Il s’agit, comme on peut s’en douter, de l’association ADEMA dont la différemment de celui de la formation de même nom. Dans une déclaration aux allures de brûlot, la semaine dernière, l’entité associative dirigée par Mme Sy Kadiatou Sow, épouse du ministre de la ville et de la décentralisation, n’est pas allée de mainmorte pour rebondir sur l’affaire qui occupe le devant de la scène, depuis un certain temps : l’achat de l’aéronef présidentiel et du matériel de l’armée. L’Adema-association, conformément avec sa vocation et les missions qu’elle s’est assignées, a exprimé son indignation face aux pratiques mis en évidence dans les rapports d’audit, en l’occurrence les surfacturations et autres irrégularités en déphasage avec les priorités et attentes populaires de l’heure. Les camarades d’Ali Nouhou Diallo, en sentinelles de la démocratie malienne, en profitent pour rappeler le sens et les motivations de leur soutien à IBK, lequel est exhorté par ailleurs de sévir par des sanctions exemplaires et de s’entourer des compétences moralement aptes à l’aider dans sa tâche. Faute de quoi, doit-on comprendre en filigrane, l’ADEMA, fidèle à sa vocation, sera constamment au rendez-vous pour dénoncer les pratiques contraires aux valeurs qui motivent son accompagnement.
Intervenu dans un contexte de malaise général, la sortie de l’association-Adema en aura naturellement rajouté au malaise au point de mettre à mal les relations et le partenariat politiques qu’entretiennent les partis politiques de la mouvance présidentielle dans le cadre de la coalition des formations proches du président de la République. En effet, la déclaration signée des mains de la présidente Mme Sy Kadiatou Sow est perçue ni plus ni moins une déloyauté envers le régime car, dans les rangs du parti majoritaire, le RPM, beaucoup de responsables, au plus haut niveau, ne dissocient pas l’association Ademadu parti Adema-Pasj aux côtés duquel leur famille politique est d’ailleurs engagée pour décrocher un siège parlementaire à Yorosso, dans le cadre des législatives partielles.
L’association Adema se distingue pourtant du parti tant par sa composition hétéroclite que par son credo de veille sur les valeurs et idéaux ayant fondé la lutte pour l’avènement de la démocratie et des libertés au Mali. Sous l’égide de précurseurs de diverses obédiences politiques, l’Alliance s’illustre, depuis sa résurrection en 2012, par des prises de position très courageuses sur des sujets d’intérêt national parmi lesquels la réforme institutionnelle, le traitement de la crise au Nord-Mali, l’accord de défense avec la France etc. Idem pour la question de l’avion présidentiel et des matériels militaires, laquelle revêt la particularité de faire la pluie et le beau temps de l’opposition à cause des frustrations et mécontentements qu’elle suscite dans l’opinion. Il va sans dire que les adeptes du pouvoir, singulièrement le parti présidentiel, s’effarouchent du fait qu’une structure politique aussi prestigieuse apporte de l’eau au moulin de ses contempteurs du régime.
Seulement voilà : l’Alliance pour la Démocratie au Mali n’est point l’apanage de cette composante de la majorité présidentielle à laquelle s’apparente par les consonances. En tant que creuset d’avant-gardistes de la lutte démocratique, y militent aussi des dirigeants de toutes les excroissances du PASJ originel, y compris des membres très influents du Rpm. Le parti présidentiel y est d’ailleurs présente à travers des caciques et non des moindres comme la présidente par intérim des Tisserands Mme Keïta Rokiatou N’Diaye, le Doyen Mahamane Yacouba Maiga et Tiémoko Ouedraogo. Ces personnalités et tant d’autres ont tous pris une part active à l’initiative de la déclaration et, par conséquent, cautionné son gênant contenu, nous a confié un responsable de l’association Adema. Autant dire que même dans les rangs du Rassemblement Pour le Mali, principale formation politique de la majorité présidentielle, les tendances ne soufflent pas dans la même trompette sur la brûlante question des marchés de l’avion présidentiel et du matériel de l’armée.
L’unanimité est en revanche faite au sein du principal parti de l’opposition, l’Urd, présent au sein de l’association Adema à travers Tiemoko Mahamane Maïga et dont les perceptions donnent l’air d’avoir fortement influencé la position des autres composantes. Mais à en croire une autre haut responsable de l’association, aucun membre d’obédience Urd n’était présent pendant la conception du brûlot, même si le principe de s’exprimer là-dessus a été arrêté de commun accord avec tous.
Quoi qu’il en soit, la sortie des têtes brûlées de l’Adema-association a créé le malaise au sien de la majorité présidentielle tel que nombre de ses composantes commencent à mettre au gout du jour l’étendue réelle du partenariat qui les lie au parti présidentiel. On s’interroge notamment appartenance à la majorité présidentielle est synonyme d’omerta voire abjuration des convictions des convictions profondes devant les questions gênantes pour Koulouba.
A. KEITA
FAKOLA : Le nouvel eldorado des investisseurs miniers
Sur les places minières internationales les plus célèbres, on parle de plus en plus souvent de l’avenir très prometteur de cet important gisement malien localisé dans le cercle de Kéniéba. Il est en effet crédité d’une importance à peine moindre que Loulo et s’impose tant par sa teneur aurifère que ses conditions d’exploitation assez avantageuses pour s’attirer les convoitises.
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Faisons attention, les chicago boys peuvent avoir le Mali gratuis et je pense que c’est deja fait.
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