ATT-Opposition : la clarification. Boubèye blanchi, IBK résiste, Tiébilé ignoré… Mariko boudé

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Vilipendé, traîné dans la boue et accusé d”avoir négocié en catimini son entrée dans le nouveau gouvernement Modibo SIDIBE, la vérité vient enfin d”éclater au grand jour à la honte des détracteurs de Soumeylou Boubeye MAIGA, puisque le président de la Convergence 2007, contrairement à tout ce qui a été dit, ne figure pas au sein du nouvel attelage gouvernemental. Outre le cas SBM qui a été ainsi blanchi par ATT, c”est l”opposition également qui brille par son absence dans la nouvelle équipe gouvernementale.
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rnC”est officiel depuis avant-hier après-midi que le nouveau gouvernement que va diriger l”ancien Secrétaire général de Présidence, l”inspecteur général de Police, Modibo SIDIBE, a été mis en place. Un gouvernement qui comprend 26 membres dont la part belle a été faite à l”Alliance pour la démocratie et le progrès (A DP), regroupement ayant piloté la campagne du Président de la République et concouru à sa réélection lors de la dernière élection présidentielle ; mais aussi à la gent féminine puisqu”elle se voit son nombre augmenter de deux par rapport au précédent gouvernement. Le nouveau gouvernement se caractérise aussi par l”entrée de plusieurs nouvelles têtes et le départ de plus de 80 % des membres de l”ancienne équipe de Pinochet, sans compter également la présence de plusieurs amis du Président ATT.
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rnTriomphe de la vérité
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rnCependant, au regard de toutes ces sensibilités qui sont représentées, le principal constat qu”on peut tirer par rapport à la nouvelle formation gouvernementale est l”absence remarquée de l”opposition revendiquée par le RPM de l”ancien Président de l”Assemblée Nationale, El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA, et le regroupement Sadi-Parena. Pourquoi ne figure-t-elle pas sur la liste du nouveau gouvernement ? A-t-elle décliné l”offre ou n”a-t-elle pas été simplement consultée pour les besoins de la cause ? Selon les sources proches de ces états-majors, l”opposition à quel que niveau que ce soit n”a été ni de près ni de loin consultée pour la constitution du nouvel attelage gouvernemental. En tout cas, on est catégorique du côté de la Convergence 2007 de l”ancien premier vice-président de l”Adema, Soumeylou Boubeye MAIGA, de l”absence de toute concertation de la part du Premier ministre.
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rnOr beaucoup de rumeurs et de supputations avaient, en son temps, circulé dans les salons feutrés de la capitale et qui faisaient état d”une probable rentrée de SBM dans le gouvernement. Ces mêmes rumeurs, distillées par certains adversaires politiques de l”homme, faisant croire à l”opinion que il avait déjà conclu un deal avec le régime qui lui avait promis de lui confier le portefeuille du ministère des Affaires étrangères ou celui de la Défense à condition qu”il mette fin à sa relation avec le FDR. C”est ce qui expliquerait la visite de SBM au siège de l”ADP après les résultats définitifs des législatives. Mais voila que, contrairement à tout ce qu”il a été dit dans son dos, la vérité a triomphé. Le nouveau gouvernement, qui est effectif depuis avant-hier, a été mis en place sans que le nom de SBM n”y figure. Et mieux, aucun autre responsable de la Convergence 2007 ne fait partie de la nouvelle équipe gouvernementale. Par contre, ce sont d”ailleurs ceux qui étaient à la base de cette rumeurs mensongères qui se sont vu confier des strapontins en occupant de minables portefeuilles ministériels.
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rnRésistance du RPM
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rnTout comme la Convergence 2007, le Rassemblement pour le Mali (RPM), qui fait figure de parti d”opposition parlementaire depuis 2004 et réaffirmé lors de la mise en place du bureau de l”Assemblée Nationale, n”a pas été saisie par Koulouba pour discuter de la formation du nouveau gouvernement et des possibles ministrables du parti. Mais cela peut s”expliquer aisément puis que dès l”entame, le parti, par la voix de son président, El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA, avait manifesté son intention ferme de ne pas participer au gouvernement pour raison de son encrage dans l”opposition. Malgré cette déclination du parti du Tisserand, le Président de la République aurait, selon les sources bien informées, sollicité l”ancien président de l”Assemblée Nationale de lui accorder, à titre personnel, un de ses responsables pour faire partir du présent gouvernement.
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rnUne demande que IBK, selon les mêmes sources, se dit ne pas être en mesure de satisfaire dans la mesure où son parti n”est pas partant pour figurer dans le gouvernement. Cependant, il faut reconnaître que malgré cette décision politique du RPM de mettre une croix à sa collaboration avec le régime, en tout cas au niveau institutionnel, la tentation était tout de même grande du côté de certains cadres de cette formation politique de participer à l”action gouvernementale. C”est dans cette atmosphère de suspicion que le bureau exécutif a eu à se réunir par deux fois et dont l”ordre du jour portait sur la question. Au terme de ces rencontres, les responsables, selon les sources, sont largement convenus de ne pas participer au gouvernement même s”ils venaient d”être approchés par le régime en place.
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rnParena-Sadi boudé
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rnEt c”est fort de cette unanimité autour du mot d”ordre du parti qui aurait guidé le Président ATT à abandonner la nomination d”un membre du RPM. Cela pour éviter qu”un membre de son gouvernement ne soit désavoué par sa propre formation politique.Enfin, le troisième grand absent dans la nouvelle équipe gouvernementale est le regroupement Sadi-Parena qui forme lui aussi une opposition parlementaire au sein de l”hémicycle. Ces deux formations, compte tenu de leur encrage dans l”opposition et de leur déclaration tonitruante à l”Assemblée ont été officiellement concertée du projet de formation du gouvernement.
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rnEn tout cas, ce qu”a laissé entendre le Secrétaire général du Sadi au lendemain de la passation de service entre l”actuel Premier ministre et son prédécesseur, Ousmane Issoufi MAIGA. Sont-ce là les seules vraies raisons de la non participation de ce regroupement dans le gouvernement qui vient d”être mis en place quand on sait que cette même formation politique avait souhaité à un moment donné de ne pas faire partie de l”équipe si d”aventure il aurait été sollicité par le régime ? En tout cas, il nous est revenu que l”absence du Sadi s”explique par le fait que son président, Cheick Omar SISSOKO, précédemment, de la Culture et de l”Education dans l”équipe de Pinochet aurait refusé de faire partie d”un gouvernement dirigé par Modibo SIDIBE.
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rnPar Mohamed D.DIAWARA
rn5 octobre 2
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