ATT exfiltré vers le Sénégal : Le film de la fuite du Despote

24 Avr 2012 - 00:00
24 Avr 2012 - 00:03
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Dans la nuit du jeudi au vendredi, pendant que les personnalités civiles et militaires arrêtées en début de semaine dernière étaient sur le point d’être élargi suite à l’intervention des émissaires de la CEDEAO, au même moment, l’ancien Président ATT et sa famille ont été exfiltré par le CNDRE à la surprise générale des hommes de rangs et d’autres sous-officiers très mécontents vus sur place. Aéroport international de Bamako-Sénou aux environs de 21h, le Cheick-point de l’Armée située à 1km de là et qui fouille tout véhicule qui entrait, a reçu un cortège de véhicules venant de la ville et bien protégé par des militaires lourdement armés. Ceux-ci feront croire à leurs camarades,  qu’ils ont une personnalité du pays qui devait voyager. Le Chef de poste accepta comme c’est entre camarades d’armes sans pour autant imaginer la personnalité qui était dans l’un des véhicules. L’ancien Président, sa famille et quelques proches. Pendant que le cortège se mobilisait devant le salon d’honneur sans que l’ex Président ne sorte du véhicule, un avion de la présidence sénégalaise atterrit sans qu’il ne soit signalé dirigés par un Lieutenant en charge de la plate-forme. Mais précisent les mêmes sources, la tour de contrôle savait que l’avion présidentiel devait atterrir. Ce qui réveilla les soupçons de notre Lieutenant, c’est que l’avion à peine atterrit, se dirige directement vers le salon d’honneur là où se trouve le cortège de véhicules dans le quel se trouvait ATT, sa famille et certains proches. A peine immobilisé, que des agents spéciaux de la sécurité sénégalaise débarquent de l’appareil et disent au Capitaine qui les avait interpelés, qu’ils sont venus chercher une personnalité du Mali sans pour autant révéler son identité. La colère du Lieutenant Aussitôt, le Lieutenant demande à ses hommes de se tenir prêt pour tirer sur tout ce qui bouge, car, ATT ne quittera pas et qu’il va lui régler son compte. Et lorsque les agents de sécurité sénégalais ont voulu s’approcher, il les somma de ne pas bouger sans quoi il sera obligé de tirer sur eux.   Négociations pour négociations, il sera demandé au Capitaine de câbler Kati pour être rassuré. Ce qu’il refusa de faire dans un premier temps pour ensuite, accepter. Selon nos sources, l’Officier choqué par l’attitude de sa hiérarchie, n’a pas digéré le fait qu’elle ne l’a pas avisée. Malgré cette mise au point du Commandement à Kati, il jura de faire la peau à ATT, d’après des témoins. Etant dans cet état, l’équipage sénégalais a tenté d’embarquer l’ancien Président, une rafale de coups de feu sommant ceci d’arrêter leur opération, fera tomber ATT qui sera aussitôt récupéré in extrémis mais il était déjà en syncope, étourdi par les bruits de détonation. Et pour cause, le Lieutenant avait ses quatre vérités à dire de vive voix à l’ancien autocrate que la CEDEAO et ses complices ont tout fait pour sauver des mailles de la justice malienne pour haute trahison et mauvaise gestion des deniers publics. En fait, ce n’est qu’après de deux heures de discussions que le Lieutenant a jugé nécessaire de voir ATT en face de lui après qu’il soit déjà embarqué dans l’avion présidentiel sénégalais où il insulta copieusement l’autocrate. Il sera admis dans l’appareil sans armes. Mais il se trouve que le Lieutenant avait son couteau de commando attaché à la jambe qu’un de ses collègues de façon acrobatique a réussi à arracher avant qu’il ne pénètre dans l’appareil. Il est enfin rentré et dira tout ce qu’il sait à l’ex chef d’état avant de descendre. A sa sortie, il câbla le commandement pour lui signifier qu’il prend acte du fait d’avoir laissé partir ATT et sa horde de prédateurs.  Ensuite, indiquent nos sources, l’homme et ses hommes se retirent de la plate-forme sans crier gars et l’avion présidentiel à pu se décoller après bien de sueurs froides. C’est dans ce climat délétère et très tendu que l’ancien Président a quitté le Mali uen fois de plus, la tête basse. Il reste à savoir s’il rendra compte de sa gestion chaotique du Mali de 2002 à 2012. Mieux, la question que se pose bien d’hommes en uniforme et  même des citoyens, est de savoir pourquoi avoir chassé cet homme du pouvoir sans qu’il ne reste au pays pour répondre de ses actes ? Dans cette exfiltration d’ATT et de certains membres de sa famille, tout citoyen avisé comprendra maintenant le jeu trouble de la CEDEAO qui ressemble plutôt à un conglomérat de Chefs d’état qui ne répondront pas de leurs gestions et actes. Si non que comprendre dans sa façon saugrenue de sauver le soldat ATT après une décennie de gestion d‘état chaotique forçant la main au CNRDRE ? Pour quoi cette même CEDEAO traîne-t-elle les pieds pour aider le CNRDRE à chasser les bandits armés du septentrion malien, si ce n’est des réunions interminables sans résultats palpables depuis les prises des villes du nord par des bandits armés? Aussi, le coup d’état du CNRDRE qui a été salutaire a permis à nous autres maliens soucieux de l’avenir, voir du destin de notre pays, de comprendre que cette organisation sous-régionale n’existe de nom. En réalité, trouver des solutions idoines de façon pragmatique demeure un casse-tête chinois pour cette kyrielle de chefs d’état. Dans ce cas, nous devons compter sur nos forces et sur les autres amis du Mali qui sont nombreux. Et que comprendre dans l’attitude de cette organisation qui donne l’impression d’être tirée par la France de Nicolas Sarkozy ( en perte de vitesse dans els sondages) qui connaîtra bientôt son sort de Président de cette autre grande puissance occidentale que nos pères ont aidé à recouvrir son indépendance lorsque les Nazis dictaient leur loi. Enfin, l’incident du jeudi soir à l’aéroport de Bamako-Sénou démontre un dysfonctionnement au sommet du CNRDRE qui devra être rapidement corrigé, car l’erreur n’est plus permise. Ce départ d’ATT vers le Sénégal obtenu suite à un accord intervenu entre le CNRDRE et la CEDEAO, n’est-il pas une manière de lui faire échapper aux mailles de la justice malienne ? Une action qui ressemble for bien et selon bien d’avis, à une forfaiture qui tombe au mauvais moment. Il reste à savoir quels arguments le CNRDRE et ses commanditaires diront aux citoyens ? En tout cas, une sensibilisation s’impose. Et de façon percutante, sans délai. Au quel cas, compte tenue de la tension actuelle et le salut général que le peuple a donné à nos sauveurs, il n’est pas exclu que le contraire ne se produise. Bokari Dicko

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