La Plateforme « AWN KO MALI » composée d’organisations de la Société Civile et des Partis politiques a organisé, le samedi 27 juillet 2019, une conférence débat. Objectif : se prononcer sur le dialogue national et aussi sur les défis sociopolitiques et sécuritaires du Mali. Pour les responsables de la nouvelle plateforme, il n’est pas question pour eux de prendre part à un dialogue national bâclé et qui ne sera que de la poudre aux yeux des maliens.
Depuis le début du mois de juin, de nombreux partis politiques comme FARES, CNID associations, FOSC, FSD avec d’autres organisations comme ADEMA-ASSOCIATION et le CSTM ont initié une série de rencontres sur l’ensemble des maux qui touchent actuellement notre pays. Le but de ces échanges était de s’accorder sur une même vision concernant les défis actuels et de parler d’une même voix pour la défendre devant l’opinion nationale et internationale. C’est dans cette dynamique que la plateforme « AWN KO MALI » a organisé une conférence débat, le samedi dernier. Au menu de cette rencontre : affirmer sa position sur de multiples sujets mais particulièrement sur le processus du dialogue politique en cours. La conférencière, Mme Sy Kadiatou Sow a déclaré leur volonté de créer un large front pour le Mali. Elle a donc lancé un appel à toutes forces vives du pays à les rejoindre dans ce combat.
Si la plateforme adhère à l’initiative d’un dialogue national inclusif, elle émet de sérieuses réserves sur la démarche actuelle du gouvernement.
Selon la présidente de l’Adema association, Mme Sy Kadiatou Sow, la démarche du gouvernement manque d’inclusivité : « Dans la mesure où le travail à commencer on a mis la charrue avant le bœuf. C’est important que le processus en lui-même soit inclusif, que les gens aient confiance en le processus. Parce que si dès le départ les gens n’ont pas confiance, on risque de rater le dialogue. La crainte est qu’aujourd’hui, si le gouvernement seul élabore les TDR, définit le mode opératoire, la durée, les participants et désigne ceux qui sont chargés de la conduite du dialogue, il y a des fortes chances que le processus soit biaisé ».
Pour un dialogue véritablement inclusif, la Présidente de l’Association ADEMA souhaite une plus grande implication de toutes les couches sociales; « il faut associer toutes les forces vives sans exclusive et mettre au centre du débat, sans tabou, toutes les préoccupations nationales », a indiqué Mme Sy.
Pour le président du forum des organisations de la société civile (FOSC) ; la démarche doit être ascendante, « le dialogue devrait préalablement être préparé à travers les concertations au niveau communes, cercle et région. Dans cette optique la tenue du dialogue à notre avis doit être précédée par la définition des thématiques à aborder. Et ce, par l’ensemble des acteurs ; Toute chose qui confortera l’approche processus dont il est question », souligne le président du FOSC.
Par ailleurs, il précise que la démarche méthodologique du dialogue national inclusif, doit être conçu de manière participative y compris en impliquant l’ensemble des parties prenantes et non de manière unilatérale par les acteurs gouvernementaux.
En clair pour les membres de la plateforme « AWN KO MALI », le travail en amont, au cours et en aval devrait être effectué par l’ensemble des acteurs sociopolitiques. Les dispositifs dédiés à la gestion du processus et à la mise en œuvre et le suivi des résolutions doivent être totalement indépendants soustraits à toute influence politique.
S’agissant des réformes institutionnelles, la position de la plateforme est sans équivoque « le dialogue national inclusif doit être de ne pas présumer des réformes institutionnelles et de considérer au contraire le dialogue national inclusif comme le préalable à toute réforme institutionnelle. Il appartient aux parties prenantes au dialogue national inclusif de convenir eux-mêmes au préalable sans contrainte ni directive quelconque des réformes institutionnelles nécessaires, et de toutes autres préoccupations majeures des populations » déclare Bakary Doumbia.
Mémé Sanogo
La majorité des maliens partage la position de la nouvelle plate forme « « AWN KO MALI ». Tous les patriotes du Mali doivent s’opposer à la révision de la constitution , qui ne vise qu’un seul but: la partition du pays. Cette révision de la constitution imposée par l’exterieur notamment la France, est au Mali pour accorder par tous les moyens d’independance de l’Azawad, qui est le pacte conclut entre les séparatistes (bandits armés de la CMA) et la France. Le Mali est un pays souverain, qui est démocratique et pluraliste . S’il est vrai que la démocratie est exercée au nom du peuple , ses principes sont connus de tous. Cette majorité malienne s’opposera contre vents et marrées pour empêcher la révision de la constitution. Loin d’une urgence, il faut le retour de la paix et sa pacification avant de parler de réformes institutionnelles . Si la France a nommé IBK au lieu qu’il soit élu en 2018, la raison est connue. Il est au service de la France qui défend la petite minorité des touaregues pas tous, mais ceux qui veulent abandonner le Mali à cause de leurs intérêts sordides. La bataille ne fait que commencer . Jamais le dialogue national inclusif ne se fera au Mali. Avant qu’il ne soit tard, les comploteurs contre le Mali ont interet de revoir leur copie . » La patrie ou la mort nous vaincrons « !
Ne pas se laisser faire par les $ALAMAL€K de ce VILAIN GANG$T€RAM€RICAIN
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