La décision de report des législatives par la Cour constitutionnelle, conforte le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) dirigé par Mohamed Chérif Haïdara dans sa bataille pour la représentation des Maliens de l’extérieur dans la prochaine législature. Car, elle est la première organisation à présenter publiquement une demande de report.
Premier à élever la voix pour réclamer publiquement le report des élections législatives initialement prévues pour les mois de novembre et de décembre, le Conseil supérieur de la diaspora malienne de Mohamed Chérif Haidara vient de remporter la première manche de sa bataille pour la représentation des Maliens établis à l’extérieur au sein de l’hémicycle. L’avis favorable du 12 octobre de la Cour constitutionnelle sur le report des dites élections sonne comme une victoire au CSDM.
Selon les responsables du CSDM, le maintien de l’ancienne date ne garantissait pas de siège aux Maliens de la diaspora à l’hémicycle. Avec la nouvelle dynamique, les plus hautes autorités sauront mettre à profit la période de report pour procéder au réaménagement des textes législatifs et constitutionnels afin de permettre à la diaspora de participer à la compétition de députation, nous a confié le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara.
En attendant, le CSDM se rejoint de l’avis de la Cour constitutionnelle et félicite en même temps les acteurs politiques. “Le CSDM remercie l’ensemble des acteurs, particulièrement, ceux de la majorité présidentielle et de l’opposition républicaine, d’être parvenu à un accord dans leur désaccord, ayant permis ce report”, peut-on lire dans un communiqué du 16 octobre signé par le CSDM.
Dans le même communiqué, le CSDM, apprécie la main tendue du président de la République et les bonnes dispositions conciliantes du chef de file de l’opposition et demande à l’ensemble des partenaires institutionnels et politiques, de bien vouloir saisir cette opportunité, afin de parvenir à un accord politique global. Un accord, selon le CSDM, qui prendra en compte les préoccupations et les attentes des Maliens pour la reconstruction d’un Mali de paix et de prospérité.
Il est à rappeler que c’est suite à une lettre du CSDM adressée au ministre de l’administration territoriale pour demander le report des élections législatives que le cadre de concertation des partis politiques a été convoqué pour évaluer la question. La suite est connue ! Les états-majors des partis se sont saisis de la question comme une doléance légitime de nos compatriotes de la diaspora.
Oumar B. Sidibé