il. Avant de poursuivre que depuis 2014, notre économie se porte mieux avec un taux de croissance de 7,2 % et une inflation de 1,7%.
Au sujet de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, Boulkassoum Haïdara a salué l’ingéniosité du Président IBK qui a su mettre en avant la paix, la stabilité, l’intégrité territoriale, la cohésion sociale, la forme républicaine et laïque de l’État Malien. Son leadership et sa clairvoyance dans une démarche pédagogique et dans une transparence absolue a permis l’aboutissement du processus de l’accord de paix et l’adhésion inclusive des Maliens au processus. Au passage, outre le Chef de l’Etat, il remerciera les institutions de la République, la société civile, et les organisations internationales. Notamment l’ONU, I’UA, l’OCI, l’UE et la Cedeao ainsi que tous les pays amis du Mali
Défense et sécurité
Que de sacrifices consentis
A propos de l’outil de défense et de sécurité, à en croire le Dr Haïdara, l‘accent a été mis sur l’urgence de la loi d’orientation et de programmation militaire. Avec comme ligne de mire, l’équipement adéquat des forces de défense et de sécurité. Il s’agit, précise-t-il, d’une réforme majeure qui tire sa justification de l’obsolescence et de l’inadaptation des équipements militaires de notre armée et culmine à un coût sacrificiel de mille deux cent trente milliards cinq cent soixante-trois millions neuf cent soixante-douze mille trois cent quarante-neuf(1.230.563.972.349) francs CFA sur une période de cinq ans. Il ne surévaluera pas ce montant car estimant que rien n’est de trop pour le renforcement de la capacité des Fama pour la défense de notre souveraineté.
L’amélioration du cadre de vie des populations
Les indicateurs sont au vert
Dans le domaine de l’amélioration du cadre de vie des populations, explique Dr Boulkhassoum Haïdara, le gouvernement a amélioré sensiblement certains indicateurs. «Le Salaire Minimum Inter professionnel Garanti a été porté à 35.000 FCFA en janvier 2015. Il sera de 40.000 FCFA en janvier 2016.
Les traitements indiciaires des fonctionnaires et les salaires de base du personnel de l’Administration relevant du code du travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des collectivités territoriales sont majorés respectivement de 10%, 3% et 7% pour compter du 1er janvier 2015, du 1er janvier 2016 et 1er janvier 2017», argumentera-t-il. A cela s’ajoute l’augmentation du taux des allocations familiales qui est porté à compter du 1er juillet 2015 à 3.500 FCFA par mois et par enfant et 4000 FCFA par mois et par enfant vivant avec un handicap.
Développement rural : de vastes chantiers réalisés
En ce qui concerne le développement rural, la mouvance présidentielle estime que le secteur est en pleine mutation. Car le chef de l’État a accordé 15 % à l’agriculture. Soit un surpassement de la déclaration de Maputo qui recommande de consacrer 10%du budget à l’agriculture. En plus, argumente la majorité présidentielle, le régime s’est engagé à fournir aux producteurs 1 000 tracteurs subventionnés à 50% pour 10 milliards de nos francs. A cela s’ajoute la poursuite de la subvention des intrants agricoles pour un coût de 35 milliards FCFA.
En perspective, souligne la CMP, de 2014 à 2018, le gouvernement prévoit l’aménagement de 100 049 ha en maîtrise totale de l’eau et 47 848 ha en maîtrise partielle de l’eau, pour un montant de 322 milliards FCFA dont 116,5 FCFA sont déjà acquis. «Les bassins du Bani et de Sélingué seront aménagés pour dix milliards de francs CFA. 24 milliards de FCFA seront investis pour l’amélioration de la productivité et la compétitivité des filières d’élevage. Près de 40 milliards ont été destinés à la promotion de la pisciculture, à l’appui aux ménages vulnérables et à l’appui à la filière mangue», annoncera Haïdara.
A noter que l’exploitation minière n’est pas restée en marge. En 2015, 07 mines d’or sont entrées en production avec un taux de croissance de 5,8%, apprend-on de la CMP.
L’eau et l’énergie : un secteur en plein essor
Dans son discours bilan, la CMP affirme que 1 500 lampadaires éclairent les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Des centrales photovoltaïques associées au diesel ont été installées à Nara, Diéma et Ansongo. Le Programme pilote pour la valorisation à grande échelle des énergies renouvelables est en cours tout comme le Programme Régional de Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique sur financement de la Commission de l’Uemoa avec l’installation de systèmes solaires photovoltaïques dans cinq localités de la région de Kayes, trois localités de Koulikoro et une localité de Ségou. Le président Haïdara ajoutera que le développement des régions du Nord du pays est véritablement amorcé avec la construction de la centrale hydroélectrique du barrage de Taoussa pour un investissement de 46 milliards de FCFA.
Aussi, poursuivra-t-il, 2,86 millions de dollars ont été consentis pour l’exploitation de l’énergie solaire. En plus, il rappellera que l’Energie du Mali réhabilitera deux barrages hydroélectriques pour 25 milliards de FCFA.
L’emploi des jeunes : Plus de 36% de promesse électorale réalisés
Selon Dr Boulkhassoum Haïdara, en termes de création d’emplois dans le secteur formel, il a été créé 14 116 emplois du 1er janvier au 31 juillet 2015. «Pour les deux ans d’exercice, 71652 (soit 36% de la promesse du président de la République) emplois durables ont été générés par les activités économiques sur l’étendue du territoire national», a-t-il martelé. Aussi, dira –t-il, environ 5000 jeunes ont été placés dans les structures publiques et privées par I’Apej en stage de formation professionnelle. A cela s’ajoute la liquidation des arriérés d’allocations des stagiaires en qualification professionnelle des exercices 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013; le placement de 5 170 jeunes diplômés en stage de formation professionnelle pour un coût de près de 3 milliards de FCFA, le Placement des 1870 demandeurs d’emploi en emploi salarié dont 347 femmes.
Pour le président de la majorité présidentielle, toutes ces réalisations, qui sont loin d’être exhaustives, constituent des motifs de satisfaction. Et les indices de développement doivent faire naître l’espoir que les slogans « pour l’honneur du Mali » et le Bonheur des Maliens ne sont pas creux, a-t-il dit.
Oumar KONATE
