Un virus diabolique menace l’entourage du président de la République du Mali. Il ne s’agit pas du virus porté à l’écran pour annoncer une nouvelle maladie sans remède, communément appelé sida. Il ne s’agit pas non plus de ces virus, ces véreux de la République, toujours en quête de pognon, catane au clair, nuit et jour, pour couper, non pas l’herbe sous les pied du Grand maître des Tisserands mais pour élaguer ses vielles jambes. La question n’est donc pas là.
De quel virus s’agi-il alors ? Ibrahima Boubacar Kéïta, cinquième président de la République dans un lot d’illégitimes, premier président l’également élu en temps de guerre, connaît Ebola. Du moins, il en entend parler, depuis 1976 de ce machin qui tue plus vite que le sida et le paludisme réunies ici en Afrique. Qui plus est, IBK n’ignore pas que cette vermine étend, sans discontinuer, au fil des jours, ses tentacules au-delà des frontières de l’Afrique de l’Ouest.
IBK sait, en âme et conscience, qu’Ebola frappe dans tous les continents. Partout ou il passe, c’est la désolation, sauf aux Etats-Unis d’Amérique. Là-bas, en deux temps trois mouvements bref, les spécialistes sortirent leur armada, pour montrer, une fois de plus, preuve à l’appui, que le Gendarme du monde, dit-on, ne laisse pas mourir, bêtement, ses mandants. C’est dire qu’IBK sait pertinemment que l’Amérique détient l’arme fatal contre Ebola.
Il se trouve qu’IBK n’ose pas encore ouvrir la bouche pour dénoncer ce gang tapis dans l’ombre qui défend, avec bec et ongles, qu’il n’y a pas de vaccin contre Ebola. Mais, il existe juste un sérum miraculeux pour Américain atteint par Ebola. Ce gang composé de chasseurs de primes persiste et signe, qu’il faut d’emblée procéder à un essai clinique pour parer à toute éventualité quant aux effets secondaires et calculer sans risque la rente pour eux et l’Amérique. Pendant ce temps, les malades de la Guinée, etc. meurent atrocement de leur plus triste mort.
Combien de personnes sont à ce jour porteur du nouveau virus de la mort certaine ? Ils sont innombrables. Ces voués à la tombe sont tous des cobayes potentielles. Alors, pourquoi attendre les résultats d’un essai clinique déjà sous le contrôle des chasseurs de primes, pendant neuf longs mois ? Alors, pourquoi le Gendarme du monde en collaboration avec la caisse de résonnance sous sa botte, en occurrence l’Organisation des Nations unies, attend pour multiplier, par milliards, ce sérum magique made in Usa, pour sauver les victimes d’Ebola prêt à découvrir le fond d’un trou cinq pied sous terre ? Quoi qu’il en soit, sans ledit sérum qui ait guérit de Yankees, ils vont rendre instamment leur âme.
IBK doit enfin délier sa langue pour dénoncer la pratique honteuses selon laquelle tous les moyens sont bons pour renflouer les coffre-forts au prix de la mort.
Pour le reste, IBK ne mange jamais de petits vertébrés, grand réservoir du virus Ebola, un plat typique dont s’empiffrent nombreux affamés de l’Afrique de l’Ouest.
Mister NO