Qu’est-ce qui a changé entre la rencontre du président IBK avec les partis politiques signataires de l’accord politique de gouvernance et engagés également dans le processus du Dialogue national inclusif (EPM, COFOP, ARP….), rencontre au cours de laquelle il a dit : « le Mali, plus que jamais, a besoin de solidarité, a besoin de se resserrer, n’a pas besoin d’élucubrations des nostalgiques du putsch… Aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise. Et je crois que cela n’est pas du tout à l’ordre du jour et nous ne saurons nous inquiéter. Mais je tiens à dire combien cela est absolument ignominieux, indécent dans les temps où nous sommes » ?
Ce que savent assis les sages, les experts bombardés ne peuvent l’imaginer, ainsi paraphrase-t-on l’adage. Et, ainsi la juridiction chargée de l’équilibre et désormais de l’inclusivité institutionnelle met les pendules à l’heure. Les fondements de la République et les piliers de celle-ci sont aujourd’hui fortement fragilisés par la crise multidimensionnelle qui prévaut dans notre pays, pose comme diagnostic la Cour constitutionnelle qui s’auto-érige de ce fait, gardienne la pacification des rapports socio-politiques.
Donc, ça ne va pas. Et ça ne va pas au pays où il est interdit de noter que « ça ne va pas ». Ce n’est pas une rancœur d’opposant inconsolable ni un pied de nez d’une certaine presse qui en mission commandée pour régler quel que compte que ce soit, mais le constat est de l’institution constitutionnelle suprême garante des « droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques » et régulatrice du fonctionnement des institutions et de l’activité́ des Pouvoirs publics qui s’attribue aussi « rôle profond de créer les conditions d’une pacification des rapports socio-politiques ».
Face au péril en la demeure, avec la fragilisation des piliers de la République, en plus du sursaut national auquel elle convie l’ensemble des patriotes, la Cour constitutionnelle supplie vivement et instamment l’ancien président Alpha Oumar Konaré de faire un « dépassement de soi au profit de l’ensemble national » de s’impliquer « pour la préservation de la cohésion et de l’unité nationale, le vivre ensemble qui a toujours caractérisé le Malien, pour l’ensemble national y compris les générations futures afin que vive le Mali éternel que nous ont légué nos illustres devanciers ».
Quel bel hommage au fils de Dougoukolo Konaré, à ce frère avec lequel le président IBK s’était séparé sur désaccord de destin qui aura duré plus d’une décennie !
La Cour constitutionnelle insultée, agressée et traitée de tous les noms a-t-elle, par finish choisi de se démarquer du régime ou s’agit-il simplement de jouer sa partition pour sauver les meubles ? Elle se dit ouverte, et ce serait une nouvelle injure à elle de la soupçonner de quelle que manœuvre politicienne. Mais l’ordonnance qu’elle décrit n’est pas loin d’un désaveu de la gestion de la crise et du bilan du régime du président IBK. En somme, un constat d’échec qu’elle assume avec le gouvernement sur les antennes nationales. En effet, en appelant à la « capacité (d’Alpha) à influer positivement sur la vie de la Nation », la Cour Constitutionnelle dit sans le dire qu’il n’y a pas de gens capables pour faire face à la situation, que le régime ne peut… pour dire comme l’autre « U tèse, u dèsèra » !
Quelle sera la réaction du président Alpha ?
Affaire à suivre
Par Sidi DAO
IBK n’a qu’une seule solution : la démission . Il ne peut pas , il le sait lui même , vraiment il n’a qu’a partir . Tous les secteurs du pays échappent à son contrôle . Au lieu de courir vers ses ennemis , il doit démissionner . C’est une honte qu’il demande l’implication d’AOK.
ЀŦR€$$€…
Comments are closed.