Avant-projet de nouvelle constitution : La CNAS-Faso Hèrè invite les autorités à « renoncer définitivement et sans condition à leur entreprise antirépublicaine et antidémocratique… »

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Dans un communiqué de presse rendu public, le 10 janvier 2023, la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire), le Parti de l’ancien Premier ministre du Mali, Dr. Soumana Sako, a réaffirmé sa « ferme opposition à toute tentative de remise en cause de la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier 1992. » Selon la CNAS-Faso Hèrè, « le Peuple militant du Mali n’a pas besoin d’une constitution octroyée. »

Selon le parti de l’ancien Premier ministre, Dr. Soumana Sako, c’est après une analyse approfondie des derniers développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali depuis de très longues années déjà que la direction nationale du parti a réaffirmé sa ferme opposition à toute tentative de remise en cause de la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier 1992. Pour le parti, le régime issu du double coup d’Etat militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 n’a reçu du peuple malien aucun mandat pour lui offrir une « Constitution octroyée ». De ce fait, poursuit le parti, la CNAS-Faso Hèrè ne participera pas à la réunion programmée pour le 12 janvier 2023 par le Ministère de l’Administration Territoriale. « Au demeurant, la Direction Nationale du Parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien note que le choix de la date du 12 janvier n’est pas une simple coïncidence car étant précisément la date anniversaire du referendum à l’issue duquel le Peuple malien a adopté sa Constitution issue de la Conférence Nationale tenue à Bamako du 29 juillet au 12 août 1991 », lit-on dans le document.

La CNAS-Faso Hèrè a invité à nouveau « les autorités issues du double coup de force militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 à renoncer définitivement et sans condition à leur entreprise antirépublicaine et antidémocratique de démolition de la Constitution démocratique dont le Peuple malien s’est librement doté au prix des larmes, de la sueur et du sang en tant qu’acquis essentiel de la lutte de plusieurs générations contre la dictature CMLN/UDPM. »

La CNAS-Faso Hèrè a aussi exigé le retour du Mali à l’ordre constitutionnel démocratique dans le cadre inchangé de la Constitution du 12 janvier 1992. Ce retour à l’ordre constitutionnel, précise le parti, accompagné du retour de l’armée dans les casernes en harmonie avec les principes d’une armée républicaine, notamment celui de la subordination de l’autorité militaire à l’autorité civile légalement et définitivement constituée, doit être la priorité absolue des autorités actuelles.

M. K. Diakité

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6 COMMENTAIRES

  1. une constitution n’est ni la Bible ni le Coran.
    une constitution on la modifie, on l’adapte aux réalités du moment.
    nous avons besoin dune nouvelle constitution qui n’a rien à voir avec la france.

  2. Sois le meilleur quoi que tu sois; « Si tu ne peux être pin au sommet du coteau sois broussaille dans la vallée, mais sois la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Sois buisson si tu ne peux être arbre, si tu ne peux être route sois sentier, si tu ne peux être soleil, sois étoile ; Ce n’est point par la taille que tu vaincras ; sois le meilleur quoi que tu sois. Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits et alors donnez-vous avec passion à son exécution.». Martin Luther King.

  3. La CNAS DU DR ZOUMANA SACKO QU’EST CE QUE LA CONSTITUTION DE 1991 A APPORTE AU PEUPLE MALIEN APRES PLUS DE 3 DECENNIES D’APPLICATION. SOYONS RAISONNABLE, VOTRE CONSTITUTION DE 1991 N’A APPORTE QUE DES MALHEURS AU PEUPLE MALIEN. SACHONS RAISON GARDER

    • Ce n’est pas la constitution qui est à la base de nos malheurs, mais les acteurs politiques

  4. Soumana le nostalgique, le Mali ce n’est pas toi seul, sois humble et moins arrogant. Nous aimons tous le Mali car notre seul bien commun. Merci de te calmer!

    • Il est logique de contester aux COLONELS la légitimité de réviser la constitution ou d’en faire une nouvelle.
      SOUMANA SACKO n’est pas arrogant,mais conforme à sa conviction c’est à dire qu’il n’y a révision de la constitution que si les conditions légales sont réunies.
      Face à l’impossible nul n’est tenu.
      ĹA SITUATION ACTUELLE DE NOTRE PAYS DOMINÉE PAR DES HOMMES POLITIQUES MAFIEUX EXIGE DES RÉFORMES INSTITUTIONNELLES.
      Ce qui pousse à toucher à la constitution.
      Laisser la constitution en l’état,c’est favoriser l’émergence d’un homme politique imposé par les COLONELS.
      ASSIMI GOITA OU UN AUTRE ALLIÉ DES COLONELS PEUT SE FAIRE ÉLIRE PAR LE SOUTIEN D’UNE COALITION DE PARTIS POLITIQUES.
      Ce serait le statut quo car c’est pour revivre les pratiques dénoncées depuis la dictature militaire.
      Si c’est un parti politique qui a la majorité absolue à l’assemblée nationale,il n’acceptera aucune révision de la constitution car celle en vigueur est favorable aux partis au pouvoir.
      Les malversations financières vont s’accentuer sans sanctions car la même hypocrisie de rapport vérificateur général va continuer.
      IL SERAIT PLUS CONVENABLE POLITIQUEMENT DE PRÔNER LA SÉPARATION DES POUVOIRS,PAS SEULEMENT DE REVISER LA CONSTITUTION OU DE LA REPRENDRE ABOUTISSANT À PLUS PIRE QUE CELLE EN VIGUEUR COMME ÇA SE CONSTATE AVEC L’AVANT PROJET.
      Une coalition de patriotes doit se former pour exiger la réalisation de la séparation des pouvoirs.
      La vraie démocratie c’est à dire l’expression réelle de la population,surtout dans le contrôle des maigres ressources de l’Etat est dans le RÉGIME PARLEMENTAIRE.
      Il suffit de comparer la France à ses voisins qui ont fait le choix du régime parlementaire.
      Le pouvoir judiciaire est plus indépendant en Italie qu’en France.
      C’est un fait !!!

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