Le Mali s’est réveillé mardi avec la désolation du déjà-vu après l’arrestation la veille par les militaires du président et du Premier ministre de transition, un coup de force mené neuf mois après un putsch et vivement condamné par la communauté internationale.
Le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ont passé la nuit aux mains des militaires qui, lundi, les ont fait conduire de force au camp de Kati, haut lieu de l’appareil de Défense à quelques kilomètres de Bamako, a-t-on appris de source proche des militaires.
Aucune autre précision n’a été fournie par cette source qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat compte tenu de la volatilité de la situation. Les militaires ont jusqu’à présent gardé le silence et leurs intentions demeurent inconnues, malgré les spéculations sur une démission forcée des dirigeants de transition, comme cela était advenu en 2012 ou 2020.
Le Mali, plongé dans une crise inextricable et multiforme depuis des années, allait au-devant d’une journée d’incertitudes, de rumeurs et d’activités diplomatiques et politiques, avec l’arrivée prévue du médiateur des Etats ouest-africains Goodluck Jonathan.
Tandis que les hashtags contre un nouveau putsch au Mali prospéraient sur les réseaux sociaux, la mission de l’ONU dans le pays (Minusma) démentait des tweets usurpant sa charte visuelle pour affirmer qu’un nouveau Premier ministre avait été nommé.
Le président et le Premier ministre ont été arrêtés lundi quelques heures à peine après avoir formé un nouveau gouvernement à la suite de la démission du précédent, confronté à une contestation grandissante.
Les Maliens n’ont aucun doute que ce sont les colonels auteurs du putsch du 18 août 2020 qui sont à la manoeuvre, les mêmes qui avaient alors emmené sous la contrainte le président élu Ibrahima Boubacar Keïta pour le forcer à démissionner après des mois de mobilisation populaire, les mêmes aussi qui ont installé le président et la Premier ministre à leur poste.
Sous la conduite discrète du colonel Assimi Goïta, nommé vice-président de transition, ils ont conservé la mainmise sur le pouvoir. Ils se sont engagés, sous la pression de la communauté internationale, à rendre ce pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non trois ans comme ils l’estimaient nécessaire.
La composition du gouvernement communiquée lundi a semble-t-il mécontenté les colonels. Certes elle conserve à des militaires les postes clés mais elle écarte deux figures de l’ancienne junte des portefeuilles primordiaux de la Défense et de la Sécurité.
La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), l’Union africaine, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni l’Allemagne et l’Union européenne ont condamné “fermement la tentative de coup de force”. Dans un communiqué commun, ils exigent “la libération immédiate et inconditionnelle” des dirigeants de transition auxquels ils apportent “leur ferme soutien”. Il rejettent par avance tout fait accompli, y compris une éventuelle démission forcée des dirigeants arrêtés.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi dans un tweet “au calme” au Mali et à la “libération inconditionnelle” de MM. Ndaw et Ouane.
Selon des diplomates, le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait tenir une réunion d’urgence dans les prochains jours.
Une délégation du Mouvement du 5-Juin, le collectif qui avait mené en 2020 la contestation contre le président aujourd’hui déchu Ibrahim Boubacar Keïta et qui avait été marginalisée par les colonels, s’est rendue dans la nuit à Kati.
Mi-avril, les autorités de transition ont annoncé l’organisation le 31 octobre d’un référendum sur une révision constitutionnelle promise de longue date et ont fixé à février-mars 2022 les élections présidentielle et législatives à l’issue desquelles elles remettraient le pouvoir à des dirigeants civils.
Le doute persiste toutefois quant à leur capacité à tenir leur programme, a fortiori dans un contexte de crise politique renouvelée où les violences jihadistes et autres continuent sans relâche et où s’accumulent les signes de grogne sociale. La principale organisation syndicale vient d’annoncer une nouvelle grève pour cette semaine.
Le Mali, pays de 19 millions d’habitants, et ses voisins nigérien et burkinabè sont pris dans un tourbillon de violences jihadistes, intercommunautaires ou autres qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
sd-kt-lal/jhd
Que tous les cons et tous les crétins qui ont acclamé et applaudi les petits putschistes de kati quand ils se sont auto-proclamés “nouveaux chefs du pays, OSENT ENFIN SE REGARDER DANS UN MIROIR !!!😟😟😟😟😟
Que tous ceux-là qui ont insulté et vomi les sanctions et menaces de la cedeao qui, elle, avait compris depuis le début à qui elle avait à faire, OSENT ENFIN SE REGARDER DANS UN MIROIR !!!😕😕😕😕😕
Que tous ceux qui, MALGRÉ L’ÉVIDENCE, que ces soi-disant “officiers supérieurs” n’étaient rien d’autre que de vulgaires PETITS BIDASSES assoiffés de pouvoir, OSENT ENFIN SE REGARDER DANS UN MIROIR !!!😧😧😧😧😧
Comme l’a si souvent écrit le Grand YUGU sur ce même forum :
“Chez nous, même quand on croît avoir atteint les limites du ridicule, on trouve les moyens DE LES REPOUSSER ENCORE!!!😭😭😭😭😭
Déjà dramatiquement décridibilisés aux yeux du monde moderne, démocratique, et civilisé, par notre pitoyable passé de coups d’État, NOUS VOILÀ PALME D’OR ABSOLUE DE L’IMMATURITÉ POLITIQUE AU 21ÈME SIÈCLE !!!😭😭😭😭😭
Au fait, juste une question : QUI va encore accepter dans le monde de dépenser argent et énergie pour un PAYS-BORDEL comme le nôtre, uniquement “géré” par des enfants immatures assoiffés de pouvoir ???
QUI ???😭😭😭😭😭
PS: Les seuls qui doivent être morts de rire devant notre INCAPACITÉ à nous auto-gérer comme des adultes… sont les jihadistes !!!😈😈😈😈😈😈😈😈😈😈😈😈
Si PETIT GOITA et consort étaient un peu plus cultivés, un peu plus “intellectuellement dégrossis”, un peu plus ADULTES,, et à la fois un moins cupides et opportunistes, ils sauraient comme tout le monde qu’au 21ÈME SIÈCLE, de vulgaires petits putschistes bananiers ne pèsent pas plus face au monde moderne qu’un brin de coton !!!
Nous ne sommes plus dans l’Afrique bananiers des années 60 !!!!
Mais il est vrai aussi que s’ils étaient tout cela, après avoir déposé Zonkeba 1er, ces abrutis en treillis ne seraient pas “là où ils sont”….
Goïta est le seul garçon du Mali. C’est pourquoi il peut tout se permettre. Mais oublie-t-il que les colonels d’Alger ont échoué comme ceux de la Grèce ?
Au Mali, on est colonel ou capitaine que pour fomenter des coups d’état. Les forces spéciales maliennes ne sont spécialisées que dans les coups d’état contre les vieillards impotents. Si Bah Ndaw avait ton âge, Assimi, tu n’es pas homme à se mesurer de lui. Mais tu vas finir mal. Parce qu’on n’humilie pas un vieillard. Pourquoi es-tu allé le chercher dans son champ ?
On comprend maintenant pourquoi tu as tenu à la création de ce machin de vice-président : tu pensais que tu allais pouvoir manipuler ce vieux soldat comme une marionnette. C’était le méconnaître;
Ceux qui sont choisis par les colonnels les trahissent ! Ce conflit est tout sauf un acte de patriotisme ! Règlement de comptes pour préserver des intérêts personnels ! A quand le vrai changement patriotique ? Le peuple veut des Sankara , des Rawlings , des Kagame , des vrais révolutionnaires pour sauver le Mali !
Que DIEU sauve le Mali !
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