Bakary Togola : un paysan dans l’arène politique

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Bakary Togola, un paysan bon teint, fait son entrée en politique. Le président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola, reconduit dans ses fonctions, le 10 juillet dernier, pour un nouveau mandat de cinq ans, s’est vu octroyer le poste de 4ème Vice-président du nouveau parti politique, PDES (Parti pour le Développement Economique et la Solidarité).

Très connu dans le milieu paysan, Bakary Togola, est un néophyte en politique. Du moins, si on se fie aux apparences. Par contre, dans le domaine de l’agriculture, l’homme est un expert.

Originaire de la région de Sikasso, il est propriétaire terrien, avec plus de 200 têtes de bovins et plus de 400 ha de terres arables. Il est membre de plusieurs organisations professionnelles. A la tête de l’APCAM depuis 2005, Bakary Togola a imprimé une nouvelle dynamique à cette structure.

Avant son enrôlement dans le PDES, on ne lui connaît aucune coloration politique. Mais à force de côtoyer les politicards, BaKary Togola a beaucoup appris. Notamment, en politique. Le président de l’APCAM sait, désormais, mieux que quiconque, que tous les combats ne peuvent se gagner par la force de la daba. D’où sa descente dans l’arène politique.

Bombardé 4ème Vice-président du PDES, Bakary Togola n’a pas été parachuté à ce poste pour labourer le jardin du parti. Mais pour drainer les paysans vers le parti. Surtout, à quelques encablures des présidentielles.

 

Une femme, au Palais Louveau en 2012 ?

La peut faire sourire. Mais ce n’est pas impossible. A l’image du Libéria, l’Allemagne et de bien d’autres pays à travers le monde, le Mali pourrait décider de loger une femme au Palais Louveau.

En 2002, l’unique candidate aux présidentielles, a été éliminée de la course, par la Cour constitutionnelle, pour vice de force lié à son dossier de candidature. En 2007, une autre femme, Mme SIDIBE Aminata Diallo, s’est alignée dans les starting-blocks des présidentielles, avec un score faible. Très faible. Mais elle s’est dit honorée par le résultat qu’elle a obtenu. Sa candidature administre la preuve, qu’une femme peut, non seulement, prétendre à la magistrature suprême de notre pays. Mais que les barrières sont en train de tomber autour de la femme malienne.

Si rien n’interdit à la femme malienne de se porter candidate à des postes électifs, certains préjugés sociaux, ont la peau dure.

Ceux qui croient que l’élection d’une femme aux présidentielles de 2012, serait un bon test pour notre démocratie, n’hésiteront pas à (proposer) ou à soutenir une candidature féminine.

On a vu les hommes à l’œuvre, en ce qui concerne la gouvernance de l’Etat. Peut- être, faut-il expérimenter les femmes !

Aimé

 

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