La fin du mandat du président ATT, c’est pour quelques mois et déjà le constat est édifiant avec de nombreux chantiers inachevés ou abandonnés dans le pays. Une situation très critique qui traduit l’état de la mal gouvernance au Mali.
Lorsque certains responsables de partis politiques et certains citoyens le disaient, on les prenait pour des oiseaux de mauvais augure et même des apatrides. Mais à quelques mois de la fin du mandat du président ATT, la vérité a fini par triompher et le constat est amer. De nombreux chantiers lancés ici et là par le gouvernement sont la plupart inachevés tandis que d’autres dont le financement quoique bouclé n’ont pas encore commencé. La preuve est que sur le terrain la réalité est tout.
A Bamako, le chantier de la place du cinquantenaire de l’indépendance, bat déjà le record de non démarrage. Par contre, les travaux de la fameuse autoroute lancée à grand renfort médiatique piétinent. Sur le terrain, le constat depuis 7 mois est qu’un air d’abandon y règne. Au début intense, les chantiers tournent au cauchemar. Pire, la pagaille au niveau de l’exploitation du pétrole au nord dépasse l’entendement. Mais à y voir de près, la responsabilité des entreprises à qui ont été confiées ces chantiers est largement engagée. Ayant obtenu des contrats ou marchés de gré à gré, la politique politicienne aidant celles-ci, ont fini par travailler avec laxisme, médiocrité et laisser-aller.
Jean pierre James