Aux primaires des abeilles pour la présidentielle de juillet prochain : La profession de foi de Konimba Dembelé

3

Dans sa demande de candidature à la candidature de l’ADEMA PASJ à la prochaine élection du 07 juillet 2013, l’Honorable Député de Sikasso, dévoile aux membres de la commission d’arbitrage de la candidature, sa vision du mali nouveau. Sans détour, ce jeune politicien aux dents longues, explique ce qu’il compte faire pour le mali, son parti, le pays entier. Pour se faire, il se démarque de la langue de bois et veut être concret et pragmatique en mettant à la disposition des membres de la Commission d’arbitrage, sa vision pour son parti et le Mali. Lisez plutôt !

« Mesdames et messieurs,

Chers Camarades,

Je voudrais, par la présente, vous adresser mon message de candidature. Il s’agit de partager avec vous, ainsi qu’avec tous les militants de notre grand parti, l’ADEMA-PASJ, les éléments de mon engagement pour notre parti et pour le Mali. Il n’est guère de doute que c’est mon ambition pour le parti et pour le Mali. Une ambition fondée sur les forces et l’expérience de notre parti ; une ambition justifiée par la relative jeunesse de notre expérience démocratique qui nous place plus que jamais à la croisée des chemins.

Notre rang dans les instances élues du pays…

J’ai parlé tantôt de forces de notre parti. En effet nous en avons ; bien au-delà de ce que d’aucuns soupçonnent. La plus grande preuve de notre force est notre rang dans les instances élues du pays : qu’il s’agisse des élus communaux, des conseillers nationaux et des députés. Cette suprématie n’est guère virtuelle. Elle est bien réelle et démontre plus que jamais notre forte présence dans le cœur des électeurs maliens. Qu’aucun chant de sirène ne nous amène à croire à un sentiment de rejet de la part des maliennes et des maliens.

Notre force, nous la devons à notre résistance à l’épreuve…

Notre force nous la devons à notre résistance à l’épreuve car après l’ADEMA PASJ les partis qui peuvent occuper les deuxième et troisième places après nous sont issus de nos rangs sans jamais causer la perte de notre électorat encore moins éclipser la renommée de notre parti.

Seul grand parti qui ne soit le patrimoine d’un seul leader

Notre force c’est aussi le fait que nous sommes véritablement le seul grand parti qui ne soit perçu comme le patrimoine d’un seul leader politique. A l’ADEMA-PASJ, les militants gardent tous la même chance car de sa création à nos jours, ce parti a toujours été une œuvre collective et un produit d’efforts collectifs. Ce n’est guère vain si son symbole est et reste l’abeille, qui vit pour et par le travail en équipe.

L’ADEMA et la gestion publique

En plus de sa force, l’ADEMA-PASJ peut afficher une des expériences les plus éprouvées de la gestion publique de l’ère démocratique du Mali des vingt dernières années.

Oui, nous avons été les premiers à diriger le Mali sous la démocratie. Oui, nous avons assumé des hautes responsabilités pendant les dix dernières années.

En dix ans, le pays a été remis sur les rails

Pour les dix années de gestion avec un Président ADEMA, nous avons pu remettre le pays sur le chemin du développement en rendant fonctionnelles sept institutions sur huit prévues par la Constitution. Nous avons régulièrement organisé les échéances électorales aux dates prévues et nous avons mis en chantier des réformes majeures comme la décentralisation et la libre administration des collectivités de façon remarquable.

Loin de moi l’idée de vouloir faire un bilan politique de notre passage à l’exécutif national, mais il faut se rappeler le contexte de précarité dans lequel nous avions pris les rênes du pays. Des personnes malintentionnées prêtent aux acteurs du mouvement démocratique d’avoir cassé ou brûlé le pays lors de la lutte héroïque qui venait d’aboutir à l’instauration du multipartisme intégral et à la démocratie pour les citoyens maliens. A ceux-ci, je dirais que les pères fondateurs de notre parti, à qui je voudrais rendre ici un vibrant hommage, ont toujours été des visionnaires et des bâtisseurs de notre pays. Jusqu’au 26 mars 1991, les maliens « choisissaient leurs trous » dans la circulation et cela n’était pas la faute des démocrates. Cela n’est plus d’actualité tout comme les mois de 90 jours et bien plus encore.

Nous avons mené ce pays vers des succès incontestables pendant dix ans, nous avons redonné espoir aux millions de maliens en ramenant le Mali sur la table des pays de référence en Afrique Sub-saharienne.

Pas de vent favorable pour sa navigation

Mais l’ADEMA n’avait pas un vent favorable pour sa navigation. L’agitation politique a atteint des paroxysmes inimaginables. Nous avons tenus et nous avons pu éviter les crises sociales graves. Toutefois, l’école instrumentalisée par nos adversaires politiques n’a pu faire les pas de géants que le parti souhaitait lui imprimer. C’est un échec que nous reconnaissons comme défis qui nous reste posé.

Pas honte de notre histoire récente

Camarades membres,

Ce rappel juste pour dire que je n’ai pas à avoir honte de notre histoire récente ; car elle comporte plus d’éléments positifs que négatifs. Ceux qui désignent l’ADEMA-PASJ comme l’ennemie à abattre sont sûrement de mauvais concurrents ou ils ont tout simplement peur de nous. Aucun d’eux, car nous voyons la gouvernance au sein de leur formation, n’aurait pu faire mieux que l’ADEMA dans les mêmes circonstances.

Force intacte malgré les épreuves

Notre force reste intacte malgré les épreuves car nous avons beaucoup d’atouts parmi lesquels la qualité de nos ressources humaines.

C’est fort de mon appartenance à ces ressources et convaincu de l’accompagnement des autres que je présente ma candidature pour la candidature du parti.

En 1992 juste avant que l’ADEMA ne vienne aux affaires, un haut responsable bien avisé de la situation du pays n’hésita pas à dire que seul un fou ou un idiot voudrait diriger un pays dans un tel état. Nos dirigeants de l’époque n’ont pas hésité et n’ont pas ménagé leur temps et leur savoir-faire pour amener le pays de cette situation détestable au point de donner l’envie à ces mêmes personnes de venir briguer sa magistrature suprême.

Construction nationale par l’intelligence démocratique, dialogue multipartite, bonne gouvernance

En 2013 nous savons que la situation du pays est très difficile et bien comparable à celle de 1992 en plusieurs points.

Ma démarche s’inscrit dans la logique de la construction nationale par l’intelligence démocratique, le dialogue multipartite et dans un cadre de la bonne gouvernance.

Hier comme aujourd’hui ma confiance aux capacités de l’ADEMA à travers ses femmes, ses jeunes et ses hommes est inébranlable quant à la construction nationale. Je dirais même reconstruction nationale.

Répondre à un profil qui soit en cohérence avec un électorat

Camarades membres

Bien que relativement jeune, je ne prends pas partie dans le débat dit générationnel. J’estime que le parti est riche de toutes ses ressources et de toutes ses expériences (réussites ou échecs). Il s’agit pour moi de répondre à un profil qui soit en cohérence avec un électorat, qui bien qu’acquis à notre cause, voudrait voir et sentir une évolution dans la succession au sein du parti.

Il y a et il y aura de la place pour tous au sein de l’ADEMA jeunes comme moins jeunes, mais écoutons la tendance actuelle et soyons ouverts au changement.

Le changement au niveau des ressources humaines

Pour moi, le changement c’est bien entendu au niveau des ressources humaines, mais aussi de notre offre à la nation malienne. La continuité doit être assurée au sein du parti sur les principes fondamentaux, mais l’ADEMA devra offrir aux maliens ce qu’ils attendent de lui. Nous avons les atouts de pouvoir l’offrir si nous nous mettons à leur écoute et si nous leur offrons le bon choix.

Au parti de la situation, il faut un homme de la situation.

 

Beaucoup voudraient juger aujourd’hui tout sauf le bilan réel de notre parti. Beaucoup de candidats, de novices parfaits au même titre que leur formation politique voudraient faire savoir qu’ils sont les hommes de la situation. C’est de bonne guerre. A l’ADEMA, je demeure convaincu qu’il faut d’abord un parti de la situation. Au parti de la situation, il faut un homme de la situation.

L’ADEMA reste le parti de la situation

Je me fonde donc sur les atouts de l’ADEMA, ses forces et son expérience pour affirmer qu’il reste le parti de la situation, par son implantation large et durable à travers le pays.

En ce qui me concerne, j’ai un parcours politique et professionnel honorable qui rehaussera la qualité du choix de l’ADEMA et ne fera que renforcer le parti dans le jugement des électeurs parmi les candidats des autres partis dans l’arène.

Je souhaite mettre au service de notre pays, à travers l’ADEMA-PASJ, la somme de ma riche expérience professionnelle et politique et mon savoir-faire fondé sur l’excellence.

Solide formation d’Ingénieur en génie électrique (ex URSS)

D’un point de vue académique j’ai bénéficié d’une solide formation d’Ingénieur en génie électrique à l’Institut Polytechnique de Biélorussie (ex-URSS) doublée d’une Maitrise en Administration des Affaires (MBA) de l’Université du Québec à Montréal délocalisée à l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM).

En effet, mes multiples formations m’ont permis d’assimiler plusieurs disciplines spécifiques s’intégrant dans une vision globale et proche de la géostratégie telles que le contexte économique et sociopolitique, la prospective stratégique, stratégie d’entreprise et concurrence, Stratégie Industrielle et politique de l’innovation, commerce et marketing international, Information et Technologie de l’Information etc. J’ai suivi de nombreux stages de formation dont le dernier en date a porté sur la communication décisionnelle.

Promoteur d’une entreprise de BTP

Au plan professionnel, je suis promoteur d’une entreprise de BTP que je dirige et qui s’est spécialisée en électricité et en solutions énergétiques. Dans le cadre de l’innovation et pour des considérations environnementales et de durabilité, cette entreprise accorde aujourd’hui une place de choix aux solutions d’économie d’énergie et aux énergies renouvelables.

A travers l’entreprise j’ai pu mener à bon port une centaine de projets qui m’ont permis de maîtriser les procédures du budget national ainsi que les directives des différents bailleurs de Fonds tels que la BOAD, la Banque Mondiale, la KFW, l’AFD, etc.

Manager rigoureux, ouvert d’esprit

Mes qualités de manager m’ont permis de piloter différentes équipes et de conduire cette multitude de projets y compris dans le contexte économique actuel très difficile, sans jamais céder à la facilité ni renoncer à mon crédo d’excellence. Cette expérience professionnelle me sert beaucoup dans mon activité politique, notamment dans les processus de décision et de gestion des équipes.

Autonome, ouvert d’esprit, rigoureux et fiable, je connais bien l’environnement socio politique malien dans lequel je suis actif depuis 23 ans.

Militant régulier dans les organes du parti

Je milite régulièrement dans les organes du parti depuis sa création en assumant pleinement des responsabilités dans les postes qui me sont confiés. Je participe activement aux activités du parti tant au niveau de ma base politique qu’ailleurs dans le pays, selon les circonstances.

J’ai eu l’honneur de servir la nation en qualité de député  élu à Sikasso sous les couleurs de l’ADEMA-PASJ pendant cinq ans (2002-2007). Ainsi j’ai pu apporter à l’Assemblée Nationale du Mali un savoir-faire technique avéré, en plus de l’apport politique. J’ai occupé successivement les postes de quatrième Secrétaire parlementaire et de vice-président de la commission de l’Energie, des mines de l’Industrie et des Technologies à l’Assemblée Nationale du Mali.

Passage à l’Assemblée Nationale

En retour mon passage à l’Assemblée Nationale m’a permis de maitriser le fonctionnement des Institutions de la République, le fonctionnement des différentes administrations et les processus d’élaboration et d’adoption des politiques publiques. J’ai pu me rendre compte des nombreux dysfonctionnements sources d’inefficacité et d’inefficience.

Je suis, en outre, membre du club Bamako Elite du mouvement Toast master International.

Décidé à traduire en actes, le programme du parti

Camarades membres

Je suis décidé à traduire, en actes, le programme du parti pour le bonheur des maliens. Je suis engagé pour cette charge noble car elle est porteuse d’honneur, et parce que je peux marquer positivement le développement du Mali.

S’inscrits dans une logique de développement des ressources humaines

Autant le piteux état du Mali ne nous a effrayé en 1992, autant la situation actuelle du Mali constitue pour moi une motivation.

Je m’inscris dans une logique de développement des ressources humaines de qualité et en quantité suffisante pour un réel décollage de l’économie nationale. Cela nécessitera de mettre le programme du parti en matière d’éducation et de formation professionnelle en priorité pour répondre aux attentes des milliers de maliens dans ces domaines.

Le renouveau de l’action politique qu’il soit vu sous l’angle de la gouvernance des structures politiques, du financement et de la mobilisation citoyenne est une nécessité absolue pour la sauvegarde des acquis démocratiques depuis le 26 mars 1991.

Donner une lisibilité claire à l’action partisane

Il ne s’agit plus de créer une troisième voie dite du consensus mais de donner une lisibilité claire à l’action partisane et de respecter les avis opposés tant qu’ils restent démocratiques.

Aussi le dialogue et la réconciliation ainsi que le maintien de la lutte contre les narcotrafiquants et le terrorisme sont des défis majeurs qui devraient être des priorités du parti, car essentiels pour le Mali d’aujourd’hui.

Remercier l’Armée malienne pour sa bravoure et le sacrifice

C’est le lieu de remercier l’armée malienne pour sa bravoure et le sacrifice qu’elle consent tous les jours en vue d’éradiquer le terrorisme dans notre pays. Je salue particulièrement la France ainsi que l’ensemble des troupes africaines pour leur intervention  décisive aux côtés de l’armée malienne qui a permis de stopper et de chasser les groupes djihadistes des centres urbains.

Il s’agit de faire un choix qui sauve le parti…

Quant aux autres thèmes majeurs je me réfère au programme du parti pour les aborder le moment venu.

Camarades membres de la commission, il s’agit de faire un choix qui sauve le parti, qui lui redonne sa place dans l’exécutif suprême et permettra de relever le Mali mis à genoux, dix ans après que nous ayons cédé les rennes.

J’ai foi en votre impartialité, j’ai foi en votre souci des intérêts du parti et du Mali, j’ai foi en votre jugement.

Je suis prêt pour la mission suprême pour le parti au service du Mali, ma force est et restera le parti, je vous remercie ».

                                                                                                Konimba DEMBELE

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Courage Konimba, Tu te bats contre le courant de la mer. J’ai de l’admiration pour toi, car tu as réussi à bâtir une entreprise et à créer de l’emploi sans l’aide de notre parti. Je suis sûr que si tu feras encore plus si on te faisait confiance dans la ruche. Mais les faux bourdons et les reines en décideront autrement.

  2. Il faut éviter toutes sortes de terrorisme et de violence verbale . Le pays n’aspire qu’à la paix.Laissons place à la concurrence maintenant sans aucune exclusion. Que le meilleur gagne pour le bonheur du pays.

  3. Que Dieu vous accueille en enfers en tout cas ceux qui ont contribué à dépiauter notre pays! Amen!
    Le seul ATTENTAT dont je suis capable de mener sur le territoire du MALI c’est incontestablement devant cette tribune des ABEILLES (ADEMA). Cet attentat je le mènerai à zéro francs car le MALI ne bougera d’un pouce tant que ses vautours harcèlent et tentent de conquérir le pouvoir.
    Que le tout puissant vous fasse payer très cher ce que vous avez fait à ce pays au nom de la démocratie dont vous ignorez le sens, la valeur et la portée! Amen!

Comments are closed.