Au Mali d’aujourd’hui, les textes des lois ne sont jamais respectés par les premiers responsables. Le cas Bittar, président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), également président du Conseil Economique, Social et Culturel, qui, on se souvient, a eu le courage de piétiner les textes lors de l’élection pour la présidence de la chambre de commerce et d’industrie du Mali au vue et au su de tout le monde pour se maintenir à la tête de l’institution. A ce niveau, le crâne d’œuf de San a inventé la victoire par procuration.
Aujourd’hui encore, il vient et en connaissance de cause, de torpiller les textes du parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), en militant dans une association politique dénommée « UMAM ». Venu en politique par effraction, cet opérateur économique controversé se disait prêt à être balayeur de la rue dans le PDES. L’opportunisme aidant, celui qui se disait prêt à être l’éboueur des amis du président de la République a fini par montrer sa vraie face « d’opportuniste patenté ».
En voulant tordre la main à la coordination du PDES pour ses propres intérêts, le libano-malien s’est fourré dans un bourbier. En militant dans une association politique, Bittar veut s’offrir une alternative, sachant bien que les héritiers d’ATT ne sont pas dupes pour parier sur un homme qui n’a pas su franchir l’étape de sa commune lors des dernières législatives.
Chose qui selon un responsable et non le moindre du PDES, va à l’encontre des textes de son parti. De toutes les façons, il doit savoir que tôt ou tard la vérité triomphera. De quoi Bittar a-t-il peur ? Veut-il se cacher derrière un public qu’il aurait formé avec son argent, du moins l’argent volé si on s’en tient au rapport 2009 du Végal qui l’incrimine ? Pourquoi met-il la charrue avant les bœufs ? Une chose est sûre, Bittar, comme beaucoup d’autres cadres qui se sont rendus coupables de malversations financières, verront dans les jours à venir leurs dossiers dépoussiérés par les contrôleurs de l’Etat. Ils sont très nombreux, ces cadres qui, après avoir détourné l’argent des pauvres contribuables maliens, font tout pour avoir un poste où il leur sera accordé l’immunité.
Même en remuant ciel et terre, les vampires de la Nation de la trempe de Bittar doivent savoir que Koulouba ne sera jamais une échappatoire, mais plutôt un rêve qui risque de les conduire vers le lycée Technique de Bamako-Coura.
À suivre
Lemzo Diallo