Le refus contestataire de l’opposition, les grognes syndicales, le climat sournois des politiciens, la cherté de la vie sont des maux sociaux qui entachent le début du dernier quinquennat du Président IBK. Le Mali est aujourd’hui dans l’impasse. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Les grèves intempestives des travailleurs incombent aux pauvres citoyens lambda.
Le début du dernier quinquennat du Président IBK est amorcé avec des grognes sociales. Le trésor public semblerait être vide, dilapidé lors des élections présidentielles passées. Cette situation alarmante et interpellatrice, mérite l’attention claire et nette de tous les Maliens. L’heure est très grave pour notre pays. Chaque malien doit savoir méditer pour sortir le pays de cette ornière surmontable si les efforts sont conjugués. Le Président de la République IBK, à qui les maliens ont placé leur confiance doit s’investir en donnant de l’espoir au pauvre peuple qui semble en pâtir le plus, par des actes concrets. En outre, il doit donner des instructions visionnaires et objectives à ses hommes et femmes pour l’avancement de son projet de société dénommé ”Notre Grand Maliba avance”. Dans la même veine, les hommes et les femmes du pouvoir exécutif, parlementaire et judiciaire doivent être en première ligne pour être de bons exemples. Ils doivent, bien sûr, avec l’accompagnement du peuple, mener une lutte implacable contre la corruption, un phénomène qui est la cause centrale du sous-développement du pays.
IBK qui a perdu la confiance de la plus grande partie de ses concitoyens doit mettre ce mandat à profit pour se racheter en se procurant son honneur, son estime d’antan et en léguant ainsi ceux-ci à ses descendants. De surcroît, Karim Keita, son fils qui semblerait être son souci principal, doit prendre conscience de plus afin d’aider son père.
B. KONE