Les responsables du parti Nouvel Espoir pour le Mali (NEMA), sous la bannière “ben”, “baara” et “ladriya” ont organisé le 15 janvier 2023, une conférence de presse pour soutenir le référendum prévu en mars 2023.
Le président du parti NEMA, Samba Coulibaly, a indiqué que notre pays se trouve, aujourd’hui, à une période charnière de son histoire et à la croisée des chemins. Il estime qu’en ce moment précis, où notre tissu social est mis à rude épreuve, il est du devoir impérieux de chaque malien d’œuvrer pour l’instauration d’un climat de paix, de cohésion et d’unité nationale, gage de tout développement économique et social. « Nous avons souhaité que ce régime de Transition soit apaisé et réussi et puisse servir non seulement de véritable levier pour la réalisation des réformes institutionnelles, de respect des libertés individuelle et collective, de restauration d’un Etat de droit, mais surtout que cette année 2023 puisse aboutir à un début de retour à l’ordre constitutionnel normal, avec l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles », a-t-il souligné.
Pour le président Samba Coulibaly, les Assises nationales de la refondation (ANR) ont jeté les bases d’un nouveau Mali (Mali kura) à travers les recommandations qui les ont sanctionnées, dont l’une des principales est de doter le Mali d’une nouvelle constitution.
Concernant l’avant-projet de la nouvelle constitution, le parti Nema a fait des observations sur les articles 30, 31, 46 et 96.
Pour M. Coulibaly, la laïcité est au cœur de notre identité malienne. Il ne s’agit, aujourd’hui, ni de la refonder, ni d’en modifier les contours. Il s’agit de la faire vivre en restant fidèle aux équilibres que nous avons su inventer et aux valeurs ancestrales. « Au Mali, chacun est respecté dans ses différences parce que chacun respecte la loi de la République », a-t-il martelé.
S’agissant du chronogramme des élections générales, le parti NEMA demande aux autorités de la Transition, de mettre à contribution le professionnalisme et le patriotisme des médias nationaux, afin que le futur projet de la nouvelle constitution, fasse l’objet d’une vaste campagne de sensibilisation dans les langues nationales. « Notre souci c’est le Mali, notre combat c’est pour le Mali car nous n’avons rien au-dessus de ce pays, ce pays auquel nous devons tout », a-t-il conclu.
En perspective, le parti NEMA prévoit la mise en place d’une plateforme autour des idéaux du parti, la poursuite de la mise en place des Mouvements de femmes et de jeunes et le congrès du Mouvement des femmes et des jeunes prévu le 25 février 2023.
Lancé en septembre 2021, le bureau national du parti Nema compte 241 membres, plus de 15 000 comités, 614 sous-sections et 43 sections.
Adama Coulibaly