À l’occasion du troisième anniversaire de l’ascension du président de la République, IBK, à la Magistrature suprême du pays, le journal «L’Observatoire» a recueilli l’avis des hommes politiques sur la gouvernance du pays. Tel a été le cas avec Béidy Diakité, Secrétaire aux relations extérieures et à la coopération internationale du Parti Socialiste-Yéleen Kura et non moins Conseiller élu en Commune IV du District de Bamako. Lisez !
«Tout d’abord, je souhaite joyeux anniversaire au président pour sa troisième année à la Magistrature suprême du pays. Ce n’est pas une charge facile, elle est au contraire difficile, car les attentes sont énormes.
Permettez-moi de vous rappeler que le président de la République est arrivé au pouvoir à un moment où les fondements de la Nation ont pratiquement été écroulés. C’était dans un contexte assez difficile aux plans économique, sécuritaire, et autres.
Il y a des attentes. Mais, force est de reconnaître, qu’il y a eu des avancées remarquables. Et l’espoir est permis. L’engagement et la volonté du président de la République ne sont pas en doute. On peut le réaffirmer et il l’a toujours réaffirmé à chaque occasion. Donc, nous avons espoir».
Au plan Sécurité
«C’est vrai qu’aujourd’hui, le défi sécuritaire ne s’impose pas seulement au Mali, mais à l’ensemble de la bande sahélo-sahélienne, surtout dans la zone Cédéao. Nous devons, nous, les Etats de la région, nous donner la main et conjuguer les efforts pour pouvoir faire face à la crise et la juguler. Ce n’est pas le Mali seul qui pourra y faire face ou la gérer.
Il y a des acquis au plan sécuritaire, notamment la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire, les achats de certains matériels de guerre. J’ose dire que d’ici la fin de son mandat, le défi sécuritaire, à travers l’accord pour la paix et la réconciliation, sera quasiment relevé pour qu’on amorce le développement du pays sur tous les plan».
Agriculture et mines
«Comme autres acquis, nous avons l’agriculture. Le chef de l’Etat s’y est investi énormément à travers les tracteurs, les engrais ; l’aménagement des espaces agricoles. Je pense que le Mali a retrouvé sa place au niveau de l’espace Cédéao par rapport au coton. Nous en sommes premiers aujourd’hui en Afrique ; c’est une fierté, car c’est un produit qui fait partie des matières premières destinées à l’exportation, dont les revenus permettent de renflouer les caisses de l’Etat. L’or aussi continue à appuyer le Trésor public malien. Là, il faut jeter des fleurs au chef de l’Etat pour son engagement total à assurer non seulement la sécurité alimentaire, mais aussi à faire de notre agriculture le poumon de notre développement économique».
L’école
«Ça faisait des années qu’il n’y ait plus d’accalmie dans le monde scolaire. L’espace scolaire est aujourd’hui assaini, les gens parviennent à organiser les examens, que ça soit le DEF, le BAC, les examens universitaires ou les concours, dans la paix et dans la concorde. Il y a moins de fuites de sujets qu’on a, d’ailleurs, commencé à maîtriser. Les fraudes ou les fuites sont quand même devenues de mauvais souvenirs».
Appel au chef de l’Etat
«Nous, jeunesse du Mali, plaçons notre espoir en lui (IBK) et nous allons le soutenir. Notre soutien au niveau de notre parti PS Yéleen Kura sera indéfectible, pas pour sa personne seulement, mais aussi et surtout pour l’intérêt du Mali. Nous appelons tout le monde à se donner la main pour que nous sortions le pays de l’ornière».
À la population malienne
«La population malienne doit savoir que notre seul héritage, notre seul bien commun qui fait notre fierté et que nous devons protéger, est le Mali. Le Mali nous appartient tous ; il n’est pas question ni de la majorité, ni de l’opposition. Nous devons nous donner la main quand il s’agit du Mali. Nous devons nous battre résolument contre tout ce qui touche à l’intégrité et au développement de notre pays».
Cyril ADOHOUN
Source : L’Observatoire
Une belle analyse, Bravo au conseiller Beydi, tu as touché du doit les difficultés, mais tout en appelant au l’Union sacrée. C’est vrai que Ibk a des difficultés mais nous devrons prier pour qu’il se relève pour l’intérêt du mali.
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