Statutaire, le 1er congrès ordinaire du parti Yéléma a plutôt était dominé par les questions d’actualité. Une tribune propice pour le président du parti, Moussa Mara de se livrer à un plaidoyer, avant d’inviter ses camarades de la majorité présidentielle à se mobiliser sans calcul.
Fin hier des travaux du 1er congrès du parti Yéléma à Sikasso qui ont duré deux jours. Au cours de ces assises, les militants se sont penchés sur la relecture des textes pour les adapter au conteste actuel.
Comme on pouvait s’y attendre, le président du parti, Moussa Mara a fait le bilan de quatre années d’existence de Yéléma et les efforts déployés par le comité exécutif central (CEC). Avant, Moussa Mara s’est attardé sur la lutte contre la maladie à virus Ebola notamment les efforts fournis par le gouvernement.
L’un des sujets qui a retenu l’attention du président du parti Yéléma, c’est le processus de paix en cours avec l’immense espoir d’un accord grâce à l’appui de la communauté internationale. “Nous travaillons à faire en sorte que ce futur accord, que nous espérons bientôt, puisse faire en sorte que le Mali reste un et indivisible et que l’unité nationale soit une réalité. Que ce futur accord préserve la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire. Que ne demeurent plus jamais sur le territoire du Mali des enclaves, des zones de non droit, des zones où l’Etat est absent et que la justice fonctionne de la même manière sur l’ensemble du territoire”, a-t-il lancé.
L’unité de la majorité présidentielle
Le débat autour du soutien aux actions du président de la République continue. C’est pourquoi, Moussa Mara a plaidé en faveur de l’esprit de fraternité et d’union des partis membres de la mouvance présidentielle.
“Yèlèma, en faisant le choix du président Ibrahim Boubacar entre les deux tours de l’élection présidentielle, a fait ce choix de manière libre et indépendante pour conduire derrière lui, à ses côtés, le changement auquel les Maliens aspirent. Yèlèma reste absolument derrière ce choix pour mener l’œuvre de redressement pour lequel il a été choisi. J’invite les autres partis à se mobiliser davantage, et cela sans calcul, autour du projet présidentiel. Aidons le président à triompher des forces d’inertie, à triompher des forces de la régression et des tenants du statu quo !”, a-t-il commenté.
Le bilan jugé acceptable
Devant une foule acquise à sa cause, Moussa Mara a dressé le bilan de quatre années de combat du parti Yéléma marquées parfois par des succès et des échecs objectifs.
Sur orbite en 2010, la vie de la jeune formation politique s’oriente vers les prochaines élections communales et la régionalisation où il compte s’imposer. Il y a des efforts à fournir, car, dira-t-il, les élections locales seront cruciales pour Yéléma.
Selon Moussa Mara, Yéléma est nourri par l’ambition de promouvoir certaines valeurs qui ouvriront la voie du succès au Mali : “Des valeurs comme le leadership jeune ; faire de la vérité et de la transparence des leitmotivs quotidiennes. Yéléma s’emploiera a ce que le malien connaisse son pays et se connaisse”, clamera-t-il.
Non sans se rappeler bien volontiers la participation du parti aux élections présidentielles et législatives dernières couronnées d’acquis et des fortunes diverses. Il s’est félicité du score de 11e obtenu lors des de la présidentielle de 2013 et du député élu aux législatives. Le président du parti Yéléma a salué le bilan du comité exécutif central réunions hebdomadaires (CEC) qui a permis d’arriver à ce niveau d’implantation. “Yéléma est le seul au Mali sinon au monde qui accepte de faire publiquement ses réunions”, fera-t-il remarquer.
En plus de l’intervention du secrétaire général de la section de Sikasso, Boucary Diarra, plusieurs autres partis politiques se sont succédé à la tribune. Chacun a qualifié à sa manière les actions menées par le parti et surtout le leadership de son président, Moussa Mara.
Alpha Mahamane Cissé, envoyé spécial à Sikasso