Le fichier électoral a été présenté ce mercredi 16 mai aux partis politiques. Pour cette année le pays compte huit millions quatre cent soixante deux électeurs. Ce chiffre est reparti entre vingt trois mille quarante un bureaux de vote. Ce document comporte le nombre d’électeurs, de bureaux et des centres de vote. Un fichier globalement satisfaisant selon les représentants de la classe politique. Toutes fois l’opposition émet des réserves.
Cette présentation du fichier électoral a regroupé une dizaine des représentants des partis politiques. Selon les acteurs chargés de l’audit, ce fichier électoral 2018 est « suffisamment fiable » pour tenir les élections générales programmées cette année. La mouvance présidentielle, tout en relevant certaines incorrections, s’est dit satisfaite du contenu du fichier.
« C’est un réconfort quand l’audit même reconnaît cela, même si l’audit se fait sur la base des échantillons », Boubacar Touré membre de la majorité présidentielle. Si ce sont des échantillons respectés et respectables, alors il n’y a pas de soucis, ajoute-t-il. Même si toute œuvre humaine a sa dose d’erreurs que nous maliens, nous devrions également acceptés ça entre nous ».
Selon l’opposition, comparativement à certains fichiers, ce dernier comporte beaucoup d’amélioration. Toutefois, ses représentants déplorent le délai de dix jours impartis pour faire des radiations et bien auditer le reste du fichier électoral. Selon elle, ce délai est « insuffisant » pour corriger les lacunes du fichier. « Les cas qui ont été soulignés on aurait pu préciser dans le rapport que voilà il y’a des décès, et certains décès ont été retrouvés, même si le cadre juridique nous empêche de les enlever », regrette Baïdy Maguiraga membre de l’opposition. « Si nous constatons même nous voyons que la Délégation Générale aux Elections avait donné un certain nombre de chiffre quant au nombre d’électeurs après l’audit, il n’y a eu qu’un écart de deux. Alors qu’on sait qu’il y’ a eu beaucoup de décès. Ce qu’on peut déplorer, ce sont les conditions. Si vous regardez les élections, le délai est très court » constate le représentant de l’opposition.
En réponse, la Délégation générale aux élections du Mali, DGE, répliqu’« il n’y a pas de fichier parfait ». Selon ses responsables, ce document a été élaboré avec la participation de l’opposition et un dispositif a été mis en place pour éviter l’utilisation de la carte d’un électeur décédé. La DGE annonce également que les premières nouvelles cartes seront livrées le 5 juin et les dernières le 12 du même mois.
« Il y aura toujours des morts et surtout un fichier électoral que vous mettez à jour, actualiser à cinq mois des élections. C’est ce qui fait qu’il y ait des décédés dans le fichier électoral », explique Général Siaka Sangaré, Délégué général aux élections du Mali. Avant d’ajouter qu’en plus de cela il y a des insuffisances du système d’État civil qui n’est pas pour le moment en voix, mais capable d’enregistrer tous les faits d’État civil à temps. « Tous ceux qui sont dans le fichier électoral, les huit millions quatre cent soixante deux milles électeurs auront leurs cartes d’électeurs », rassure le Délégué général aux élections.
A noter qu’il est prévu une concertation bientôt entre toutes les forces politiques pour que ces élections se fassent dans un cadre apaisé.
Par Studiotamani.org
Attention aux structures chargées de gérer les élections générales de 2018.
(DGE, CENI, MAT, CC, etc..), surtout la Cour constitutionnelle dirigée par la sorcière Mananssa DAGNOKO, toute complicité de fraude de sa part pourrait avoir de graves conséquences . Elle sait bien que le peuple souverain du Mali l’attend au tournant pour avoir manigancer lors du projet de révision de la constitution . Cette fois ci, nos regards seront tournés vers elle. Malgré que ce fameux projet a fait toutes les étapes pour son adoption, le peuple a dit non ! il n’y a pas de loi au dessus du peuple. IBK tient à un second mandat, avec son bilan nul, si jamais il enbarque des gens pour frauder , vous nous trouverez debout comme un seul homme. Il n’a pas le courage de renoncer, le peuple le sanctionnera . Le 04 Septembre 2018, il passera le pouvoir a celle ou celui que le peuple aura choisi, mais tout le monde sauf IBK. Il est le chef d’orchestre , mais il y’a en d’autres qui seront renvoyer du champ politique , l’alternance oblige.
De quoi ils ont été satisfaits dans ce processus électoral ces opposants irresponsables? Ils voient clairement leur défaite prendre forme et trouve dores et déjà des prétextes à cette défaite en songeant créer une crise post-électorale. Mais ces élections auront lieu et la volonté du peuple malien sera respecté sans aucun problème.
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