Active au sein de la société civile, Mme Seck Oumou Sall donne le bon exemple. Au moment où les hommes politiques sont en train de se manger, entre eux, au sujet du projet de révision constitutionnelle, elle a compris que les deux bords laissent de côté l’essentiel. Il s’agit de l’information du Peuple malien sur le contenu réel du nouveau projet et les enjeux que cette révision de la constitution présente pour notre pays.
A la tête du Mouvement Trait d’Union, dont le combat consiste à soutenir toute action qui participe à la paix et à la réconciliation nationale, Mme Seck Oumou Sall entend organiser une série de conférences d’information et de sensibilisation. Objectif ? Éclairer la lanterne du Peuple malien (sur le contenu du nouveau texte) en vue de l’aider à voter, en toute objectivité, en faveur du ‘‘OUI’’ ou du ‘‘NON’’.
Sa conviction : c’est de la contradiction que jaillit la lumière qui peut aider notre démocratie à avancer. Un bel exemple de citoyenneté qui vaut à Mme Seck son classement, à la première loge de notre baromètre, cette semaine.
*En Jaune : Paul Ismaël Boro, ancien DG du CICB :
De par son comportement, il contribue, aujourd’hui, à donner une mauvaise image à la politique. Après avoir fait la pluie et le beau temps au RPM, qui lui a donné pas mal d’opportunités, jusqu’à le bombarder Directeur Général du CICB (Centre international de conférences de Bamako), une boite à sous, Paul Ismaël Boro n’a pas digéré son limogeage survenu suite à des fautes de gestion des ressources du Palais des Congrès. Aujourd’hui, pour régler ses comptes, il a décidé de regagner l’opposition pour, de toute évidence, contribuer à combattre un système qui lui a déjà pourtant tout donné. En adoptant une telle posture, il prouve à suffisance qu’il n’a pas la maturité politique d’un Moussa Mara qui, après avoir été demis de la prestigieuse fonction de Premier Ministre, n’a jamais renié ses convictions. Il est resté au sein de la majorité présidentielle.
*En Rouge : Mohamed Salia Touré, ex Président du CNJ
Celui qui a démissionné de son poste de Président du Conseil National de la Jeunesse du Mali, Mohamed Salia Touré, s’est, de tout le temps, donné l’image du prototype de jeune, dont la jeunesse malienne pouvait s’inspirer. Pourtant, c’est le même Mohamed Salia, qui se serait récemment compromis dans une tentative d’ouvrir un compte bancaire parallèle à celui du CNJ. Il semble que c’est cette affaire qui échoua, qui est le vrai motif de sa démission surprise de la Présidence du CNJ, un poste pour lequel il a remué ciel et terre pour se faire réélire, lors du dernier congrès organisé à Bandiagara. Sortie peu honorable pour un jeune sur qui beaucoup pariait il y a peu.