En dehors du gouvernement, personne ne semble vouloir des fameuses autorités de transition que les pouvoirs publics s’apprêtent à établir dans les régions du nord. Les enjeux de cette reforme offrant le pouvoir sur un plateau d’argent aux ex-rebelles sont importants. Les débats à l’Assemblée nationale hier n’ont pas trahi les promesses de tripatouillage de la loi portant code des collectivités territoriales pour l’adapter aux désidératas d’un pouvoir en manque de vision politique. Mais la gestion de cette question politique est un test de maturité démocratique.
Les débats à l’hémicycle n’ont pas trahi l’enjeu politique de la révision de la loi portant code des collectivités territoriales. La preuve (lire notre reportage ‘’Loi sur les autorités intérimaires/L’opposition boycotte, la majorité adopte’’) les députés ont failli en venir aux mains et le ministre Mohamed Ag Erlaf qui était là pour défendre le projet, a failli y laisser des plumes. Il n’y a pas eu de terrain d’entente sur le texte de loi autorisant la création des autorités intérimaires, l’opposition a décidé de ne pas mêler son nom au projet scélérat et a boycotté le vote en claquant la porte indignée. Pour les élus des régions du nord, le choix n’est pas facile, même pour ceux qui sont issus de la majorité présidentielle forte de plusieurs partis. Depuis février dernier, des élus du nord s’opposent avec toutes leurs forces à ces autorités transitoires.
La diversité d’approche des députés au sujet de ce projet de loi initié par le ministre de l’Administration territoriale est une expression de la démocratie. Même si la loi entre dans le cadre de l’application de l’accord de paix signé à Alger, il est normal que les élus du nord toute tendance confondue regarde de près son contenu.
En fait, les autorités transitoires offrent le pouvoir local à de nouveaux acteurs politiques, en l’occurrence les ex-rebelles de la CMA et les membres des milices locales réunis au sein de la Plateforme. Ces groupes armés prennent ainsi les territoires et le pouvoir politique au bout des armes, au risque de reléguer au second plan les autres acteurs politiques qui n’ont surtout jamais pris les armes contre l’Etat et les citoyens, commentent certains.
Les autorités transitoires sont censées remplacer les maires en attendant les prochaines élections locales. Le texte contre lequel protestent l’opposition et les députés du nord fait la part belle aux groupes armés dans la composition des nouvelles instances de la gouvernance locale. Les élus qui seront remplacés sont impliqués, mais c’est l’administration et les groupes armés qui bénéficient du coup de pouvoirs importants.
La levée de boucliers contre le forcing politique en faveur des groupes armés est en effet un débat. C’est la preuve que toutes les dispositions de l’accord d’Alger ne sont pas faciles à appliquer. Les partis politiques courent en effet le risque de perdre leurs bases acquises de hautes luttes électorales. Les parvenus auront la mainmise sur les affaires locales, pourront peser de tout leur poids lors des prochaines élections locales.
Soumaila T. Diarra
Cette disposition n est nullement prevu par la constitution malienne de 92 alors l opposition responsable est dans tous ces droits pour refuser de voter a l assemble nationnale mais etant donner que l ibk n avait meme pas associer l oppositon,la societe civile et tous les leaders religieux aux dialogues intra-maliens alors l installation des autoritees transitoires est inconstitutionnelle.
Le gouvernement est en train de travaillé sur la mise en place dans le Nord des autorités de transition prévues par l’accord de paix. C’est l’accord de paix qui l’exige, donc pour le respect scrupuleux de l’accord le gouvernement est en pied d’œuvre pour la mise en place des autorités transitoires dans le nord Mali.
Après la création des régions du nord il est tout à fait primordiale que des autorités intérimaires soit désigner avant les élections communales. Le régime au pouvoir fera tout sauf porter préjudice ou atteinte à la constitution de se État.
Je pense que nous devrions accorder notre confiance et soutenir le gouvernement malien, nous sommes tous du même côté qui reste celui du bien de notre pays. Le gouvernement veut le bien être de notre pays, l’affaire de la mise en place des autorités intérimaires par le gouvernement va directement dans les intérêts primordiale de notre pays.
Ce dont l’opposition fait semblant d’ignorer est qu’il est tout à primordiale que c’est autorités intérimaires soit mise en fonction pour tout d’abord dans les intérêts de la population civile. Ce projet de loi sur les autorités ne signifie en aucun cas une possible répartition de notre pays.
L’opposition ne raconte que des balivernes, c’est dans les principes de l’accord de paix et de réconciliation que des autorités intérimaires doivent être mise en fonction dans certains lieux du nord Mali. Il n’y a pas de possible séparation du pays dans l’accord de paix issu du processus d’Alger alors comment es que le projet de loi sur les autorités intérimaires peut-elle séparer le Mali.
Le gouvernement malien a très bien raison de nommés des autorités intérimaires, car cela dérive des textes de l’accord de paix et de réconciliation. Cet mise en pratique prouve que le gouvernement malien est en train de respecter ses engagement et est en train d’aller vers la paix et la réconciliation.
c’est dans les intérêts primordiale de notre pays que le gouvernement malien a opté pour la mise en place des autorités transitoire dans certains lieux du nord Mali. Cela fait partie de la mise en application de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger.
Je pense certain région du nord on vraiment besoin de la tutelle des autorités transitoires pour la résolution des affaires locales. Le peuple malien doit faire confiance au régime au pourvoir, le gouvernement est en train d’accomplir un acte salutaire et crédible.
Ce sont les détracteurs qui font tout faire croire à la population malienne ce qui est loin d’être la vérité. La mise en place des autorités intérimaires est très importante et avantageux pour notre pays. Le gouvernement est sur pied d’œuvre pour que le Mali bénéficie de cela.
Chers amis selon Henri-Frédéric Amiel (1821-1881) “Le succès est un fruit de l’audace.”
Donc chers jeunes du Maliba nous devons avoir :
● L ’audace de réussir au Mali.
●L’audace d’affronter les crises que subit notre pays et notre génération en proposant et valorisant les initiatives, la créativité, le courage de nos jeunes compatriotes et il y en a beaucoup plus qu’on ne le croit si on se donne la peine de braquer le projecteur.
●L’audace d’imposer dans le débat public malien nos thèmes afin de faire prendre conscience aux jeunes actifs maliens que notre pays regorge encore de savoir-faire et de talents que nous envient encore bon nombre de pays du monde.
●L’audace de développer à notre niveau la synergie entre nous jeunes et la société civile du Mali en générale.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire. C’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles.
Chers amis l’une des conséquences les plus heureuses de l’absence de gouvernement est le développement de la force individuelle qui ne manque jamais d’en découler.
ENSEMBLE POUR BÂTIR LE MALI D’APRÈS POUR UN DÉVELOPPEMENT JUSTE, HARMONIEUX ET DURABLE.
VIVE SOUMEILA CISSE
VIVE L’URD
bahoumarou@yahoo.fr
Join our dear young people of Mali , together we can .
Thank you
Comments are closed.