Le Grand Hôtel de Bamako abrite depuis hier jeudi un atelier de restitution des résultats d’une l’étude sur ” les besoins et le niveau de satisfaction des citoyens maliens, en matière de justice “. Cette étude a été réalisée par Hill institut de la Haye pour l’Internationalisation du droit en collaboration avec le ministère de la Justice.
Autre Hill institut de la Haye pour l’Internationalisation du droit, cette étude a enregistré la participation des organisations de la société civile malienne, en l’occurrence des organisations comme WILDAF et DEMESSO.
A travers la réalisation de cette enquête menée dans les 8 régions et le district de Bamako, il s’agissait pour les initiateurs d’avoir un aperçu général sur la perception que nos compatriotes ont de la justice et aussi du rôle de la justice dans le processus de réconciliation nationale.
Pour l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali, Maarten Brower, à travers cette étude, il s’agit pour l’ambassade des Pays Bas et l’Union Européenne qui ont financé les travaux, d’accompagner le gouvernement dans sa politique de reforme de la justice et de la réconciliation nationale.
” Car nous sommes convaincus que la justice est essentielle pour la réconciliation et la paix au Mali, que la justice et la sécurité constituent deux des priorités de tout Etat qui veut répondre aux besoins de la population. Que sans justice, il n’y aura pas de développement durable ” a souligné Maarten Brower. Avant d’affirmer leur engagement à soutenir notre pays dans son effort de refondation de l’Etat, de promotion de la Justice et des droits de l’homme.
De son côté le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mohamed Ali Bathily, a apprécié à juste titre la conduite de cette étude. ” D’une part, elle donne la parole aux justiciables, aux citoyens, pour leur permettre de se prononcer librement sur des questions qui sont au centre de leurs préoccupations et d’autre part, l’étude donne en retour des informations sur leurs opinions sur la réconciliation, leurs problèmes quotidiens, les conséquences des problèmes non résolus, les besoins de justice, le foncier, l’emploi et la famille… “, a-t-il souligné. Avant d’ajouter qu’avec cette étude, le ministère de la Justice et ses partenaires entendent réserver aux justiciables toute leur part au processus de reforme de fond et d’organisation de la justice. Enfin Me Bathily a invité les magistrats à la bonne distribution et a en même renouveler son attachement à l’indépendance de ce corps.
Il faut rappeler que la cérémonie de lancement de cet atelier a enregistré la présence du chef de la Délégation de l’Union Européenne au Mali.
K T