Bittar à propos de la situation au Nord-Mali : ‘’Ces bandits armés ne doivent pas nous conduire à un report des élections’’

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Face à la situation tragique qui sévit au Nord-Mali et qui risque de remettre en cause la souveraineté de notre nation, les hommes politiques déclinent  leur vision et leur plan de sortie de crise. C’est ainsi que Jeamille Bittar a rencontré les hommes de média à leur QG le vendredi 17 février 2012 pour faire connaitre. Pour ce candidat à la présidentielle du 29 avril, rien n’exige le report des élections.

 

La crise au Nord-Mali est aujourd’hui une préoccupation centrale pour notre pays. Cette crise dont la solution reste toujours introuvable a failli plonger le pays dans un chaos total avec une atteinte sévère à notre unité nationale.

C’est pourquoi, le parrain de l’UMAM, Jeamille Bittar appelle les insurgés à la raison. « Au Mali, nous avons une démocratie qui fait qu’on n’a plus besoins des armes pour se faire entendre », dira-t-il à l’entame des propos. L’enfant de San appelle à un cessez-le-feu et espère une solution définitive à travers les voies démocratiques, qui sont par exemple les urnes pour la conquête du pouvoir.

Il appelle la classe politique et la société civile à la vigilance, en évitant des actes qui iront au détriment de notre République.

Malgré cette situation, Bittar ne voit pas la nécessité valable de reporter les élections de cette année. D’ailleurs, M. Bittar, candidat à l’élection présidentielle de 2012, aprofité de l’occasion pour annoncer la date de son investiture à l’élection présidentielle au nom de l’UMAM (union des mouvements et association du Mali). Une investiture prévue pour le 7 mars. Donc, pas question de transition politique ou de vacance du pouvoir, selon Bittar. Car, la non-tenue de ces élections peut entrainer des conséquences plus dramatiques que ce dont nous parlons aujourd’hui, ajoutera-t-il.

Karamoko Coulbaly, stagiaire

 

SUR LA SITUATION AU NORD MALI

La lettre de Jeamille Bittar au peuple Malien

Le Mali vit des moments difficiles, des Maliens usant d’arguments, qu’eux seuls peuvent déchiffrer, ont fait usage des   armes contre leur patrie.

Ces armes apatrides embrassent aujourd’hui le septentrion malien.

Les morts que nous comptons aujourd’hui procèdent du manque d’imagination et l’aveuglement hystérique des insurgés.

Mais le Mali éternel résistera aux assauts de ceux qui ont juré de provoquer sa partition  au prix de la vie de leurs concitoyens qui veulent d’une République  fraternelle, harmonieuse et unie.

Les élections générales couplées au référendum constitutionnel, s’annoncent dans un climat de grande insécurité.

Mais ne devons-nous pas regarder l’état de la nation, en considérant le bilan du président Amadou Toumani TouRé, bilan que les Maliens ont acclamé, à travers les routes, les ponts, les barrages…qui irriguent notre pays, dans un maillage qui touche l’ensemble de nos régions ?

Nous devons éviter de tomber dans le piège de la confusion des genres et de célébrer sur l’autel de nos fantasmes une tentative d’assouvir le rêve de nos ambition personnelles.

Ceux qui appellent à transition politique déjà, et qui jugent la vacance du pouvoir, se livrent à des calculs qui ne tiennent pas compte de la nécessité de participer en danger.

Ceux-ci cherchent à ternir l’image notre pays et veulent prendre le bilan à vide comme si de rien n’était.

La classe politique et la société civile doivent rester vigilantes de se faire l’otage d’un irrédentisme quelconque.

Notre culture et notre civilisation ne peuvent en aucun cas cohabiter avec les schismes générateurs de désordre qui soumettraient notre espérance collective à la ruine.

Nous ne pouvons pas mener une vie d’errance sur le sol notre patrie.

Nous devons nous rappeler les lourds sacrifices qui nous firent chanceler, parfois, sur la route qui nous a conduits à la construction de la nation malienne.

IL nous faut plus de solidarité autour de nos institutions, en empruntant les voies du combat démocratique ; à travers les urnes pour la conquête du pouvoir.

Le monde et l’Afrique nous regardent.

 Jeamille BITTAR

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1 commentaire

  1. Vraiment ce Bittar ne connait pas bien le Mali, ce type ne se rend pas compte du mal qu’il a fait au peuple Malien, il doit se la fermer! Il représente tout l’échec du système ATT/Lobbo, l’impunité, la corruption, etc… Et tout le monde le sait, il est pire que les rebelles, il ne sais pas que chaque fois qu’il sort a la télé c’est comme de l’huile qu’il vers sur le feu, le doit avoir pitié de ATT, en ce moment que la nation traverse une période difficile. Mais c’est bien le moment de se défaire des ennemis extérieurs et intérieurs! 🙄

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