Engagé dans des prises de contact tous azimuts depuis sa nomination, le nouveau Premier ministre est peut-être déjà passé à la trappe, la semaine dernière, lors de l’étape de l’institution parlementaire où son passage a laissé des vagues. En cause, une maladresse ou manœuvre du président de l’Assemblée nationale, qui n’a retenu que les membres de sa famille politique pour l’accueil de l’illustre visiteur littéralement pris en otage par le principal parti de la majorité. La visite du Dr Boubou Cissé à Bagadadji s’est en effet réduite à un entretien en cercle très fermé dans le bureau d’Issaka Sidibé auquel n’ont été conviés que seuls les députés membres du parti majoritaire. De quoi offusquer et frustrer les autres composantes politiques de l’hémicycle – dont les grincements de dents retentissent encore dans les coins et recoins de l’institution parlementaire. D’aucuns accusent même le président Sidibé d’en avoir fait un profit personnel en préférant associer à la rencontre avec le PM Cissé un collègue et très proche ami qui n’est membre d’aucune instance de décision de l’hémicycle. Une préférence au gré des amitiés et apparentements, mais aux dépens de l’efficacité d’autant que sont exclus les plus figures parlementaires les plus habilités à prendre contact avec le chef du gouvernement en tant que représentant de groupes parlementaires régulièrement constitués.
La Rédaction
Une horde d’hommes politiques en total déphasage avec le peuple s’agitent dans tous les sens, au sein du landerneau politique national, à travers une gymnastique sonore et nauséabonde, créant à tour de bras des mouvements tout aussi hétéroclites qu’éphémères, proposant des remèdes miracles à la crise multidimensionnelle qui secoue le pays de toute part. Ils oublient un instant que cet état de fait est la résultante des années d’égarement qui ont ponctué l’histoire récente de ce pays sous des gouvernances auxquelles ils ont pourtant activement pris part, sans avoir l’honnêteté intellectuelle de décrier quoique ce soit en quelque moment que ce soit. Ils sont restés muets comme des carpes face aux prémices d’une descente aux enfers entamée sous leur regard indifférent et complice. Cela est un secret de polichinelle
Laissez Issiaka SIDIBE , il ne peut rien changer dans la prise de décision à l’Assemble Nationale. Ce poste qu’il occupe illégalement il le doit par affinité avec la famille présidentielle . Aujourd’hui , il n’y a qu’un seul travail à faire : mettre fin à ce système de gouvernance décrié par les maliens dont lui Isacck est au cœur . De toutes les façons , il est aussi comptable comme IBK de ce que le peuple subi actuellement . La bataille ne fait que commencer pour libérer le Mali de ces prédateurs sans vergogne .
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