Billet : Mort de l’Adema

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Pr. Tiémoko Sangaré, président de l'Adéma-Pasj

« Les vérités tuent. Celles que l’on tait deviennent vénéneuses ». Le parti Adema méditera longtemps cette apostrophe de Nietzche, en lien avec son silence coupable sur l’atteinte grave à la démocratie que constitue le projet de révision constitutionnelle de IBK. Après le succès éclatant de la marche patriotique du 17 juin, on ne sait peut-être pas encore qui remportera la bataille politique finale, mais on sait d’ores et déjà qui a perdu le combat de la Vertu : C’est l’Adema Pasj ! Comment une formation politique qui prétend avoir apporté la démocratie au Mali peut se vautrer dans la lâcheté quand l’essentiel est en cause ?

Le projet de révision constitutionnelle est un scandale pour ce qu’il contient mais aussi pour la prétention ubuesque de celui qui le porte : voilà un président strictement incapable d’exercer les pouvoirs de sa charge mais qui en demande encore au mépris des règles démocratiques. Et pendant qu’on détricote nos institutions en attendant de dépecer le pays, l’Adema, n’écoutant que son courage, a choisi de descendre aux abris parce qu’une voix discordante lui coûterait quelques misérables strapontins. Les ministres de ce parti comme les membres de sa  direction, doivent savoir que leurs militants figuraient  parmi les centaines de milliers de nos compatriotes qui ont battu le pavé contre le funeste projet.

Ces militants ne changent formellement pas de parti mais ils ont résolument pris le PARTI du Mali. L’appareil du parti peut, lui, continuer à ramper devant le prince du jour. Lequel prince soit dit en passant, nous est revenu de Ouagadougou, où il est allé, la semaine dernière, causer des emplois verts avec Rock Koboré.

Depuis septembre 2013 que les jeunes Maliens attendent les 200 000 emplois promis par le candidat, la couleur leur importe peu : jaune, rouge, bleu ou blanc ! C’est plutôt le dilatoire du président IBK qui va leur rendre vert de rage. Mais il y a bien longtemps que la devise de celui qui nous gouverne se résume à : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » !

Rien de bien grave puisque l’Adema est là pour apporter de l’eau à son infernal moulin. Pitoyable !

Tièfing      

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7 COMMENTAIRES

  1. parmi les animaux de la brousse on ne voit que l’éléphant! Il marche de son pas assuré vers la destination qu’il s’est choisi sur un terrain pas toujours uniforme. Mais l’éléphant reste l’éléphant! Ainsi en est-il de l’Adema-PASJ!

  2. Depuis le départ de Alpha, LADEMA est et restera une marionnette au service du plus offrant c’est à dire le parti qui est au pouvoir. ADEMA étaient un grand parti mais ne l’est plus. C’est un parti mort et enterré dépuiiiiiiiiiiiis!

  3. L’ADEMA ne mourra pas, c’est seulement ceux qui pensent qui sont président et peuvent se permettre de tout, se trompent et c’est peut être eux qui sont entrain de partir à la retraite politique. Ils jouent leur jeu et c’est normal en homme politique mal informé. L’ADEMA reste un très grand parti politique qui n’appartient ni à X ou Y. Tu viens de dire que les militants, j’allais dire les vrais étaient à la marche.C’est aussi sa le grand ADEMA. Ne t’en fait pas, nous sommes entrain de mettre de l’ordre et tout ira bien au sein de la ruche dans les mois à venir. Promesse d’un militant de première heure qui n’a jamais demandé un bonbon à qui que ce soit. Tant pis pour ceux qui ne voient pas loin.

    • Bon courage on est ensemble .Être au pouvoir toujours n’est pas une bonne chose .Les marrionnettes seront emportés par le vent sous peu

    • Retenez bien (IL SUFFIT QUE ADEMA ACCEDE AU POUVOIR, LES SOIT DISANT GRANDS D’AUJOURD’HUI DISPARAITRONT). 2018 serait historique.

  4. En quoi la mort de l’ADEMA nous regarde ? Qu’est-ce qu’un ADEMA mort si le RPM, l’URD, le MIRIA, ASMA ou PLASMA sont en vie ?

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