Le terrain de football de Magnanbougou a servi de cadre le samedi 20 janvier à la cérémonie de lancement de la plateforme « mouvement populaire pour le changement du Général Moussa Sinko Coulibaly ». Occasion pour celui-ci, de dresser un tableau peu reluisant de la situation du pays.
« Négatif ». Le Général Moussa Sinko Coulibaly juge le bilan du président de la République désastreux. Tout de blanc vêtu en boubou bazin et arrêté devant ses partisans venus en très grand nombre, le général démissionnaire est revenu sur les scandales qui ont émaillé le régime IBK. De sa lecture, rien ne marche sous IBK. Depuis son accession au pouvoir, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, l’école est transformée en un champ de bataille et l’armée a été utilisée comme moyen de dévaliser les caisses de l’Etat. « Tous les marchés de l’armée sans exception ont été surfacturés », martèle-t-il.
Suivant les propos du général Coulibaly, le président de la République ne se soucie pas du pays. « Le régime a comme seul soucis la surfacturation de l’avion et pouvoir voyager », analyse-t-il. Sur ce point, Moussa Sinko pense que le seul pays qu’IBK devrait visiter et qu’il n’a pas encore fait, c’est le Mali. D’un regard vif et d’une voix nonchalante, le Général Coulibaly ajouté « il a fait le tour du monde sans pour autant visité Kayes, Koulikoro, Ségou et toutes les autres régions. Ce n’est pas son souci d’aller visiter le Mali.»
Incompétence du régime :
Aussi, le général Moussa Sinko pointe l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Soutenu par une foule en délire, l’ancien ministre de l’administration territoriale enfonce « cette équipe a failli et a échoué sur toute la ligne ». Combatif, Moussa Sinko affirme qu’IBK n’est plus une solution pour le Mali. D’ailleurs complète-t-il « IBK n’a jamais été une solution pour le Mali, car il n’a jamais apporté quelques choses de bien aux maliens. »
D’après le général Coulibaly, deux alternatives s’offrent au président de la République : démissionner ou renoncer à se présenter pour un second mandat. Quoiqu’il en soit, l’ancien Directeur Général de l’école de maintien de la paix souligne que le président de la République et son équipe ne seront plus au pouvoir en septembre. Le changement, c’est maintenant, affirme-t-il.
Pour terminer, le général démissionnaire a appelé tous les maliens à venir rejoindre sa plateforme. Elle reste ouverte à tout le peuple sans distinction d’ethnie, de race, de religions ou de sexe.
Il convient de noter que les militants sont venus de toutes les dix régions administratives du Mali pour venir assister au lancement.
Abdrahamane Sissoko
Vous qui avez dévasté ce beau pays
A QUOI MOUSSA SINKO JOUE ? IL SE PREND POUR QUI. NOUS LES MALIENS DIGNES DE CE NOM SONT TRES FATIGUES. ESPECE D’ASSASIN. AIMES TU LE MALI ?
Une idée de démission d’IBK devrait donner des sueurs froides à tous citoyens sérieux et soucieux du Mali. Sauf peut être un puchtiste non repenti.
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