Biographie des ministres du nouveau gouvernement

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Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily

Mohamed Ali Bathily

 

C’est un juriste de 61 ans qui fut haut magistrat, professeur de droit et actuellement avocat qui prend en charge le ministère de la Justice. Après le baccalauréat obtenu en 1971, Mohamed Ali Bathily, suit des études supérieures en France, à l’Ecole de la magistrature puis à l’Université de Californie du Sud à Los Angeles, (Etats-Unis).  Docteur en droit, le nouveau Garde des Sceaux est aussi détenteur d’un diplôme en Administration de la justice.

 

 

Il a accumulé une riche expérience professionnelle puisqu’il a été magistrat, directeur de l’Institut de formation judiciaire, directeur de la Législation au ministère de la Justice, directeur de cabiner au même département, directeur de cabinet du chef de l’Etat lors de la Transition de 1991-1992, ambassadeur du Mali au Sénégal, puis fonctionnaire international. Il était avocat à la Cour au moment de son entrée au gouvernement.

 

 

Marié, père de 5 enfants, Mohamed Ali Bathily a pour loisirs la lecture et le sport.

 

 

Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Soumeylou Boubèye Maïga

Soumeylou Boubèye Maïga  

Soumeylou Boubèye Maïga est à sa troisième expérience gouvernementale. Le nouveau  avait déjà occupé le même fauteuil entre 2000 et 2002. Il était revenu au gouvernement en 2011 comme ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale jusqu’au coup d’Etat de mars 2012. C’est une personnalité très connue dans le pays et à l’étranger pour s’être illustrée dans le combat pour la démocratie, avoir occupé plusieurs postes de responsabilité et développé une expertise dans le domaine de la sécurité, notamment dans la bande sahélo-saharienne.

 

 

Soumeylou Boubèye Maïga est né le 8 juin 1954 à Gao.  Il a fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université de Dakar au Sénégal, ainsi qu’en France où il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de diplomatie et administration des organisations internationales en 1986 à l’université de Paris-Sud et un diplôme de troisième cycle (DESS) de relations économiques internationales à l’Institut international d’administration publique, IIAP de Paris.

 

 

Il exerce le métier de journaliste d’abord à L’Essor, puis au mensuel Sunjata édité par l’AMAP dont il est le rédacteur en chef de 1981 à 1990.

Militant au sein du Parti malien du travail, il a été l’un des principaux artisans de la révolution de Mars 1991. Il entre au cabinet d’Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), en qualité de conseiller spécial d’avril 1991 à juin 1992.

 

 

Vice-président et membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ), il devient en 1992 chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré. En janvier 1993, il est nommé directeur général de la Sécurité d’Etat. En 2000, il entre au gouvernement de Mandé Sidibé en tant que ministre des Forces armées et des Anciens Combattants. Soumeylou Boubèye Maïga a été candidat à la présidentielle d’avril 2007. L’année suivante il est nomme président du conseil d’administration de l’APEJ.

 

 

Il y a quelque mois, il démissionnait de l’ADEMA pour créer l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP), un parti qui a soutenu la candidature du nouveau président Ibrahim Boubacar Keïta. Il  était du reste un membre influent du staff de campagne du candidat IBK.

 

 

Président de l’Observateur sahélo-saharien de géopolitique et de stratégie et auteur d’un rapport sur la prévention des conflits, il s’est aussi distingué dans le domaine sportif en encadrant un club et des sélections nationales de basket-ball.

 

 

Soumeylou Boubèye Maïga, commandeur de l’ordre national du Mali, a comme passe-temps favori le sport.

 

Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah

Cheick Oumar Diarrah

 

Cheick Oumar Diarrah, le ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord est né le 6 juin 1954 à Koutiala. Inscrit à l’école de Koulikoro Plateau (1962-1963), il poursuit ses études en France à Garches entre 1964 et 1965. Il entame ses études secondaires dans la même localité avant de rentrer au pays et d’obtenir le baccalauréat au lycée Sankoré en 1974. Il retourne en France pour ses études supérieures et s’inscrit à l’Institut d’études politiques de Bordeaux et à la faculté de droit et des sciences sociales de Bordeaux.

 

 

Cheick Oumar Diarrah est détenteur d’un doctorat en sciences politiques de l’Université de Bordeaux I (1987), d’un doctorat en études africaines du Centre d’études d’Afrique noire (1982), d’un Diplôme d’études approfondies du CEAN (1980) et d’un diplôme de l’Institut d’études politiques de Bordeaux (1979).

 

 

Au plan professionnel, il a été consultant international, ambassadeur du Mali aux États-Unis (1995-2002), conseiller politique du Premier ministre (1994-1995), directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale (1992-1993), chargé de mission à la Délégation générale au Nord (négociation avec la rébellion touarègue 1991-1992).

 

 

Il fut aussi professeur-visiteur au Michigan State University (2005-2011), secrétaire exécutif de la Commission mixte Cameroun-Nigéria (Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, Dakar, 2003-2004).

 

 

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Democracy and Development in Mali » (in collaboration with others), Michigan University Press 2000, «  Le défi démocratique au Mali », Editions L’Harmattan, 1996 ; « Vers la Troisième République du Mali », Editions l’Harmattan, 1992, « Dossiers Secrets de l’Afrique Contemporaine » (in collaboration),  Editions JA. Livres 1991, « Mali, Bilan d’une gestion désastreuse », Editions L’Harmattan, 1990 ; « Le Mali de Modibo Keita », Editions L’Harmattan, 1986 et « L’Afrique au XXIème siècle », à paraître…

 

Marié, père d’un enfant, Cheick Oumar Diarrah aime la lecture et les voyages.

 

 

Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed

Zahabi Ould Sidi Mohamed

 

Le nouveau chef de la diplomatie est un fonctionnaire des Nations unies de longue date. Zahabi Ould Sidi Mohamed est né le 1eroctobre 1957 à Goundam. Après le baccalauréat obtenu au lycée public de Sévaré (Série Philo-langue) en juin 1978, il entre à l’ENA de Bamako dont il obtient le diplôme en 1984 en tant que administrateur civil.

 

 

Zahabi Ould Sidi Mohamed a poursuivi ses études en France à l’Université Panthéon Sorbonne où il décroche un DEA en sociologie du Tiers monde. Il a suivi, entre 1996 et 2013, dans le cadre des Nations Unies, divers stages de formation en gestion des projets et programme, gestion des ressources humaines, gestion du secteur de sécurité et management des opérations de maintien de la paix.

 

 

Zahabi Ould Sidi Mohamed a servi entre 1985 et 1990 comme directeur adjoint chargé de programme à l’Aide de l’Eglise norvégienne. De 1991 à 1992, il est principal négociateur et signataire du Pacte national entre les MFUA (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad) et le gouvernement. Commissaire adjoint au Nord dans le cadre du Pacte national (1992-1993), il est ensuite conseiller politique du représentant du Secrétaire général des nations unies en Haïti (1994-1996). Il occupe plusieurs fonctions dans le système onusien (Haïti, RD du Congo, Somalie, Côte d’Ivoire, Soudan, Soudan du Sud). Au moment de sa nomination, il était Directeur de la division des Affaires de la médiation avec la Mission des nations Unies en Somalie.

 

 

Zahabi Ould Sidi Mohamed parle français, anglais et arabe. Marié, il a pour loisirs la lecture, le sport et le safari.

 

 

Ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko

Mme Bouaré Fily Sissoko

 

 

Mme Bouaré Fily Sissoko, le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, est une économiste chevronnée qui était en poste à la représentation de la Banque mondiale à Bamako avant de rejoindre le Gouvernement. Elle avait déjà acquis une expérience gouvernementale entre 2000 et 2002 en occupant le portefeuille des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, avant de se voir adjoindre aussi celui de la Communication.

 

 

Mme Bouaré Fily Sissoko est née le 22 août 1955 à Dakar. Elle fait ses études primaires à Ségou avant d’être orientée au Lycée technique de Bamako. Au terme de ses études universitaires, elle passe avec succès un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit du développement, une maîtrise en sciences économiques, un certificat en techniques douanières et un certificat en planification stratégique et en budgétisation des programmes publics.

 

 

Notre nouveau grand argentier a été consultant en audit et fiscalité, contrôleur général d’Etat, contrôleur d’Etat, directeur général adjoint des Douanes. Le ministre de l’Economie et des Finances a aussi exercé plusieurs postes de responsabilité à la direction générale des douanes.

 

 

Mariée, mère de 2 enfants, Mme Bouaré Fily Sissoko parle Français, Anglais, Bambara, Khassonké et Ouolof.

 

 

Ministre de la sécurité, Colonel Sada Samaké

Sada Samaké

 

Agé de 60 ans (il est né le 9 juin 1953 à Kati) Sada Samaké a fréquenté les bancs de l’école de Kati entre 1960 et 1969 avant d’entrer au lycée Askia Mohamed où il obtient son baccalauréat en 1973. Pour les études supérieures, il s’envole pour l’ex-URSS et intègre l’Ecole supérieure du génie militaire de Moscou. Il en revient avec le diplôme d’ingénieur photogrammètre et en télédétection.

 

 

Officier du génie militaire, le colonel Sada Samaké a été gouverneur de la Région de Kayes avant de devenir ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité. Il est ensuite entré en diplomatie et a été nommé Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Ce fut sa dernière fonction officielle avant d’être appelé au gouvernement comme ministre de la Sécurité.

 

 

Sada Samaké est marié et père de cinq enfants. Son passe-temps favori est le football.

 

 

Ministre du Développement rural, Bakary Treta

Bakary Treta

 

Le nouveau ministre du Développement rural est un familier de la scène politique. Bakary Treta fut en effet un militant de la première heure de l’Adema avant de passer au Rassemblement pour le Mali (RPM) après la scission de 2001. Né en 1954 à Diondiori dans la région de Mopti, il est titulaire d’un doctorat en alimentation et nutrition animale de l’académie vétérinaire de Moscou obtenu en 1987.

 

 

Après des études fondamentales (1963-1972) à Tenenkou (Mopti), et secondaires (1972-1976) à l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, Treta s’envole pour l’ex-URSS, précisément pour l’Université de l’amitié des peuples Patrice Lumumba de Moscou. Il y passe le doctorat d’Etat mentionné plus haut et un diplôme d’interprète russe-français.

 

 

Entre 2011 et 2012, lorsqu’il est nommé ministre de l’Elevage et de la Pêche, Bakary  Treta se retrouve se trouve dans son élément et dans un domaine auquel il a consacré une bonne partie de sa carrière académique et professionnelle. Cette expérience gouvernementale fut interrompue par le coup d’Etat de mars 2012.

 

 

Le nouveau ministre du Développement rural a été très actif dans le domaine politique et associatif. Entre 1979 et 2001, il milite au sein de plusieurs associations notamment l’Amicale des étudiants et stagiaires maliens de l’Université Patrice Lumumba de Moscou, l’Association des étudiants et stagiaires maliens de l’ex-URSS. Il est membre de l’Adema, coordinateur de l’association politique Alternative 2002.

 

 

Bakary Treta possède une riche expérience politique acquise de 1986 à nos jours et apparait comme un acteur de premier plan des luttes démocratiques. Il fut ainsi membre du Parti malien pour la révolution et la démocratie (PMRD) et du Front national démocratique et populaire (FNDP), secrétaire à l’organisation et secrétaire général du comité exécutif de l’ADEMA-PASJ, et depuis 2001, il est le secrétaire général du bureau politique national (BPN) du RPM.

 

 

Il a participé à de nombreuses rencontres internationales à travers le monde dans le cadre de la politique et du développement en Afrique.

Bakary Treta est marié et père de deux enfants.

 

 

Ministre de l’Administration Territoriale, Général Moussa Sinko Coulibaly

Moussa Sinko Coulibaly 

 

La bonne organisation de la toute récente élection présidentielle est certainement pour beaucoup dans sa reconduite à la tête du ministère de l’Administration Territoriale. Moussa Sinko Coulibaly était encore colonel et directeur de cabinet du président du CNRDRE, lorsque les rênes du départementde l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire lui furent confiées le 24 avril 2012 dans la première équipe constituée par la Transition. Il fut régulièrement reconduit à la tête d’un département dont l’intitulé ne sera modifié qu’une fois durant cette période. Le 20 août 2012, il perdit « l’Aménagement du Territoire » avant de le récupérer le 11 décembre suivant.

 

 

Moussa Sinko Coulibaly s’est patiemment mais opiniâtrement attelé à l’organisation des élections présidentielles dans un contexte où l’entreprise semblait mission impossible. Malgré un couac dans la proclamation des résultats partiels du premier tour dont le ministre tirera les leçons, une pluie de louanges a accueilli la bonne tenue des scrutins. Moussa Sinko Coulibaly a été promu général et le voilà aujourd’hui en charge, entre autres, de l’organisations des législatives.

 

 

Né à Bamako le 14 juillet 1972, le général Coulibaly est marié et père de deux filles et d’un garçon. Après le Prytanée militaire de Kati, Moussa Sinko Coulibaly suit les classes préparatoires de la Flèche en France de 1990 à 1992. Il obtient en 1995, le diplôme de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ; en 1996 un brevet de chef de section du Génie militaire de l’Ecole supérieure et d’application du génie d’Angers. De 2009 à 2010, il bénéficie d’une formation au Collège interarmes de défense de Yaoundé, d’un cours de planification opérationnelle KAIPTC à Accra au Ghana en 2006. Son expérience professionnelle le fait nommer instructeur permanent à l’EMIA de Koulikoro, d’octobre 1996 à septembre 1998. De 2000 à 2001, Moussa Sinko Coulibaly est nommé commandant de compagnie de la 261è compagnie et de support. Il est directeur de l’instruction de l’Ecole de maintien de la paix de 2010 à mars 2012. Polyglotte, le général Moussa Sinko Coulibaly parle couramment bambara, français, anglais et possède des connaissances en allemand et russe.

 

 

Ministre du Plan et de la Prospective, Cheickna Seydi Ahamadi Diawara

Cheickna Seydi Ahamadi Diawara 

 

Cheickna Seydi Ahamadi Diawara fait grand retour au gouvernement. Il avait déjà occupé le poste de ministre de l’Energie et des Mines. Le nouveau ministre du Plan et de la Prospective Cheickna Seydi Ahamadi Diawara est né à Bamako. Après des études primaires et secondaires à Bamako et Ségou, il se rend en URSS où il fit son entrée à l’Institut de géologie et du pétrole de Moscou (Goupkin). Ses études ont été sanctionnées six ans plus tard par un diplôme d’ingénieur-géologue spécialisé dans la recherche et la prospection des gisements de pétrole et de gaz. Après un bref passage au  centre de recherche de Pau en France et une formation en géologie de sonde sur les chantiers d’El Aquitaine toujours en France, il rentre au bercail pour travailler à la direction nationale de la géologie et des mines. Géologue pétrolier, il s’y occupe de la promotion des bassins sédimentaires, du suivi des travaux de prospections, de synthèse et d’évaluation pétrolière et participe aux sondages pétroliers.

 

 

En 1984, il suit une formation en géologie, géophysique et informatique à Washington. Ce qui lui permet deux ans plus tard de devenir géologue informaticien des projets PNUD « or bagoé ». En 1991, il s’envole au Gabon comme expert des Nations Unies. Sur place, il est nommé conseiller technique principal du projet PNUD de renforcement de la direction de la géologie et de la recherche minière du Gabon. Après avoir quitté le gouvernement vers la fin des années 90, on le trouve comme Haut commissaire de l’OMVS. Après cette charge, il se lance dans le privé. A sa nomination, il était le directeur général de la société d’exploration minière Gold Field.

 

 

Le nouveau  ministre du Plan et de la Prospective parle français, anglais et russe.

 

 

Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Tiéman Hubert Coulibaly

Tièman Hubert Coulibaly

 

Agé de 46 ans et venant du monde des affaires, Tièman Hubert Coulibaly se voit confier le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières après avoir passé un peu plus d’un an (20 août 2012) à la tête du département des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans le gouvernement de Transition. Il s’y était distingué par son dynamisme et en portant vigoureusement la voix du Mali dans toutes les enceintes durant la période délicate qui a précédé et suivi la mobilisation internationale et l’intervention militaire dans notre pays. Au plan interne, il a rallié très tôt les rangs des alliés d’IBK à l’orée de la campagne électorale.

 

 

Après ses études en France, il a été administrateur général d’Europe Handling et président-directeur général du groupe de communication Stellis installé au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Il est aussi administrateur de ciments et matériaux du Mali (Groupe VICAT) et directeur général du holding Industries Kulubali Sa. (mines, carrières, services). Sans compter son poste de vice-président du Conseil national du patronat du Mali, chargé des relations internationales.

 

 

Depuis mars 2010, Tièman H. Coulibaly est le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), parti membre du FDR. Il est cependant loin d’être un novice en politique. En 2007, il est élu au poste de secrétaire général du Conseil exécutif. De 1991 à 1994, il a été le secrétaire général du Forum Afrique unie. Il fut aussi membre du Club « Convaincre » de  Rhône-Alpes affilié au Parti socialiste. Il fit un bref séjour au sein de l’Union des étudiants communistes de France (UEC).

 

 

Côté travail, c’est un professionnel de la communication. L’ancien directeur général de l’Agence nationale de communication – Radio Klédu a également été entre 1994 et 1996, le responsable des opérations à la société malienne de services (hygiène et assainissement). Il fut également collaborateur de la revue « Africa Rhône-Alpes », un bimensuel de l’actualité africaine éditée à Lyon.

 

 

Tièman Hubert Coulibaly est détenteur de plusieurs diplômes, tous obtenus en France : DESS en gestion des entreprises et organisations, marketing et management, maîtrise en sciences et techniques de presse et communication d’entreprises, licence en information et communication – journalisme, DEUG et licence lettres et langues.

 

 

Le nouveau ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières parle couramment l’anglais, lit et écrit le portugais et l’allemand.

 

 

Ministre du Commerce, Abdel Karim Konaté

Abdel Karim Konaté 

 

Le nouveau ministre du Commerce revient en territoire familier après un intermède de moins de trois mois à la tête du département des Finances dans le gouvernement de la Transition. En effet, nommé ministre du Commerce et de l’Industrie dans le gouvernement du 15 décembre 2012, Abdel Karim Konaté passera aux Finances à l’occasion du réaménagement du 22 juin dernier.

 

 

Inspecteur des douanes de formation, Abdel Karim Konaté dit «Ampé» s’est bâti une bonne réputation dans son corps. Né le 25 novembre 1961 à Bamako, il est sorti de l’Ecole centrale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (ECICA) en 1984 avec comme spécialité « la douane ». Un an plus tard, il intègre la fonction publique en tant que douanier et passe 2 ans sous les drapeaux pour le compte du 1er contingent du Service national des jeunes (SNJ). Après 15 années de service, il bénéficie d’une bourse de la mission française de coopération pour intégrer la prestigieuse école sous régionale des finances publiques de Ouagadougou où il est sorti 2è major de sa promotion avec le diplôme d’administrateur des services financiers.

 

 

De retour au pays, Abdel Karim Konaté s’inscrit à l’Institut des hautes études économiques et sociales de Bruxelles, délocalisée à Bamako. Deux ans après, il passe un master en management financier. Au cours de sa carrière, «Ampé»  a suivi d’autres formations et séminaires, notamment le 43è programme de bourse de l’Organisation mondiale des douanes, la formation des cadres supérieurs des douanes.

 

 

Hors son expérience gouvernementale, le nouveau ministre du Commerce a exclusivement évolué au sein de l’administration des douanes. Après avoir servi à Koro et Zégoua, il a été placé à la tête de la Brigade mobile d’intervention de Bamako en 1995. Mais c’est à la Division recherche et intervention qu’il va se faire un nom en battant le record de la plus grosse saisie de chanvre indien dans notre pays (2 tonnes en 2005). Il fit également un passage très remarqué au guichet unique pour le dédouanement des véhicules. Ses bons résultats appréciés par la hiérarchie le propulsent à la tête de la direction régionale des douanes de Kayes de 2009 à 2011. A sa nomination l’année dernière dans le gouvernement de Transition, Abdel Karim Konaté était chargé des relations internationales de la direction générale des douanes.

 

 

Membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), Abdel Karim Konaté est le secrétaire général adjoint du bureau national. Il a reçu plusieurs distinctions pour service rendu à la nation : médaille commémorative de campagne, médaille du mérite national avec effigie Abeille, chevalier puis officier de l’Ordre national du Mali.

 

 

Marié et père de 5 enfants, il aime le football, la belote et la lecture. Il parle français et bambara.

 

 

Ministre de la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra

Bocar Moussa Diarra 

 

 

Le ministère de la Fonction publique vient d’être confié à Bocar Moussa Diarra, titulaire du portefeuille de la Promotion des langues nationales et de l’Instruction civique (20 août 2012) puis de celui de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (15 décembre 2012) dans les équipes de la Transition.

 

 

A 59 ans, le natif de Diré, président de l’UM-RDA et président par intérim de l’Alliance IBK-Mali 2012, a effectué toute sa carrière dans le domaine de l’éducation. Diplômé de l’Ecole normale secondaire de Bamako, il a enseigné de 1975 à 1988 le français, l’histoire et la géographie à Bamako et à l’intérieur du pays. En 1989, Bocar Moussa Diarra est nommé conseiller pédagogique à l’Institut pédagogique devenu aujourd’hui Direction nationale de la pédagogie. Un an plus tard et jusqu’en 2000, il est membre du Programme de formation et d’information sur l’environnement (PFIE), un programme sous régional du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). Bocar Moussa Diarra a aussi participé à la conception et à la mise en oeuvre de l’éducation environnementale dans le système éducatif du Mali. Entre 2000 et 2004, Bocar Moussa Diarra fait ainsi partie des membres de l’équipe pédagogique nationale du Plan d’accompagnement de la généralisation de l’éducation environnementale au Mali (PAGEEM).

 

 

Bocar Moussa Diarra est le président de l’Association des ressortissants de Diré à Bamako. Il est également le président d’honneur de l’Association pour le développement du Mandé et le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves du cercle de Kati. De 1999 à nos jours, il est maire adjoint de la commune rurale du Mandé. Bocar Moussa Diarra a pris la tête de l’US-RDA en mai 2010. A ce titre, il a été un des grands acteurs de la reconstitution de la grande famille RDA et de la réconciliation entre l’US-RDA et le PSP. A sa nomination au gouvernement, ce pur produit de l’US-RDA et de la réforme de 1962 était conseiller pédagogique à la direction nationale de la pédagogie. Au titre de publications, Bocar Moussa Diarra est co-auteur de plusieurs manuels, modules et outils de formation, notamment « Guide du maître en éducation environnementale »; « Guide unique du maître en éducation environnementale »; « PESAH et HELSA à la découverte du Sahel »; « Recueil des techniques et pratiques de pédagogie active ».

 

 

Marié et père d’un enfant, Bocar Moussa Diarra est officier de l’Ordre national du Mali. Il est passionné de lecture, de discussions, de cinéma et de football. Il parle français, bambara, sonrhaï et un anglais passable.

 

 

Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa

Ousmane Ag Rhissa

 

Le nouveau titulaire du portefeuille de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa, a conservé le département qu’il dirigeait dans le dernier gouvernement de la Transition depuis le 15 décembre 2012 après avoir été ministre de l’Artisanat et du tourisme dans l’équipe constituée le 20 août 2012.

 

 

Ousmane Ag Rhissa est né le 3 janvier 1958 à Gangabéra-Djébock (Gao). Après des études fondamentales à Djébock, il passe au lycée franco-arabe de Tombouctou (1974-1977), puis à l’Institut polytechnique de Katibougou (1977-1981). Ingénieur à l’Opération de développement intégré du Kaarta, Ousmane Ag Rhissa occupe plusieurs fonctions dans cette structure avant de rejoindre le Programme de sécurité alimentaire et des revenus dans la Région de Kidal.

 

 

En 1992, il est nommé président de la commission de suivi du Pacte national. En janvier 1994, il est conseiller technique au ministère du Développement Rural et de l’Environnement. Chargé de mission au ministère de l’Environnement (mai 1999-février 2000), il est consultant national à la représentation de la FAO au Mali. Ousmane Ag Rhissa a également exercé comme conseiller au développement auprès de la Fondation Stromme en 2001 et coordinateur au Centre régional d’information de formation et d’animation des éleveurs sahéliens. De 2004 à 2010 il est consultant au groupe Environnement, Développement et Aménagement de territoire (GEDAT). Chargé de mission au ministère de l’industrie, des Investissements et du Commerce de 2010 à 2011,  membre du bureau politique national du RPM, Ousmane Ag Rhissa était chef de cabinet au ministère de l’Agriculture jusqu’à sa première entrée au gouvernement au titre de l’Alliance IBK 2012 (août 2012).

 

 

Marié, père de 5 enfants, il parle tamasheq, sonrhaï, bambara, peul, français et anglais.  Il a pour loisirs le sport et la lecture.

 

 

Ministre de l’Equipement et des Transports, Lieutenant-colonel Abdoulaye Koumaré

Lieutenant-colonel Abdoulaye Koumaré 

 

 

Le ministre de l’Equipement et des Transports ne déménage pas puisque son département actuel recouvre le périmètre du portefeuille qu’il détenait depuis de 20 août 2012 dans le gouvernement de la Transition sous la dénomination « Transports et Infrastructures routières ». Né le 12 octobre 1972 à Kadiolo, le lieutenant-colonel Abdoulaye Koumaré passe pour être un proche collaborateur du général Amadou Aya Sanogo, l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012.

 

 

Tout jeune, il se destine au métier des armes. Il fréquente le Prytanée militaire de Kati, avant de poursuivre son cursus à l’Ecole militaire d’administration de Koulikoro. En 1994, il devient officier d’administration.

 

 

Pour parfaire la formation acquise au Mali, il suit les cours de base d’officier logistique en 1997 à Brême en République fédérale d’Allemagne avant de bénéficier d’une autre formation au Collège préparatoire d’entrée aux universités allemandes en 2001 à Munich dans le même pays.

 

 

En 2003, il passe un diplôme d’études universitaires générales en sciences d’organisation  économiques et financières à Hambourg à l’Université de l’Armée fédérale d’Allemagne. Dans la même université, il décroche un master en économie et gestion d’entreprises. A Bamako, il participe à plusieurs formations à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Il était justement jusqu’à son entrée au gouvernement en 2012, le directeur administratif et financier de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye

 

 

Officier du corps du Génie militaire, le ministre a une bonne maitrise de l’outil informatique. En plus du bamanakan, il parle français, allemand et anglais.

 

 

Ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara

Moussa Mara 

 

 

Moussa Mara est l’un des jeunes loups de la scène politique nationale. L’ascension du nouveau ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville  a été fulgurante. A sa nomination, il était le maire de la Commune IV du District de Bamako. Né le 2 mars 1975 à Bamako, Moussa Mara fit ses études primaires à l’IPEG Annexe entre 1980 et 1989. Il entre ensuite au lycée Askia Mohamed pour des études secondaires. Le jeune Mara obtint son baccalauréat trois ans plus tard avant d’entamer un riche cursus en France à l’Intel de Paris d’où il revient avec un diplôme en expertise comptable.

 

 

L’expert comptable entre plus tard en politique et se présente aux élections législatives de 2002 en tant que candidat indépendant et met en ballotage défavorable Ibrahim Boubacar Kéïta qui l’emportera quand même au second tour. Mais le jeune Mara fait son chemin. En 2009, il prend la mairie de la Commune IV. Impliqué au plan local, l’ancien maire (il a démissionné de son poste à la faveur de son entrée au gouvernement) est président du parti YELEMA (le changement), une jeune formation politique créée en 2010. Candidat à l’élection présidentielle avorté de 2012, il remet ça en 2013. Il est éliminé au premier tour.

 

 

Au poste de ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la  ville, Mara est en terrain connu. Ses administrés ont d’ailleurs de lui l’image d’un élu responsable soucieux du bien-être de ses administrés.

 

 

Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumou Ba

Madame Sangaré Oumou Ba 

 

 

Le tout nouveau ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant est né le 15 février 1947 à Bamako. Elle a effectué ses études primaires à l’école primaire de Médina Coura, avant d’entamer ses études secondaires au Lycée des jeunes filles de Bamako d’où elle a obtenu son baccalauréat en série Philo-Langues en 1968. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Ecole normale supérieure (ENSup). Trois années d’études supérieures seront couronnées d’une maîtrise en Anglais. Mme Sangaré Oumou Ba a également suivi des études post universitaires sanctionnées par deux diplômes : un diplôme post universitaire en linguistique et en enseignement de la langue obtenu au Moray House College of Education à Edinburgh en Ecosse, un DEA en administration de l’éducation et un Certificat d’études sur la femme, deux diplômes décrochés respectivement à Old Dominion University Norfolk en Virginie et au Centre d’études sur la femme de la même université. Mme Sangaré a suivi plusieurs stages de perfectionnement en Afrique, en Europe et aux USA dans le domaine de l’éducation, du leadership, de la culture, des droits humains.

 

 

Côté professionnel, celle qui a la charge de la promotion de la Femme, de la famille et de l’enfant a été successivement chef de cabinet au ministère de l’Elevage et de la pêche de juillet 2011 à Février 2013, députée à l’Assemblée nationale. Elle a enseigné pendant plusieurs années au Lycée de jeunes filles de Bamako. Parallèlement, Madame Sangaré Oumou Ba fut encadreur en langues (français, anglais, bamanan et fulfuldé) des volontaires américains du Corps de la paix de 1972 à 1985. Au plan politique, le nouveau ministre est jusqu’à sa nomination présidente du Bureau national des femmes du RPM. Elle est depuis 2000 membre de l’Association des femmes pour les actions de développement et présidente de l’Association Groupe d’action pour l’épanouissement de la femme, de l’enfant et la protection de l’environnement (GAFEPE). Madame Sangaré Oumou Ba parle français, anglais, bamanan et fulfulé. Elle aime la lecture, les rencontres thématiques, la collecte des documents sur la femme.

 

 

Ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Togola

Mme Togola Jacqueline Nana 

 

 

Mme Togola née Nana Marie Jacqueline est la nouvelle titulaire du portefeuille de l’Education nationale. A sa nomination, elle présidait le Conseil supérieur de la communication, l’un des organes de régulation de la presse dans notre pays.

 

 

Mme Togola Jacqueline Nana est née le 29 avril 1949 à Sikasso. Elle fait ses études primaires et secondaires à l’école Tiéba de Sikasso, au cours Notre Dame du Niger et au Lycée des jeunes filles de Bamako.

 

 

Mme Togola a une riche expérience du terrain dans les domaines de l’éducation. Titulaire d’une maîtrise en lettres de l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup) obtenue en 1975, Mme Togola a beaucoup enseigné.

 

 

En effet, elle a été notamment professeur de lettres aux lycées Askia Mohamed, de Badalabougou (Bamako), de Sikasso, Ségou et au lycée Bouillagui Fadiga de Bamako entre 1978 et 2002.

 

 

Mme Togola Jacqueline Nana également occupé les postes de directrice des études du lycée Notre Dame du Niger, de surveillante générale adjointe au lycée Kankou Moussa. Nommée en mai 2006 membre du Conseil supérieur de la communication, elle sera élue présidente de cette structure en 2009, fonction qu’elle occupera jusqu’à sa nomination à la tête du département de l’Education nationale.

 

 

Mme Togola Jacqueline Nana a également fait de nombreux stages et formations dans les domaines de la presse, de l’éducation et des associations. Au plan politique, le nouveau ministre est responsable du mouvement des femmes du Rassemblement pour le Mali en Commune V du District de Bamako. Elle est par ailleurs active dans plusieurs associations comme la CAFO dont elle est la présidente de la cellule de Kalaban Coura.

 

 

Mme Togola Jacqueline Nana est mariée et mère de quatre enfants. Elle aime la lecture et les voyages.

 

 

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moustapha Dicko

Moustapha DICKO

 

C’est un homme du sérail qui revient au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En effet Moustapha Dicko avait déjà occupé les portefeuilles de ministre de l’Education puis de ministre des Enseignements secondaires, supérieurs et de la Recherche scientifique sous le régime d’Alpha Oumar Konaré. Né le 4 avril 1955 à Douentza, Moustapha Dicko y fit ses études primaires de 1962 à 1971. Ses études secondaires le conduiront respectivement aux lycées de Sévaré et Markala entre 1971 et 1974.

 

 

Muni d’un baccalauréat en lettres modernes, il est orienté à l’Ecole normale supérieure de Bamako où il obtient une maitrise en langue russe.

Détenteur d’un PHD en littérature russe Moustaph Dicko a été successivement professeur à l’Ensup, député à l’Assemblée nationale, député parlementaire africain et directeur de cabinet du président de l ‘Assemblée nationale.

 

 

Moustapha Dicko était professeur à l’ISFRA jusqu’à sa nomination comme ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le gouvernement de Oumar Tatam Ly.

 

 

Marié et père de quatre enfants, Moustapha Dicko Dicko aime la lecture, le cinéma, la marche et la musique.

 

 

Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné

Ousmane KONE

 

Ousmane Koné est le nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. Il est détenteur d’un diplôme d’études approfondi  (DEA) en économie rurale et d’une maîtrise en sciences économiques. Né le 19 mai 1952 à Bamako, il a fait ses études primaires et secondaires à Bamako, Bafoulabé et Sikasso entre 1958 et 1968. Après son bac obtenu au lycée Askia Mohamed en 1972, il fréquente l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako de 1972 à 1976 avant de s’inscrire à l’université de Droit et des Sciences économiques de Montpellier en France et à l’Institut agronomique Méditerranée de la même ville. Il est aussi détenteur d’un diplôme en économie agro-alimentaire.

 

 

Comme expériences professionnelles, Ousmane Koné fut successivement conseiller technique et directeur administratif et financier au ministère des Sports, des Arts et de la Culture, et à la Primature. De 2002 à sa nomination, Ousmane Koné était conseiller technique au ministère de Santé. Marié et père de 6 enfants, il aime le cinéma, les débats de groupes. Dans le champ politique, Ousmane Koné est le secrétaire aux finances du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti présidentiel.

 

 

Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Mamadou Frankaly Kéïta

Mamadou Frankaly KEÏTA

 

Le nouveau ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Mamadou Frankaly Kéïta se trouve en terrain connu pour avoir passé une bonne partie de sa carrière dans le secteur de l’énergie. Détenteur d’un diplôme d’étude approfondie (DEA) en électricité de l’Université de l’Institut polytechnique de Kharkov en ex-URSS et d’un MBA en gestion des affaires, Mamadou Frankaly Kéïta était jusqu’à sa nomination chef du département des énergies renouvelables de l’EDM S.A. Il est né le 2 février 1959 à Sanssading dans la région de Ségou.  Il a fait ses études primaires à  Bamako entre 1967 et 1975 et passé son baccalauréat au Lycée technique de Bamako en 1979. Mamadou Frankaly Kéïta a occupé les fonctions de chef de division, chef de service et directeur de production de l’EDM S.A. Marié et père de cinq enfants, Kéïta aime le sport et la lecture.

 

 

Bruno Maïga

Ministre de Culture, Bruno Maïga

 

 

Le ministre de Culture qui a conservé le portefeuille qu’il détenait dans le gouvernement précédent, a fait partie de toutes les équipes gouvernementales qui se sont succédé durant la Transition. Bruno Maïga a ainsi été tour à tour ministre délégué auprès du ministre de la Jeunesse, du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, chargé de la Jeunesse et de la Formation professionnelle (24 avril 2012), ministre de la Communication (20 août 2012) puis ministre de la Culture (15 décembre 2012).

 

 

Bruno Maïga est né le 28 septembre 1952 à Ségou. Membre de la promotion 1971-1975 de l’Ecole normale supérieure de Bamako section philo-psycho-pédagogie, il a décroché un Ph.D en sciences des arts en 1986.

 

 

Sa carrière professionnelle débute à l’Institut pédagogique national où il est chargé de recherche entre 1975-1976. De cette date jusqu’en 1981, il occupe le poste de directeur de la compagnie du Théâtre national du Mali. Il est ensuite chef de section à la Direction nationale des arts et de la culture (DNAC) avant revenir à la tête Théâtre national du Mali. Toujours dans le domaine de la culture, il a aussi été responsable de la promotion artistique et littéraire à la DNAC.

 

 

De 1993 au début de son parcours gouvernemental en avril 2012, Bruno Maïga était le chef du service du courrier, des archives et de la documentation au secrétariat général de la présidence de la République. Il enseignait aussi en qualité de vacataire à la Flash et au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté.

 

 

Marié et père de quatre enfants, le ministre de la Culture est chevalier, officier, commandeur et grand officier de l’Ordre national du Mali.

 

 

Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby

Mahamane Baby 

 

 

Mahamane Baby est l’un des 19 novices du nouveau gouvernement. Il va diriger le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

 

 

Il est titulaire d’une maîtrise en anglais obtenu à l’Ecole normale supérieur de Bamako (Ensup) et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de SUP’Management de Bamako.

 

 

Fonctionnaire international des Nations unies, Mahamane Baby est né le 12 janvier 1968 à Goundam dans la région de Tombouctou. Il fit ses études  fondamentales à Goundam Nioro du Sahel et Gourma Rharous entre 1974 et 1980.

 

 

Il occupa successivement les fonctions de chargé de portefeuille Caraïbe et Pacifique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), chargé de l’administration à ICRISAT et coordinateur adjoint à l’USAID, consultant à la Banque mondiale.  A sa nomination au poste de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il était chargé du portefeuille Afrique de l’Ouest et du centre au PNUD.

 

 

Il est marié et père de 3 enfants et aime le taekwondo.

 

 

Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Berthé Aïssata Bengaly

Mme Berthé Aissata Bengaly 

 

 

Mme Berthé Aissata Bengaly, le nouveau ministre de l’Artisanat et du Tourisme, n’est pas une inconnue dans la galaxie publique puisqu’elle fut entre 2002 et 2004, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant. Agé de 56 ans, le nouveau ministre de l’Artisanat et du Tourisme est né à Koutiala, dans la Région de Sikasso. Après l’école primaire (1964-1972) à Koutiala, elle s’inscrit au lycée Notre Dame du Niger puis au lycée de Jeunes Fille (1972-1975). Elle entame ses études supérieures à l’ENSup avant de partir pour les Etats Unis. Elle passe ainsi une maîtrise en chimie et un master en nutrition à l’Université de Tulane en Louisiane. Chercheur à l’IER,  Mme Berthé Aissata Bengaly est connue par les nutritionnistes et les gourmets pour ses recettes nourrissantes et délicieuses à base de produits locaux. Elle est mariée et mère de 3 enfants.

 

 

Ministre de l’Industrie et des Mines, Dr Boubou Cissé

Dr. Boubou Cissé 

 

Le Dr Boubou Cissé, le nouveau ministre de l’Industrie et des Mines,  est âgé de 39 ans. Il est né à Bamako où il effectue ses études primaires à l’école Mamadou Konaté puis à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou. Au terme de ses études secondaires à Bamako, de 1982-1985, Boubou Cissé s’envole pour la République Fédérale d’Allemagne puis les Émirats Arabes Unis pour des études supérieures. Il revient en France, précisément à l’université Clermont Ferrand, où il passe un DEA en économie du développement. Le ministre Cissé est également titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu l’université d’Aix-Marseille, toujours en France. Il entre à la Banque mondiale où il occupe le poste d’économiste principal chargé des opérations de 2005 jusqu’à sa nomination dimanche dans le gouvernement d’Oumar Tatam Ly. Père de deux enfants, le ministre des l’Industrie et des Mines aime la lecture et le football.

 

 

Abdramane Sylla

Ministre des Maliens de l’Extérieur, Dr Abdramane Sylla

 

Né en 1962 à Koulikoro, Abdramane Sylla, le nouveau ministre des Maliens de l’Extérieur, a entamé ses études primaires à l’école Mamadou Konaté en 1967 avant d’entrer au lycée de Badalabougou pour ses études secondaires. Après le bac, il s’envole pour Moscou où il décroche un PHD en Histoire des relations internationales à l’Université de l’amitié des peuples Patrice Lumumba. Le nouveau ministre des Maliens de l’Extérieur est actuellement député à l’Assemblée nationale et vice-président du bureau de l’institution au compte du RPM. Marié et père de neuf enfants, le ministre Sylla qui entre pour la première fois dans un gouvernement, est un passionné de lecture.

 

 

Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, jean Marie Sangaré

Jean Marie Idrissa Sangaré

 

 

Né le 31 mars 1965 à Bamako, Jean Marie Idrissa Sangaré, le nouveau ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, a effectué ses études primaires et secondaires à l’école Liberté, à l’école Mamadou Konaté à l’école Prosper Kamara, à l’école de la Cathédrale puis au Lycée Askia Mohamed avant d’aller en Côte d’Ivoire pour y passer son bac au Lycée classique d’Abidjan en 1984. Il passera deux ans (1984-1986) à l’École normale supérieure de technologie à Dakar au Sénégal avant de s’inscrire à l’Université de Québec, de 1987-1989. Ses études y sont sanctionnées par un diplôme d’ingénieur en génie électrique.

 

 

Pendant deux ans (1996-1998), il dirige l’exploitation du réseau d’électricité de Bamako avant de devenir le directeur de la distribution d’électricité d’EDM SA (1998-2007). Avant d’entrer au gouvernement, il était consultant et gestionnaire d’entreprises dans le secteur de l’énergie électrique.

Le ministre Sangaré est marié et père de trois enfants. Il aime le sport.

 

 

Ministre de la Jeunesse et des Sports, Me Mamadou Gaoussou Diarra

Me Mamadou Gaoussou Diarra

 

À 43 ans, Mamadou Gaoussou Diarra le nouveau titulaire du département de la Jeunesse et des Sports entame sa première expérience gouvernementale. Après des études primaires à l’école de la Cathédrale à Bamako, il va à Abidjan où il passe le bac à l’école les Oisillons. Il s’inscrit alors à l’ENA (École nationale d’administration) de Bamako pour en sortir avec une maitrise en sciences juridiques. Il s’installe alors comme avocat au Barreau du Mali. Promoteur du cabinet d’affaires « Juri-Partner », il a été président de l’Association des jeunes avocats et secrétaire de l’Ordre des avocats du Mali. Ce père de 4 enfants officiait comme avocat à Bamako lors de sa nomination comme ministre. Il a de nombreux hobbies : la lecture, l’écriture, l’informatique, les voyages, le tennis de table, le scrabble et les échecs.

 

Ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale chargé de la Décentralisation, Malick Alhousseïni

Malick Alhousseïni

 

 

Le titulaire du ministère délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale chargé de la Décentralisation est un homme bien connu des Maliens. Le très médiatique président du Collectif des ressortissants du Nord du Mali (Coren) est né 25 janvier 1960 à Bagoundié (Gao). C’est ici qu’il fera l’école primaire (1967 à 1973) avant d’aller à Gao pour le second cycle et le lycée. Il obtiendra son baccalauréat en sciences exactes à Markala. En 1979, le jeune Malick Alhousseïni intégrera l’Ecole nationale d’ingénieurs (ENI) où il décroche le diplôme d’ingénieur des sciences appliquées, option hydrogéologie. Il fit ensuite une série de stages de spécialisation de 1985 à 1987 à l’Institut de géophysique de Lausanne (Suisse).

 

 

En 1984, il intègre l’administration publique en qualité d’ingénieur de l’industrie et des mines avec affectation à la direction de l’hydraulique. De 1991 à 2003, Malick Alhousseini suivra plusieurs stages de spécialisation dans les domaines de l’eau et l’énergie en France. Il sera détaché auprès du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) de 1988 à 1997 pour le suivi des projets hydrogéologique avant de rejoindre l’administration en 1999 comme conseiller technique chargé de l’Eau au ministère du Développement rural et de l’Eau, puis au département des Mines, de l’Energie et de l’Eau en 2000.

 

 

Il est nommé directeur national de l’Hydraulique en 2001. Poste qu’il occupera jusqu’en 2008 où il est promu secrétaire général du ministère de l’Equipement et des Transports.

 

 

Malick Alhousseini est surtout propulsé sur les écrans après l’éclatement de la crise sécuritaire au Nord où en tant que président du Coren, il fera des sorties remarquées dans les médias nationaux et internationaux pour dénoncer les exactions et les actes de terrorisme commis par les bandits armés et leurs alliés jihadistes.

 

 

Marié, père de quatre enfants, le nouveau ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale chargé de la Décentralisation est chevalier de l’ordre national du Mali. Il aime la marche, la lecture et les voyages.

 

 

Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, Dr Nango Dembélé

Dr Nango Dembélé

 

 

Le Dr Nango Dembélé est le nouveau ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire. Né en 1954 à Kaledougou, dans le cercle de Yorosso, Nango Dembélé fréquente l’école primaire de Kifasso (Yorosso) de 1963 à 1968 et l’école secondaire de Yorosso de 1968 à 1972 avant de rejoindre le lycée de Banankoro (1972-1974) où il obtient son baccalauréat en sciences.

 

 

II sera orienté à l’Ecole nationale d’administration (ENA), d’où il sortira avec une maitrise en économie. Nango Dembélé part plus tard aux Etats Unis d’Amérique où il s’inscrit à l’Université du Michigan (Michigan State University) pour y passer un master en économie appliquée et un doctorat en agroéconomie.

 

 

A son retour au pays, Nango Dembélé est promu fondé de pouvoir du Trésor public à Tombouctou. Muté à Bamako, il est nommé assistant de recherche puis assistant technique au ministère de l’Agriculture. Il retournera quelques années plus tard au Michigan comme chargé de Programme de recherche sur les politiques agricoles en Afrique de l’Ouest et au Mali. Le Dr Nango Dembélé est marié et père de 2 enfants. Il a pour hobbies la lecture et le cinéma.

 

 

Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Madani Touré

Madani Touré 

 

 

Le nouveau ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget est né le 21 octobre 1963 à Bamako. Après des études primaires à l’école de Niaréla (Bamako) de 1970 à 1979, Madani Touré passe son baccalauréat scientifique en 1982  au lycée Bouillagui Fadiga. Excellent élève, le jeune Madani obtient une maitrise en Econométrie en juin 1986 à l’Ecole nationale d’administration du Mali d’où il sort major de sa promotion.

 

 

Madani Touré intégrera en septembre 1989, l’Ecole des hautes études en sciences sociales et l’université d’Aix-Marseille II et III (France) pour y passer un Diplôme d’études approfondies (DEA) en économie mathématique et économétrie. Cinq ans plus tard, c’est un doctorat en sciences économiques qu’il passe à l’Université d’Aix-Marseille II pour devenir membre du Groupe de recherche en économie quantitative et économétrie.

 

 

Ce parcours le conduit au poste de chargé de cours complémentaires en micro-économie, statistique et économétrie à la Faculté des sciences économiques de l’Université d’Aix et Marseille II. En 1994, il est embauché comme cadre supérieur à la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest. A la BCEAO-Mali, il est successivement chef de section économie générale, adjoint du chef du service des études, chef de service de la recherche et de la statistique jusqu’en 2000. Madani Touré est détaché de 2000 à 2009 auprès du Gouvernement comme conseiller technique au cabinet du Premier ministre, et chargé des questions économiques et financières. Depuis 2010, il est l’adjoint du directeur des études au siège de la BCEAO à Dakar au Sénégal, chargé de la politique monétaire, des questions de financement des économies et de la coopération avec les Banques centrales.

 

 

C’est donc un expert en analyse et formulation des politiques économiques et financières qui sera chargé de la mise en œuvre et de la bonne gestion budgétaire de notre pays. Chevalier de l’Ordre national du Mali, Madani Touré est marié et père de 3 enfants. Il aime la lecture et le sport.

 

 

Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des investissements et de l’Initiative privée, Moustapha Ben Barka

Moustapha Ben Barka 

 

 

La jeunesse au service de la promotion des investissements et de l’initiative privée, Moustapha Ben Barka incarne désormais cet élan. Le nouveau ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des investissements et de l’Initiative privée est le plus jeune membre du gouvernement. Né 10 septembre 1977 à Paris, le jeune Moustapha Ben Barka a fréquenté l’école Mamadou Konaté de Bamako de 1982 à 1989 et l’école Annexe IPEG Annexe de Bamako de 1989 à 1991.

 

 

De 1991 à 1993 il fréquente le lycée de Badalabougou. De là il s’envole pour Dakar, où il fréquente l’ecole Yala Suur (1993-94) et les Cours Sainte-Marie de Hann (1994-1995). Il fit ensuite cap sur le Canada où il fréquente successivement l’Université de Montréal (1996), le HEC de Montréal (1999), le MCGIU University de Montréal (2000) et l’UGAM Montréal (2006). Ces différentes études se solderont par un Certificat d’études supérieures en management (Trésorerie/Finance), un Master of business administration en services financiers, un Graduate certificate en tresorerie et un Bachelor en finance et commerce international.

 

 

Sur le plan professionnel Moustapha Ben Barka a forgé ses premiers pas à la Banque nationale du Canada comme analyste de produits dérivés, trésorerie et marchés financiers de 2000 à 2004, puis analyste senior chargé de l’amélioration continue optima, trésorerie et marchés financiers de 2004-2005 avant d’être promu vérificateur en trésorerie et marchés financiers à la Banque nationale du Canada.

 

 

En 2007 le jeune Moustapha est nommé  Manager-Investment Banking au  Groupe FinanceCom International Sénégal, jusqu’en 2012 où il est promu Directeur Blackpearl finance dans le même groupe.

 

 

C’est ce poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination comme ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des Investissements et de l’Initiative privée.

 

 

C’est donc nanti d’un cursus scolaire bien solide et une expérience professionnelle certaine, que le plus jeune membre du gouvernement s’attèlera à relever le grand défi de la promotion des investissements et de l’initiative privée, gage de toute croissance économique.

 

 

Moustapha Ben Barka est marié et père de 2 enfants. Il a pour loisirs le basketball, le football, la natation qu’il pratique et le cinéma.

 

 

 

 

 

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9 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi diable ce pays ne s’intéresse pas a ces fils qui sont détenteurs de Mention Tres Honorable dans nos Universités? Il est temps pour nous de reconnaître la valeur de ces compatriotes pour une meilleure gestion des ressource humaines. Faudai-il pour ces rares universitaires , très souvent des professionnels compétents aussi d’être politiquement engage
    avant de se voir confier des hautes responsabilités dans le processus de la construction de ce pays? Sinon, s’il vous plait, approcher les Universités et les Instituts Supérieurs de Formation et de Recherche Appliquée pour commencer a valoriser ces ressources rares aussi.

  2. Un peu de recherche monsieur le journaliste. Avec tout ce qu’offre internet (google,wikipedia) de nos jours, c’est insupportable de changer le nom de grandes universités canadiennes comme McGill et l’Uqam.

  3. Beaucoup beaucoup de diplôme imaginaire.
    Des DESS, des doctorat et DEA en veux tu, en voilà, tous passés en France, des MBA et même un PhD en ex URSS.

    Depuis l’arrivée des imprimantes et ordinateur personnel, chacun se prépare son petit lot de diplôme
    Chacun raconte ce qui lui passe par la tête, les journalistes rapportent sans jamais rien vérifier.

    C’est normal, nous sommes dans le pays du faux et du faire-semblant.
    On se berce d’illusion et ça convient à tout le monde.
    Il y a même un Général de salon de 41 ans..C’est Beau !!! Général de mes couilles mais général quand même.

    Notre pays est tout aussi plein de soi-disant professeur de medecine mais impossible de soigner sans risque et correctement une simple fracture à Bamako.
    D’ailleurs ces professeurs sont les premiers à s’envoler pour Tunis ou Dakar au moindre bobo ou faire un bilan..qui est fou ??

    C’est dommage que rien ne puisse tenir sur du faux. Notre Maliba serait en tête et non parmi les derniers du Monde.
    Dommage

  4. Allahu Akbar kabirran.

    Cheik Modibo Diarra doit s’appitoyer aupres de dieu et approcher ses proches.

    L’espri de “fadengna” ruine et eloigne l’homme de Dieu.

    Je ne suis ni de Segou ni un proche mais quelcun qui ecoute et observe…

  5. Un peu de rigueur Zahabi nest il pas un ancien chef rebelle ? Pourquoi le cacher? Moustapha Ben Barka nest il pas le fils de la soeur de la premiere dame ? Pourquoi le cacher ? Boubou Cisse nest il pas un des pote du fils d’IBk ? pourquoi le cacher?
    Si tu enleve les anciens (ATT/Alpha) les buveur de Soupe (rallier du 2emetour) les 2 beau freres et le neveau de la premieres dames,
    les potes de Karim Wade malien et la maitraisse d’IBK les ministre de la junte de la transition et les protege de Dionkiss il ne restque quelques ministres.

    A propos de Zahabi un jour la verite sortira il est une piece maitraisse de l’alliance Junte de Sanogo-Oumar Mariko -RPM-Ansar dine de Iyad et le groupe cherif de Nioro et mahmoud Dicko mais les maliens n ont qu a continuer de dormir seulement….

  6. Bonjour à tous,
    Quel travail pour l’essor Malien.
    J’ai jamais vu un travail aussi remarquable que l’essor vient de nous gratifier.
    Merci une fois de plus à toute l’équipe.
    Le temps des nuls est fini avec ATT.
    MERCI

  7. EST-CE QUE JE SUIS LE SEUL A REMARQUE QUE PRATIQUEMENT LA MOITIE DES MINISTRES CI-DESSUS SONT POLYGLOTTES? 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

  8. Merci d’avoir fait économie de certains faits du nord dans la biographie de Zahabi Ould Sidi Mohamed. C’est bien ainsi et je pense qu’il est dans ses fonctions idéales. Nous avons besoin de la réconciliation.

  9. Pour le retour de l’autorité de l’Etat a mon avis il faut:
    1 Que les attributions des Ministres ne se recoupent pas et n’entre pas en conflit,
    2 Que les responsables de haut niveau Secrétaire général, Directeurs, Conseiller techniques … soient choisi en fonction de leur valeur morale, leur expérience, leur qualification. Au temps de M S B Maiga aux Affaires Etrangères, de jeunes sortants de l’Université avaient été nommés Conseillers techniques au détriment de personnes plus qualifiées et plus expérimentée ce qui eu pour conséquence un affaiblissement de l’outil diplomatique malien en raison de leur équerre cumulées.
    3 que les textes régissant les services publics soient respectés,
    4 que le pouvoir judiciaire s’affranchisse du Pouvoir de l’Argent

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